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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Comment apprendre l’ordre assis à son chien?


Vous pouvez apprendre l’ordre assis à votre chien de deux manières différentes. A vous de voir celle qui vous convient le mieux.

La méthode passive

C’est une méthode qui nécessite que vous soyez attentif. Lorsque votre chien s’assoit, il faudra que vous lui disiez « assis ». A chaque fois, vous devez le féliciter. Et ce, jusqu’à ce qu’il ait compris ce que veut dire « assis ».

 

La méthode active

Pour cette méthode, il est important de ne pas forcer votre chien à obtempérer. Il faut qu’il le fasse de lui même. Donc n’appuyez pas sur son arrière train. Il ne va pas apprécier et verra cela comme une contrainte. Il faut qu’il s’assoie de son propre chef.

Montrez une friandise à votre chien en la positionnant au dessus de son museau. Puis dirigez cette friandise vers l’arrière. Il va alors la suivre du regard en basculant sa tête vers l’arrière. La position de sa tête va l’obliger à s’asseoir naturellement. En effet, les chiens n’ont pas le réflexe de se retourner.

Dès qu’il est assis, donnez lui la friandise en le félicitant.

Par la suite, dès qu’il s’assoit à la vue de la friandise, vous pouvez commencer à accompagner son geste par le mot « assis ».

Progressivement, vous pourrez supprimer la friandise et la remplacer par votre doigt.

Comme avec la friandise, placez votre doigt au dessus de sa tête et ensuite vers l’arrière jusqu’à ce que votre chien s’assoie

Puis, progressivement, contentez vous de dire assis sans montrer votre doigt.
S’il s’assoit, c’est que l’ordre est compris.

L’ordre couché est l’ordre qui suit l’apprentissage de l’ordre assis chez le chien. Il y a trois méthodes pour apprendre l’ordre couché.

Les trois méthodes pour apprendre l’ordre couché à votre chien

L’ordre couché est un ordre très utile. Selon l’endroit où vous êtes, il sera plus commode de demander à votre chien de se coucher. En effet, il gardera plus longtemps cette position que la position assise ou debout.

De plus, si votre chien a une taille assez impressionnante, lors d’une attente prolongée, la position couchée aura tendance à rassurer les personnes dans les lieux très fréquentés (transport, école, restaurant…)

C’est aussi une bonne manière de le calmer s’il est très énervé.

L’apprentissage de cet ordre vous demandera juste un peu de patience et devra se faire sur plusieurs jours.

La première méthode

Demandez à votre chien de s’asseoir. Ensuite, tirez doucement sur ces pattes avant jusqu’à ce qu’il soit couché. Dés qu’il a atteint cette position, vous dites « couché ». Renouvelez cette opération jusqu’à ce que votre chien ait bien compris.

La méthode passive

C’est une méthode qui demande que vous observiez votre chien. Dès que vous le voyez se coucher, vous dites simultanément « couché ». Il faut que votre ordre coïncide exactement avec le geste. À force de répéter ce mot, votre chien comprendra ce qu’il veut dire. Cette méthode peut être utilisée même si votre compagnon n’a pas encore compris l’ordre assis.

La méthode active

Demandez à votre chien de s’asseoir. Montrez lui une friandise, il va alors approcher sa tête. Dirigez alors la friandise vers le sol puis éloignez la de votre chien en la maintenant au ras du sol. Votre animal sera obligé de se coucher car il va vite être gêné par ses pattes qui sont plus longues que sa tête. Dés qu’il se couche, dites « couché ». Pour le récompenser, donnez lui la friandise.

Si votre chien se met debout pour attraper la friandise, recommencez l’opération pour qu’il comprenne bien le geste que vous désirez lui apprendre.

Au fur et à mesure qu’il comprend l’ordre, vous pouvez ne plus lui montrer la friandise. Celle-ci ne vous servira que pour le féliciter.

Progressivement, le chien n’aura plus besoin de friandise et n’aura plus besoin de passer par la position assise pour se coucher.

 

Savoir finir en beauté

 

Lorsque le chien refuse de travailler, il faut en déterminer la cause pour agir en conséquence.

 

Dans le cas d’un ras le bol général, à la suite d’une trop longue période de travail, il est évident qu’il faut interrompre les activités, mais pas n’importe comment.

Avant tout, il faut qu’il réussisse au moins une dernière fois l’exercice qui le bloque, puis le féliciter à fond, pour ensuite, soit passer à autre chose pour une courte période, soit arrêter définitivement le travail pour ne pas risquer un nouvel échec, plus dur à surmonter.

 

En général, il suffit de regonfler un peu le chien par quelques caresses énergiques qui frôlent le jeu, pour le relancer à fond sur l’obstacle qu’il arrivera à franchir magnifiquement bien, et c’est à ce moment précis qu’il faut s’avoir s’arrêter.

 

Cette manière de gonfler le chien a son importance, car très rapidement, cela peut déborder et partir en jeu. Alors, il ne sera plus possible de lui demander quoi que ce soit.

Si vous avez remarqué que c’est juste sur un exercice bien précis qu’il bloque, assurez-vous de savoir s’il a bien compris l’exercice et pourquoi il rechigne à le faire.

