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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Les balades avec son chien ... ça s'organise avant de sortir !

En 2010-2011, Emmie, un chien Shiba Inu,  a accompagné le vétérinaire de guerre Troy Yocum de retour d’Irak sur 12681.6 km de marche en 16 mois à travers l' Amérique pour sensibiliser aux problèmes des anciens combattants. Yocum rapporte que Emmie était capable de marcher plus de 25 km par jour.

 

 
  Concernant les balades, le temps adapté est d’une minute par semaine de vie, bien que certains éducateurs canins ne soient pas très heureux de cette règle. Je pense qu’il vaut mieux respecter le temps de sortie de son chien afin de ne pas casser les autocontrôles que la chienne et l’éleveur ont posés, ceci tient lieu pour toutes les interactivités avec nos chiots, de même que les exercices ou le jeu !

 

Mais que veux dire une minute par semaine de vie ?

Votre chien a 10 semaines = 10 minutes de promenade. //  Votre chien a 6 mois (6x4 semaines) = 24 minutes de promenade.

Après un an, je suis d’avis que la durée dépendra de votre rythme de vie, on parle donc de maximum ceci ne veux pas dire qu’un chien de 7 mois doit absolument sortir 28 minutes à chaque promenade mais que cette demi-heure est une durée maximum.


Bien entendu, ceci peut être plusieurs fois à la suite pour autant que le chien se repose entre deux interactivités :

Je marche dix minutes jusqu’au parc, on se repose assis sur un banc et le chien dort dix à quinze minutes à mes pieds. Ensuite, le chiot joue avec ses amis pendant dix minutes et on fait une nouvelle pause de dix minutes avant de rentrer tranquillement à la maison. Comme le chiot a eu le temps de se reposer, nous n’avons pas un chien épuisé et ses capacités d’apprentissage ne sont pas diminuées malgré une sortie d’une heure.

 

Le rappel en 5 phases

 

Cette méthode sert à décomposer l’apprentissage du rappel d’un chien.

 

PHASE 1

Le chien est en position assise « au pied » (à gauche), laisse détendue (dans la main gauche détendue et pliée comme on nous le demande).

On place notre main droite en bas de la laisse, on demande au chien un « en face » (mouvement qui sera vissé), c'est-à-dire que le chien va venir se positionner en l’accompagnant de notre main droite dans un mouvement circulaire, sans oublier qu’en simultané nos jambes s’écartent.

Le chien est en face, on va le ramener à sa position de départ assis « au pied » à gauche.

On pose l’ordre « au pied », on place la main gauche en bas de la laisse en accompagnant de nouveau le chien dans un mouvement circulaire inverse, et les jambes se resserrent.

 

PHASE 2

Le chien est en position assise « au pied » (à gauche), laisse détendue.

La personne se positionne en face du chien, le plus près possible (jambes écartées).

La main droite va tenir la laisse (en-haut) et avec la main gauche, dans un mouvement circulaire, on va donner l’ordre au chien « au pied ».

Une fois que le chien est « au pied » on n’oublie pas de reprendre la laisse comme demandé de la main gauche.

 

PHASE 3

Le chien est en position assise « au pied » (à gauche), laisse détendue.

La personne se positionne en face du chien, le plus près possible (jambes écartées)

La laisse passe de la main gauche à la main droite, celle-ci pose la laisse par terre en mettant de suite le pied droit dessus (par sécurité si le chien venait à bouger).

On donne l’ordre au chien « au pied » et avec la main gauche on dirigera le chien dans un mouvement circulaire, tout en ramenant le chien à sa gauche.

Une fois que le chien est « au pied », on n’oublie pas de reprendre la laisse comme demandé de la main gauche.

 

PHASE 4

Le chien est en position assise « au pied » (à gauche), laisse détendue.

La personne se positionne en face du chien, le plus près possible (jambes écartées).

La laisse passe de la main gauche à la main droite, qui tiendra la laisse, on pose la laisse par terre en mettant tout de suite son pied droit dessus.

La personne recule d’un pas dit au chien « reste », d’une voix ferme.

Une fois que le chien est statique quelques secondes, on donne l’ordre au chien « au pied » et avec la main gauche on dirigera le chien dans un mouvement circulaire, tout en ramenant le chien à sa gauche.

Une fois que le chien se positionne on n’oublie pas de récupérer tout de suite la laisse avec la main gauche comme demandé.

 

PHASE 5

Le chien est en position assise « au pied » (à gauche), laisse détendue.

La personne se positionne en face du chien, le plus près possible (jambes écartées).

La laisse passe de la main gauche à la main droite, qui tiendra la laisse, on pose la laisse par terre.

La personne recule de 3 ou 4 pas (à déterminer selon les performances du binôme) en mettant les deux mains face au chien. Si le chien tente de bouger, les deux index peuvent être plus persuasifs (associés très souvent à une menace).

On donne l’ordre au chien « retour », « au pied », et avec la main gauche on dirigera le chien dans un mouvement circulaire alors que la main droite est dans le dos, tout en accompagnant le chien pour revenir à sa gauche.

