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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Archéologie et anthropologie

 

Les études s’entendent sur le fait que la domestication du chien aurait trouvé son origine il y a environ 15.000 ans en Asie centrale. Le chien et l’homme seraient donc des compagnons de longue date. Leur association résulterait d’une nécessité à pister des animaux pour faciliter la chasse, et parallèlement, se protéger dans une perspective de sédentarisation. Sur la côte est de l’île d’Honshu (Japon), le réchauffement climatique du début de l’Holocène (il y a 10’000 à 12’000 ans) a changé les forêts de pins en forêts de chênes, abritant dès lors des animaux plus petits. Il a donc fallu que les hommes s’adaptent à ce nouvel environnement, repensant leur stratégie de subsistance. À cette occasion, les chiens sont devenus les compagnons de chasse de l’homme. Angela Perri, archéozoologiste à l’Institut Max Planck pour l’Anthropologie Evolutive à Leipzig (Allemagne), a donc décidé d’étudier la relation entre chiens et hommes pendant l’ère Jomon au Japon (de 15’000 à 300 avant J.C.).

 

 

Il a longtemps paru évident que le chien a commencé à être domestiqué au même moment (il y a 15’000 ans) dans trois régions du monde différentes : l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Mais il n’en est rien. Des chercheurs de différents pays ont publié une étude dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences démontrant que l’origine de la domestication de Canis lupus familiaris est asiatique, et plus précisément originaire de l’Asie centrale. Les chercheurs ont analysé plus de 185’000 marqueurs génétiques (sur les gènes autosomiques, mitochondriaux et sur le gène sexuel Y) de 5392 chiens dont 549 « chiens de village ». Ces derniers sont des chiens qui ont peu de contact avec les humains et qui n’ont pas subi la sélection artificielle. Les résultats démontrent qu’un gradient décroissant de diversité génétique s’est établi entre l’Asie centrale et les autres régions du monde. En effet, les chiens d’Asie (Asie de l’Est, Inde et Asie du Sud) possèdent une grande diversité dans leur génome grâce à leur proximité avec le berceau de la domestication : l’Asie Centrale. L’étude estime que cette origine serait au niveau de la Mongolie et du Népal actuels.

Une collaboration essentielle

 110 sépultures de chiens ont été retrouvées sur 39 sites archéologiques de la côte Est d’Honshu. Des ossements, datés de -9000 à -2500 ans, ont été retrouvés sous des tertres de coquillages. Comme les hommes, les chiens ont été inhumés seuls et dans une posture particulière : recroquevillés sur eux-mêmes comme s’ils dormaient. Des blessures provoquées par la chasse sont visibles ainsi que beaucoup de marques de soins comme des os ressoudés qui témoignent de l’attention que les Jomon portaient à leurs bêtes. Certains ont même été retrouvés avec des objets funéraires comme des bracelets de coquillage ou des bois de cerf. Les talents de chasseurs des chiens les auraient élevés à un rang tout particulier dans les tribus, allant jusqu’à la vénération.

Ils sont en effet une arme vivante douée de compétences personnelles : l’outil parfait pour la chasse. Les Jomon auraient mis totalement fin à cette relation lors du passage à l’agriculture. La dernière sépulture de chien date de -2500 ans, période à laquelle l’agriculture a connu ses prémices dans cette région. Les canidés y avaient manifestement un statut différent : les ossements de chiens sont retrouvés éparpillés ; les animaux ont l’air d’avoir été dépecés pour servir de repas. Les hommes pratiquaient de moins en moins la chasse, ils n’avaient donc plus besoin des chiens pour les accompagner. Une cloche de bronze a été retrouvée sur la côte est d’Honshu, datant de la période Yayoi (400 av. JC-250 AP. JC) sur laquelle est représentée une scène de chasse des temps anciens (la période Jomon) : un sanglier entouré d’un chasseur et de sa meute de chiens. Les Jomon d’Honshu auraient donc été plus sédentaires que leurs voisins du Nord ou du Sud et leurs chiens, compagnons de chasse, auraient également servi à garder le camp. Pour aller plus loin, Angela Perri aimerait observer le changement dans la reproduction du chien présentant l’évolution des caractères qui l’aurait rendu plus grand et plus rapide à la course.