 

Cela peut être un sentiment de peur. Dans ce cas, il faudra insister sur cet exercice, mais si c’est un exercice qu’il effectue habituellement bien, on ne s’y attardera pas. On essaiera d’autres exercices, puis, on reviendra de temps en temps à celui qui le bloque, comme si de rien n’était.

 

Quand il s’agit d’un refus catégorique, d’entrée de jeu, il faudra trouver la cause de son refus. Est-ce un simple refus catégorique sans raison valable ou est-il perturbé par des causes diverses (odeurs de chienne en chaleur, assistance trop agitée, un problème physiologique, …) ?

 

Dans le cas d’un refus sans raison valable, il faudra être astucieux et rigoureux pour lui faire comprendre que s’il travaille, il sera pleinement gratifié. Parfois, la gratification peut être le simple fait de lui laisser faire tout ce qu’il veut, après avoir réussi une série d’exercices très brefs, et avoir la patience de ne plus rien lui demander, pour le reste de la journée, si ce n’est de respecter les règles de vie habituelles, ce qui le motivera à s’exécuter même en présence de distractions diverses.

 

Les récompenses verbales ou gestuelles ou même gourmandes doivent être encore plus motivantes que les motivations perturbantes comme les jeux d’autres chiens ou une odeur intéressante pour son nez toujours à l’affût de nouveautés.

Le « couché » ou « reste »

 

Le couché est la marque de soumission, c’est la raison pour laquelle cet exercice reste parfois très difficile à obtenir. Avant de prononcer cet ordre, soyez sûr de votre détermination et d’être en condition pour aller jusqu’au bout. Si c’est un couché nonchalant lancé du fond du canapé, sur lequel vous êtes confortablement installé, vous avez peu de chance de réussite !

 

Bien souvent on a tendance à lancer des ordres à tout va, sans jamais aller jusqu’au bout. De cette manière, le chien s’habitue à ne pas en tenir compte, et de plus, si c’est un gros dominant, il préférera plutôt quitter la pièce au lieu de s’exécuter. Le chien doit être convaincu, d’une part, qu’à chaque fois que vous lancez cet ordre, il ne pourra y échapper, et d’autre part, qu’il doit garder cette position jusqu’à nouvel ordre.

 

En fait, chaque couché doit être un « couché pas bouger ». Nous pouvons confirmer cet ordre par le mot « reste » court, net et précis, accompagné par l’ordre gestuel qui consiste à ouvrir la main les doigts en éventail devant ses yeux.

 

Le moment où l’on quitte le chien est très important, c’est en général à ce moment précis que le chien se lève pour vous suivre, il faudra donc redoubler d’attention pour l’interrompre dans l’action, avec un « non » percutant accompagné du geste pour ne pas avoir à recommencer l’opération de vocalise du couché. Par la suite, le simple geste doit signifier au chien qu’il doit rester à cette place, jusqu’à nouvel ordre.

 

Cet exercice de « couché pas bouger » doit être répété le plus souvent possible, le maître doit progressivement s’éloigner de plus en plus, puis par la suite disparaître, mais toujours de manière à pouvoir réapparaître si le chien se lève.

 

Il doit être pratiqué dans des endroits de plus en plus insolites et qui présentent des motivations des plus diverses pour le pousser à la faute, ce qui lui apprendra à garder son sang-froid en toutes conditions et le rendra de plus en plus obéissant et courageux. De plus, le fait de vous retrouver et de vous rejoindre renforcera son estime pour vous, et il en découlera un rappel plus efficace. Le tout maintenant c’est de se faire obéir calmement.

 

En effet, c’est dans cet exercice que se révélera votre crédibilité quant au degré de détermination et patience dont vous disposez. C’est ici que le chien testera vos aptitudes à rester calme, et déterminé, ou impatient et prêt à céder. Pour certains chiens, il suffira de leur faire comprendre ce qu’on leur demande pour nous montrer qu’ils ont parfaitement compris l’exercice, et même qu’ils sont fiers de savoir l’exécuter. Mais malheureusement, ces chiens-là sont rares, en tous cas, concernant ceux à qui j’ai à faire. En général, quand on m’appelle, ce n’est pas pour des chiens naturellement volontaires, sinon à quoi serviraient mes services ?

 

Revenons-en à nos moutons, ou plutôt nos brebis noires. Votre chien est plus disposé à tester vos capacités pédagogiques plutôt qu’à exécuter l’ordre, il se lèvera alors de sa propre initiative un certain nombre de fois (selon son caractère et le vôtre) pour évaluer à quel point vous êtes déterminé à vous faire obéir, mais parfois simplement parce qu’il supporte mal la séparation. Dans ce cas, c’est une raison de plus pour persévérer dans l’optique qu’il prenne de plus en plus d’assurance, même en votre absence.

 

Votre crédibilité quant à votre intention d’être obéi dépend du nombre de fois que vous le remettrez à sa place initiale ; dix fois il se lèvera, dix fois on recommencera.

 

Voici en gros de quoi dépend votre autorité : de votre détermination, qui doit être accompagnée de calme, de patience, de reconnaissance et de gratifications, enfin toutes les qualités qui feront de vous un leader apprécié. Alors vous ne serez plus obligé de donner des ordres, vous pourrez parler à votre chien comme à un ami et vous pourrez lui demander un couché sans bouger de votre canapé.


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