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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Le Shiba Inu et les enfants


 

Même si le Shiba Inu est connu pour apprécier la compagnie des enfants, il ne faudra jamais oublier qu’il reste un chien !

En dehors de la morsure, n’oubliez pas que le chien peut également griffer un enfant en faisant la fête à son jeune maître sans aucune animosité ou pousser un enfant qui tombera et se fera mal au popotin.

•Aucune race n’est adapté « spécial enfant ». Toutefois avec de bonnes règles sociales le danger sera vite écarté !
•Comportement adapté lors de la période de socialisation, apprendre au Shiba et à l’enfant le respect mutuel.
•Apprentissage du jeu calme avec les enfants, et vice versa.
•Respect de la hiérarchie et des privilèges (l’enfant est dominant).
•Respect par l’enfant de la couche, la nourriture, les jouets du chien etc.
•Ne jamais laisser le chien avec un enfant sans surveillance ( même quelques secondes).

Les enfants et les chiots

Le chiot et les bébés

Cette façon de tenir le Shiba Inu n’est pas indiquée,
Le chien risque de se sentir prisonnier de la fillette et de vouloir se libérer si besoin par le pincement ou la morsure.

 

Quand l’enfant paraît … !

« Docteur, je vais avoir un bébé dans un mois et mon chien vient de mordre un visiteur. Je crains pour mon enfant … ! »

« Docteur, je suis enceinte de 5 mois et mon chien s’est mis à grogner contre moi, … »

« Docteur, je vais adopter une petite fille ; elle a un an et je pourrai aller la chercher dans 2 mois… »

Le comportement du chien pendant la grossesse

Dans de nombreux cas, le chien semble informé de la grossesse de sa maîtresse. Il est même parfois le premier informé et son comportement se modifie. Il se pourrait que cette communication passe par des voies olfactives, par des odeurs (des phéromones). Le chien semble parfois irritable, parfois excitable, parfois sexuellement énervé. Son irritabilité se manifeste vis-à-vis de tout le monde, y compris de la femme enceinte.


Prévoir le comportement du chien lors d’une naissance

Qu’est-ce qu’un bébé pour un chien ? Il y a plusieurs réponses :

         un intrus dans la vie, une perturbation des routines (anxiété) ;


Le statut hiérarchique du chien

Pour analyser le statut du chien dans la famille, je vous renvoie au chapitre consacré à l’agression compétitive et hiérarchique et à mon livre Mon chien est-il dominant ?

Je rappelle que, dans une meute de chiens, le chien dominant est le seul à avoir le privilège d’être parent. Il pourra considérer que l’enfant qui vient d’arriver lui appartient et empêcher quiconque de s’en approcher.


Le chien et ses éléments psychobiologiques

Chaque psychel du chien est analysé afin de déterminer si le chien est équilibré et sain ou s’il souffre d’une pathologie qui peut retentir sur ses relations sociales, ses capacités d’adaptation à une nouvelle situation et sa stabilité d’humeur, donc sur la prévisibilité de ses comportements.

Dans l’analyse des psychels, un soin particulier est apporté aux comportements agressifs et destructeurs envers qui et quoi que ce soit, y compris les petits animaux et les peluches.


Les réactions du chien face aux enfants

Je cherche à déterminer les réactions anxieuses ou agressives (ou prédatrices) du chien en présence d’enfants de différentes catégories d’âge :
de la naissance à 6 mois,
de 6 mois à –12 mois
de 12- 18 mois,
de 18 mois - 2 ans à 3 ans,
de 3 à 6 ans.
Pour un chien, chacune de ces catégories pourrait être considérée comme un « espèce » différente. Les réactions du chien face aux bébés et aux enfants d’âge différent peuvent changer. La moindre réaction de crainte, de peur, de fuite, d’évitement, d’agression, de jeu non contrôlé, etc. est analysée, ainsi que les postures, séquences, etc. de chaque comportement.


Le niveau d’attention accordé au chien

Je parle du niveau d’attention générale, des caresses, de l’investissement en temps… L’arrivée d’un bébé requiert presque tout le temps des parents; il ne reste guère de temps pour le chien. Afin d’atténuer l’impression de rupture ou de détachement pour le chien, je propose de réduire progressi- vement le niveau d’attentions pendant les derniers mois de grossesse pour arriver à presque rien à l’arrivée du bébé.

De même, une fois le bébé à la maison, je propose d’être indifférent au chien quand le bébé n’est pas dans la pièce (qu’il est dans sa chambre, dans son lit) et de donner des attentions au chien quand le bébé est dans la même pièce.

Pourquoi ? Le but est que le chien associe le bébé à un surcroît d’attention et non avec un retrait d’affection.