Dès qu’il est à notre hauteur, on attrape rapidement la laisse avec la main gauche comme demandé.

 

 

Dans toutes ces phases d’apprentissage, il est important de prendre en compte qu’avec de jeunes chiens, les positions peuvent être facilitées si on recule, on se décale d’un pas sur le côté, mais surtout si on motive le chien au maximum.

 

IMPORTANT : Ne pas oublier de récompenser le chien dès que les résultats le permettent.

 

 

Le rappel au pied

 

Donnez-lui des raisons de revenir ! C’est bien ici que le chien fait preuve de son intelligence. Il ne reviendra que s’il le veut bien malgré tout conditionnement. S’il a décidé de ne pas revenir, il ne reviendra pas. N’en déplaise à M. Pavlov, le chien n’agit pas que de manière mécanique.

 

En effet, c’est l’un des ordres les plus difficiles à contrôler, car la réponse est complétement laissée à l’initiative du chien. Cet ordre ne deviendra vraiment efficace que lorsque vous aurez réussi à lui faire comprendre que vous êtes bien un super chef de meute. Bien sûr, nous nous occuperons de lui apprendre la signification de cet ordre et lui montrer que, si on l’appelle, ce n’est pas pour rien; il vaut mieux qu’il rentre. Et pour cela, un conditionnement ne suffit pas. Il faut, en plus, lui donner des bonnes raisons de revenir. Mais là encore, nous n’allons pas développer toutes les phases de cet apprentissage. Nous allons seulement voir comment devenir plus crédible. Lui faire comprendre l’importance qu’il doit donner à cet ordre, de première urgence.

Ce n’est pas le chien qui choisit la direction de votre promenade.

 

 

Sortir en balade commence avant d’être à l’extérieur !

 

Nombre de propriétaires de chiens ont tendance à considérer le début de la promenade dès l’instant où ils franchissent la porte de l’appartement ou la maison.  Or, la gestion de la sortie s’organise dès l’instant où elle celle-ci se dessine.

Dès l’acquisition d’un chiot, les préparatifs inaugurant ses premières promenades ont été (ou seront) les modèles de déroulements de toutes les sorties futures. Au contraire de l’humain qui distingue les deux situations, le milieu extérieur et le foyer dans lequel il vit sont pour le chien une même continuité (les relations et la manière dont elles sont organisées à l’intérieur, influencent grandement la facilité ou la difficulté d’une balade).

 

 

 

Avec un chiot

 

Exigez le calme, Peu avant de sortir et afin de ne pas avoir d’interminables sauts et/ou aboiements du chiot en direction de son collier ou de sa laisse quand il aura grandi, il est bon de s’accroupir afin de lui présenter avec bienveillance et neutralité les objets annonciateurs de la sortie qu’il adore. Et cela surtout sans initier et/ou nourrir l’état d’excitation du petit animal en le sollicitant trop avec des questions du genre : « Alors, on y va ? », « on va se promener ?» etc...

S’il est proposé au jeune chiot de sauter, aboyer, jouer avec la laisse et courir en tous sens, il aura tôt fait de se replonger dans cet état émotionnel devant le moindre signe rattaché à une sortie « possible ». Une initiation calme et apaisante de la promenade est donc à privilégier !

 

Avec un adulte  

 

Pour un chien adulte qui a déjà la « mauvaise habitude » de s’agiter comme un fou dès le moindre mouvement annonciateur de sortie, il y aura lieu d’adopter la plus grande neutralité et rester de marbre sans mot ni geste devant ses agitations, pour ne sortir qu’une fois le chien calmé.

(A noter que tous les « assis ! » et « pas bouger ! » hurlés en ces circonstances, ne sont pas productifs puisqu’ils ne font que retarder le moment où le même scénario « sportif » se réenclenchera, lors de la prochaine annonce de sortie).

A retenir qu’il ne suffit donc pas de vouloir « faire obéir » ou « corriger » un chien à l’extérieur, pour que ce moment qui n’était jusque-là qu’énervements et contraintes avant de sortir puisse devenir plaisir et détente.  

C’est une bonne organisation/gestion des interactions avec le chien au sein de la famille qui est en mesure de voir évoluer considérablement le déroulement des sorties.

 

Une fois dehors

 

Dès son plus jeune âge, de multiples facteurs peuvent retentir de façon défavorable sur l’équilibre psychique et comportemental d’un chien, pouvant le conduire à ne pas être le compagnon équilibré et confiant dont on rêve en balade.

Avoir un chien bien sociable avec ses congénères et les êtres humains, sans peur excessive ni surexcitabilité vis-à-vis d’un environnement urbain ou de campagne, est une promesse qui ne doit rien au hasard.

 

Pour réunir toutes les chances d'avoir un compagnon de balade équilibré :

 

·     Éviter l’achat d’un chiot dans un élevage où l’isolement en boxe ou chenil ne le prépare pas à être bien sociable, ni avec ses congénères, ni avec les humains. Toute nouveauté fait peur, et si un chiot n’a pas été très tôt suffisamment familiarisé aux « 2 et 4 pattes », il peut les craindre à l’âge adulte.

