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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Les chaleurs du Shiba Inu

le cycle de la chienne

La puberté est marquée par l'apparition des premières chaleurs chez la chienne et par la capacité, pour celle-ci, à reproduire. Elles débutent généralement entre 5 et 12 mois.
Si la fécondité maximale n'est atteinte que vers les 2èmes, ou 3èmes chaleurs, aucune étude n'a encore pu démontrer les effets néfastes d'une reproduction très précoce.

 

Les chiennes seront ensuite en chaleurs selon un cycle plus ou moins régulier d'une durée moyenne comprise entre 6 mois et 1 an. Dans la nature, le cycle des chiennes sauvages est de 6 mois. Il semble que la domestication soit la cause de l'allongement de la durée du cycle de nos chiens.

 

Si certaines chiennes sont parfaitement régulières, d'autres sont totalement irrégulières avec des cycles qui pourront durer parfois 2 ans. Les chercheurs estiment que l'héritabilité génétique ((Génogramme )rôle plus ou moins important que la génétique va jouer dans la transmission d'un caractère) de la fréquence des chaleurs est de 35%. Ce chiffre est très important et signifie que la propension qu'a une femelle à transmettre son type de cycle sexuel est grande.

Facteurs ayant une influence sur les chaleurs.

L'âge:
Avec l'âge, la fréquence des chaleurs a tendance à diminuer. Elles s'espacent et deviennent plus discrètes, laissant parfois penser au propriétaire de la chienne que celle-ci n'en a plus. Mais il n'en est rien, une chienne âgée peut toujours être saillie et devenir gestante.

 

La saison:
Contrairement au loup, animal sauvage dont la reproduction est saisonnière, les chiennes reproduisent toute l'année, même s'il y a davantage de chiennes en chaleurs à la fin de l'hiver et au printemps.

 

Synchronisation des chaleurs en élevage:

Le botaniste suédois Carl von Linné (1707-1778) l'avait déjà constaté: des chiennes qui vivent ensemble ont tendance à synchroniser leurs chaleurs. Les chercheurs pensent que cela est dû à la sécrétion de phéromones. Ce sont des hormones odorantes émises par les femelles en chaleurs. Il est généralement admis qu'il s'agit là d'un héritage du loup (le chien descend du loup, cliquez ici pour en savoir plus). En effet, dans la nature seule la femelle dominante (appelée aussi femelle alpha) reproduit. Pour donner à la vie toutes les chances de continuer, les autres femelles de la meute se synchronisent par rapport à la femelle dominante et se trouvent alors dans un état de pseudo-gestation. Elles peuvent ainsi aider à élever les chiots, ou même remplacer la mère si celle-ci venait à mourir.

Les chiennes dans les élevages, ou en groupe, expriment au travers de la synchronisation ce besoin de protéger la vie qui va leur permettre de perpétuer l'espèce.
Les éleveurs s'en servent en mettant des chiennes dont ils attendent les chaleurs avec impatience en compagnie de chiennes déjà en chaleur afin de les déclencher.

Le phénomène inverse peut toutefois se présenter: des chiennes hyper soumises peuvent avoir leurs chaleurs inhibées en présence de chiennes dominantes.

 

 

Déclencher des chaleurs.

Lorsque les chaleurs tardent à venir, il est possible d'utiliser des anti-prolactines destinées à faire cesser les lactations nerveuses. Le principe est de stimuler la folliculogenèse et une ovulation. L'intervention ne peut se faire qu'en anoestrus tardif car pendant le metoestrus, le corps jaune inhibe l'axe hypothalamo-hypophysaire.
L'observation répétée de chaleurs précoces chez des chiennes traitées avec des inhibiteurs de la prolactine a conduit à étudier plus précisément l'effet de ces molécules sur l'intervalle inter-oestral.
Les essais réalisés utilisant de la Cabergoline, une molécule dérivée de l'ergot de seigle (Galastop), sont très encourageants: En traitant la chienne à raison de 5µg/kg pendant 3 semaines, on obtient 70% d'oestrus induit et un taux de fertilité dépassant 80%.
Une consultation chez le vétérinaire qui pratiquera un examen clinique rigoureux est nécessaire avant de déclencher les chaleurs. Il est bon, par exemple, de s'assurer que les chaleurs ne sont pas passées inaperçues.! Il vérifiera très certainement que la chienne ne souffre pas d'un trouble hormonal qui pourrait expliquer ce blocage du cycle.
Tout étant normal, une induction artificielle des chaleurs pourra être tentée.