Prévoir le comportement de l’enfant

Je ne suis ni pédiatre ni psychologue de l’enfant. J’ai divisé les enfants en catégories suivant ce que je connais de leur développement psychomoteur et suivant les observations cliniques. Tout enfant peut être sujet à l’agression offensive (et aux comportements de chasse) ; ceux-ci sont plus rares que les agressions défensives. Analysons le risque d’une agression défensive suivant l’âge de l’enfant:


Chien et enfant ensemble

Il existe une règle absolue, quel que soit le chien. On ne laisse pas un enfant de moins de 3 à 5ans et un chien ensemble sans surveillance. C’est-à-dire qu’on ne quitte pas l’enfant pour prendre le téléphone dans une autre pièce, pour ouvrir la porte de rue, … On emporte l’enfant ou le chien avec soi mais on ne laisse pas le chien et l’enfant sans surveillance.

De même, on ne laisse pas un enfant jouer par terre à côté du chien alors que l’on regarde la télévision ou qu’on lit un livre, sans surveiller les deux compères. La vitesse de démar- rage et d’accélération d’un chien est telle qu’on n’a déjà peu de temps pour intervenir quand on surveille. Plus d’un pa- rent a retrouvé son enfant ensanglanté sans avoir rien vu ni entendu qu’au moment des pleurs de l’enfant ; et ces parents sont incapables de vous décrire ce qui s’est passé.


Le retour de maternité

On conseille bien souvent d’emporter les langes et les vêtements sales à la maison afin que le chien s’habitue à l’odeur de l’enfant avant que celui-ci n’arrive. C’est une bonne idée.

Cependant, il n’est pas recommandé de donner ces objets au chien pour qu’il joue avec, les lèche, les déchire, … Les vêtements et les langes de l’enfant sont des parties de l’enfant, ils portent son odeur et ils doivent être intouchables. Le but de cet apprentissage n’est pas de signaler au chien qu’il peut lécher et manger l’enfant mais de l’habituer à ses senteurs et à le respecter.


Les risques

Sans vouloir faire peur à personne, mais pour augmenter la prévention des risques de morsures d’enfants, il faut citer quelques chiffres. Une étude a été dirigée par le professeur Kahn en Belgique francophone en 2001 dans des services d’urgence de grandes villes et s’intéressait aux enfants de moins de 16 ans. Une autre enquête a été dirigée par le vété- rinaire Rudy De Meester en Belgique néerlandophone sur

  1. enfants de 3ème primaire (8 ans).

    Quelques chiffres

    Quelques chiffres de l’étude du professeur Kahn :

    • les morsures de chiens représentent 0,24% des cas présentés aux services d’urgence, soit près de 3,7 fois moins que les accidents de voiture et 3,3 fois moins que les brûlures.


Discussion et prévention

Un enfant (de 8 ans) sur vingt est mordu par un chien. Si le processus se répète chaque année, on peut calculer que plus de 50% des enfants seront mordus par un chien entre la naissance et l’âge de 20 ans, parfois plusieurs fois, et un certain nombre même sévèrement. Avec ce même calcul hypothétique, c’est un enfant sur 10 qui passera par le service d’urgence d’un hôpital pour morsure de chien.

La majorité des accidents se passent quand l’enfant est seul avec le chien. La prévention est simple : on ne laisse pas enfants et chiens seuls sans surveillance.

Des situations à risque sont les mouvements de l’enfant en direction du chien, ou l’envahissement des zones de sécurité du chien au moment du sommeil et du repas. Ici encore la prévention est aisée : on apprend à l’enfant à appeler le chien à soi et on ne le laisse pas aller vers le chien.

De nombreux accidents arrivent pendant le jeu avec le chien et il faut envisager que ces chiens perdent une partie de leur contrôle moteur par excitation.

La majorité des chiens qui mordent à la maison sont plus âgés que les enfants mordus, ce qui semble faire penser que le chien fut acquis avant la naissance de l’enfant. Il faut conseiller aux futurs parents de consulter préventivement un(e) vétérinaire (comportementaliste) afin de réaliser une meilleure prévention des accidents.

Comme 16 % des enfants sont mordus une nouvelle fois durant l’année, il est urgent de mettre en place une prévention secondaire, de consulter un(e) vétérinaire comportementaliste et de traiter le chien.

Seulement 2% des enfants ont consulté un psychologue. Ce chiffre est dramatique et montre le peu de conscience des parents pour les conséquences psychologiques d’une mor- sure. Ces conséquences ne doivent pas être minimisées. De nombreux enfants souffrent de troubles psychologiques post-traumatiques et devraient être obtenir un suivi psychologique.



Références

De Meester R., H. Laevens et alii. Dog aggression: an inquiry on the frequency of dog bites towards children in Flan- ders. Proceedings of the 8th ESVCE Meeting on Veteri- nary Behavioural Medicine, Granada 2nd of October.

2002.

Kahn A., Bauche P. et alii. Children victims of dog bites treated in emergency departments; a prospective study. Soumis à publication. 2002.


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