·     S’informer du possible retrait prématuré des chiots d’une portée à l’élevage. La mère n’a alors pas le temps d’initier ses petits aux codes sociaux qui régissent les échanges entre chiens, les conduisant plus tard à mal communiquer avec leurs congénères rencontrés en balade. 

·     Poursuivre la socialisation du chiot (entamée à l’élevage) et ce dès son acquisition, avec des sorties en zone urbaine ou de nature pour des rencontres multiples et variées.

·     Éviter les expériences traumatisantes d’un chiot en promenade, de sa 7è à sa 14è semaine. Un chiot doit faire toute nouvelle expérience ou rencontre de manière ludique et positive, car ce qui est vécu très tôt comme néfaste, laisse des traces parfois toute la vie.

·     Prendre l’aide d’un éducateur si l’on a vécu soi-même une expérience traumatisante avec un précédent chien. On néglige trop souvent l’impact de l’état émotionnel du propriétaire sur son chien qu’il « contamine » avec ses propres peurs.

 

A éviter : la solution la plus facile de ne plus promener son chien est parfois choisie par certaines personnes, les libérant ainsi du désagrément des sorties difficiles. Mais au même moment, la bonne socialisation de l’animal est réduite et ses possibilités individuelles de se confronter paisiblement au monde extérieur sont freinées encore un peu plus.  


En conclusion : tout se prévoit et s’organise depuis le plus jeune âge de l’animal, et sortir avec son chien n’est pas seulement une question de dressage comme il est souvent avancé... mais bien une question de relationnel dans la cohabitation elle-même !

 

Les sorties

 

Meneur ou suiveur ?

 

Lors de toute sortie, vous devez maintenir un contrôle permanent sur le chien, de manière à pouvoir le lâcher pour qu’il puisse s’ébattre en toute liberté, mais en sécurité. Le travail commence avant même de franchir la porte.

Premier effort à fournir : le faire asseoir pour accrocher la laisse au collier.

Puis, il doit rester immobile pour vous laisser passer la porte en premier.

Une fois la porte traversée, et en bout de laisse, vous pouvez l’appeler au pied.

Une fois dehors ou descendu de la voiture, il ne faut jamais le lâcher tout de suite, il pourrait s’emballer. On le laissera d’abord sentir des odeurs et n’en faire qu’à sa tête, mais toujours en laisse. Ensuite, on commencera un travail de champ visuel, pour s’assurer une bonne marche au pied, et ensuite seulement, on pourra le lâcher pour le faire marcher un moment à vos côtés en changeant souvent de direction. Il faudra aussi lui apprendre un mot comme « Va jouer » et qui sera toujours le même, pour lui signifier qu’il est en liberté et qu’il peut s’éloigner de vous. Il faudra le laisser s’ébattre, puis le rappeler souvent vers vous et le gratifier.

 

Mais vous devez quand même rester maître des directions à prendre.

Ne le suivez pas et, surtout, ne courrez pas derrière lui s’il semble s’éloigner. Mieux vaut changer de direction, disparaissez de temps en temps, affirmez toujours votre position de meneur en prenant les directions contraires à celles qu’il voudrait vous faire prendre, sinon vous en perdrez vite le contrôle.

 

Pour un chien dominant, on lui interdira d’uriner sur les coins de la maison, et même, tout au long de la ballade, sur des objets proéminents : arbres poteaux, etc… Si ce n’est pas une envie réelle, le marquage doit être interprété comme une extension de territoire, donc une mise en garde à tout chien qui viendrait à se promener dans le quartier. Du coup, il sera tenté de se bagarrer pour chasser de son territoire tous les chiens que vous rencontrerez lors de la promenade, ce qui le confortera dans sa place de dominant et de protecteur et qui pourrait même l’inciter à vouloir chasser des promeneurs qui s’approcheraient un peu trop.

 

Le chef, c’est vous ! Votre chien n’a aucune initiative à prendre. Vous contrôlez la situation sur votre territoire. A l’inverse, pour un chien soumis, voire craintif, ou un chiot, on l’encouragera à uriner dehors en le félicitant lorsqu’il s’exécute. En effet, bien des chiens peu sûrs d’eux n’oseront jamais uriner sur un territoire déjà marqué par un autre chien et attendront d’être rentrés à la maison pour faire un joli pipi sur le tapis persan, en toute sécurité.

 

Dans la nature, ce serait un affront au chien qui précédemment a pris le soin de marquer ce territoire qui est le sien. Là encore, vous contrôlez la situation. Il est sous votre protection, et pourquoi ne pas faire un petit pipi vous-même? En effet, ayant vous-même marqué ce territoire, il se sentira encouragé et en toute sécurité, sous votre protection et dans votre territoire.

Encore une fois, même si vous détestez les barbelés ou toute marque de propriété, lui voit les choses différemment, respectons sa manière de penser.

 


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