 

 

Les différentes phases du cycle.

Quand apparaissent et disparaissent les chaleurs ?

Les chaleurs chez les chiennes correspondent à la période d’ovulation pendant laquelle la saillie est possible.

Chez la chienne, les chaleurs ont lieu tous les 6 mois en moyenne mais leur fréquence peut varier à la hausse ou à la baisse selon la chienne.
Au sein d’une même race, la fréquence des chaleurs peut être différente sans que cela ne soit préoccupant. Il est en revanche nécessaire que les chaleurs soient régulières traduisant une régularité dans le cycle sexuel.

La puberté et donc les premières chaleurs apparaissent en général vers l’âge de 7 mois. La puberté est en général plus précoce chez les chiennes de petite race et retardée (jusqu’à l’âge de 18 à 20 mois) chez les chiennes de grande race.
Les chiennes ne connaissent pas comme les êtres humains la période de la ménopause, durant laquelle les menstruations et l’ovulation stoppent.
Les chiennes ovulent donc toute leur vie même si leur fertilité diminue considérablement à partir de l’âge de 7 ou 8 ans.

Comment savoir si ma chienne a ses chaleurs ?

Pendant la période des chaleurs, vous pourrez noter un changement de comportement chez votre chien femelle. Cette dernière peut devenir très câline voire un brin collante ou, au contraire, devenir plus agressive. Les autres chiens femelles sont en général mal acceptés alors que la compagnie des mâles est plutôt recherchée, quitte à fuguer de votre domicile pour aller en retrouver un !
En dehors des changements comportementaux, ce sont les signes physiques et physiologiques qui vous indiqueront si votre chienne a ses chaleurs.

Pendant la première phase des chaleurs appelée pro œstrus, la vulve de la chienne gonfle et des pertes sanguines apparaissent.

Pendant la deuxième période des chaleurs durant laquelle a lieu l’ovulation – appelée œstrus – la vulve devient encore plus gonflée et les saignements diminuent jusqu’à s’arrêter complétement. C’est à cette période que la femelle accepte la saillie et qu’elle est susceptible d’être fécondée par un mâle.

La période des chaleurs dure en moyenne 3 semaines : une semaine pour la période de pro-œstrus et environ deux semaines pour la période d’œstrus. Cela dit, la deuxième semaine des chaleurs serait la période la plus propice à l’accouplement si vous souhaitez faire reproduire votre chienne.

 


 

Le cycle sexuel de la chienne est particulier dans le règne animal et la connaissance de ses spécificités permet à l’éleveur de comprendre quand sa chienne peut être correctement fécondée et quels sont les périodes clés à surveiller pendant une gestation ou lors d’une mise au repos de celle-ci.

 


1. La puberté ou apparition des premières chaleurs

La puberté de la chienne apparaît entre 6 et 24 mois avec une moyenne de 10-14 mois.
La taille de la chienne est le facteur crucial déterminant l’âge de la puberté : acquisition d’une croissance suffisante.
- 5 à 6 mois pour les races petites ou naines
- 6 à 8 mois  pour les races moyennes 12 à 15 pour les grandes races
- 18 à 24 mois pour les races géantes et les molossoïdes
A la puberté, la croissance de la chienne n’est pas terminée : sa fertilité est encore limitée et sa mise à la reproduction est fortement déconseillée.
L’aspect de la vulve est souvent différent entre une chienne impubère et une chienne déjà cyclée : point à regarder lors de suspicion d’absence de chaleur chez une chienne adulte.

 

Le cycle sexuel de la chienne est centré sur ses épisodes de chaleurs d’une durée moyenne de trois semaines. L’intervalle entre deux épisodes de chaleurs, dénommé interoestrus, varie de 4 à 13 mois avec une moyenne de 7 mois. 
Un facteur racial (et lignée dans une race) influe la durée de l’intervalle interoestrus : le Basenji ou le chien nu du Mexique sont cyclés tous les 12 mois tandis que de nombreuses chiennes de race Berger Allemand ou Rottweiler sont cyclées tous les 4 à 5 mois. La chienne doit être régulière dans la durée de son interoestrus.