Une cloche de bronze du Yayoi représente les chasseurs des temps anciens, accompagnés de leurs chiens.  © Angela R. Perri / Cambridge University Press

Le Japon se compose de différentes îles, habitées depuis 8000 ans avant notre ère.  De cette période, il a été retrouvé des ossements de chiens. Ces chiens mesuraient en moyenne de 36,8 à 49,5cm. Seuls deux squelettes de chiens de grande taille (57cm) ont été découverts dans la partie nord d’Honshu, près de Tohoku.

L’origine exacte de ces hommes et de leurs chiens reste encore inconnue. On présume que ce sont des peuples de Chine et de Corée qui auraient migré sur les îles japonaises.  Nous nommons ces habitants le peuple Jomon. Cette période correspond au néolithique.

C’est un fait archéologique que les premiers habitants du Japon ont émigré sur une vaste zone de terres. Ainsi ils ont été les premiers Japonais.

Il semble qu’ils ont émigré de l’Afrique à l’Asie continentale, et de la Sibérie et de la Chine au Japon.

Les premières preuves archéologiques de l’arrivée de l’homme au Japon sont apparues il y a plus de 500’000 ans. Les outils de pierre utilisés par l’Homo Erectus ont été retrouvés dans la préfecture de Miyagi. Les outils de pierre de l’Homo Sapiens neanderthalensis (il y a 130’000 années) ont été trouvés dans la préfecture de Hyogo.

Cependant, ce sont les preuves de l’Homo Sapiens (40’000 ans) trouvées dans de nombreuses régions du Japon qui commencent à avoir un certain intérêt pour les amateurs de recherches historiques sur le thème du Shiba.

Ces Homo Sapiens sont peut-être les ancêtres des Jomon (il y a 12’000 ans) qui vivaient avec les premiers chiens retrouvés fossilisés au Japon.

Sur la côte est du Japon, les archéologues ont retrouvé des sépultures de chiens attestant de leur relation ancienne avec les hommes.

Les fossiles de ces chiens retrouvés de la période Jomon (10’000 av. J.-C. à 300 av. J.-C.) varient peu en taille. Il semble que les premiers chiens Jomon étaient petits (de 36 à 41 cm), sans arrêt. En d’autres mots, relativement plats du front au bout du nez.

Près de 200 ans avant notre ère, un nouveau groupe d’immigrés, les Yayoi, est arrivé avec ses chiens au Japon, provenant probablement de Mongolie. Ils apportent avec eux la connaissance de l’agriculture, de la création d’armes et d’outils en fer et en bronze. Ces nouveaux habitants s’étendent peu à peu dans le pays et chassent le peuple Jomon vers le nord. Il est alors fort probable que les chiens apportés par ce nouveau peuple se soient mélangés avec les chiens Jomon. D’ailleurs, le type Spitz était déjà existant : oreille droite et queue recourbée.

Juste avant la fin du premier millénaire, il est estimé que plusieurs centaines de milliers de personnes de la péninsule coréenne sont venues au sud du Japon pendant une période de quelques centaines d’années. Elles ont apporté avec elles la connaissance pour la culture du riz et le plus naturellement du monde, leurs chiens.

Le Dr. Miyazaki, du Musée de la Culture Yayoi à Osaka, a restauré quelques chiens Yayoi et a découvert qu’ils étaient des chiens de taille moyenne.

Plusieurs siècles de la période tumulus (environ 300 à 600 ans de notre ère) ont été une période de grands développements culturels au Japon.

Parmi les poupées de terre appelées « Haniwa » trouvées dans les tombes anciennes, on a retrouvé également des poupées de chiens semblables aux Shiba modernes.
En 1982, un groupe de chercheurs de l’Université de Nagoya et de l’Université de Gifu effectue une analyse génétique des chiens japonais et constate qu’ils sont génétiquement distincts des chiens occidentaux. Une grande partie de ces chiens avait une génétique très proche des chiens Jindo de l’île de la Corée du Sud.

 

 
 

Quelques 7000 ans avant J.-C., les ancêtres de nos Shiba peuvent avoir accompagné les premiers immigrants au Japon. Les fouilles archéologiques concernant les Jomonjin (nom dérivé des inscriptions trouvées sur leur faïence), montrent qu’ils avaient de petits chiens d’environ 40 cm.


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