 

2. Les différentes étapes du cycle sexuel (voir schéma 4)

La chienne présente quatre particularités :
- Elle ovule à chaque cycle
- Les ovules (ou ovocytes) ne sont fécondables que 2 à 3 jours après l’ovulation.
- La progestérone augmente avant l’ovulation
- Elle présente une période post-chaleurs fixe de deux mois sous imprégnation hormonale, qu’il y ait ou non gestation.

Le cycle se décompose en quatre étapes : proestrus (début des chaleurs), oestrus (phase des chaleurs où se déroule l’ovulation et de la fécondation), le métoestrus (phase de gestation ou de pseudo-gestation) et l’anoestrus (phase de mise au repos de l’appareil génital).

• Pro-oestrus : début des chaleurs
Durée moyenne 9 jours, variant de 3 à 17 jours
Attire les mâles mais n'accepte l'accouplement d’aucun mâle
Modifications physiques :
- Vulve oedématiée : gonflée et turgescente
- Pertes vulvaires sero-sanguinolentes : les pertes sont souvent abondantes et hémorragiques. Certaines chiennes présentent des pertes très discrètes (voir inapparentes).
- Modifications Hormonales : imprégnation oestrogénique important, progestérone basale (autour de 0).
- Frottis vaginal caractéristique
 
• Oestrus :   chaleurs et acceptation du mâle
Définition au début comportementale : « oistros » = acceptation du mâle. En pratique, la chienne n’accepte pas toujours d’être saillie qu’on lui a choisi.
Période où la chienne ovule et peut-être fécondée (formation de l’œuf embryonnaire) : fécondation possible pendant 2 à 3 jours après l’ovulation.
Durée Moyenne 9 jours, variant de 3 à 21 jours
Modifications physiques
- Les pertes vulvaires s ‘éclaircissent : de rosée à transparente. Certaines chiennes présentent toujours des pertes hémorragiques abondantes.
- Vulve toujours gonflée mais moins turgescentes (flétrissement)
Modifications Hormonales :
- Pic LH : hormone déclenchant l’ovulation
- Diminution de l’oestradiol et augmentation de la progestérone avant même l’ovulation. Permet de réaliser un suivi de chaleur précis (voir fiche suivi de chaleur)
Frottis vaginal caractéristique : cellules en « pétale de maïs »

 
• Metoestrus (ou diestrus) : période de vie des corps jaunes / période de gestation
Durée  57 jours à 65 jours
Période de vie des corps jaunes : correspond à la durée d’une période de gestation
La chienne refuse la saillie
Modifications physiques :
- Vulve reprend sa taille d’avant chaleur progressivement
- Gonflement du tissu mammaire : plus ou moins selon la gestation ou non
- Relâchement de la sangle abdominal en fin de métoestrus
- Présence de lait possible en fin de métoestrus
Modifications hormonales
Progestérone toujours élevée : caractéristique de cette phase.
Frottis : phase initiale quasi-identique au proestrus puis identique à un anoestrus.

 

• Anoestrus :
Phase de mise au repos de l’appareil génital 
Durée de  2 à 9 mois 
Modifications physiques :
- Non visible extérieurement
- Involution utérine : 70 jours chez la femelle gestante, 90 jours chez la chienne en post partum
- Modifications Hormonales : production basale des oestrogènes et de la progestérone
- Frottis d’anoestrus « caractéristique ».


 
3. L’ovulation de la chienne : une particularité

L’ovulation de la chienne est systématique à chaque épisode de chaleurs chez la chienne adulte.
L’ovulation se déroule en 6 à 24 heures (sur les deux ovaires) dans la période de l’oestrus.
60% des chiennes ovulent entre le 9ème et 10ème jour. 60% des chiennes sont prêtes entre le 12ème et 14ème jour.
Les ovules (=ovocytes) doivent finir de murir dans le tube génital (oviducte) après l’ovulation pendant encore 48 à 96 heures avant de pouvoir être fécondés.
• La chienne n’est pas fécondée le jour de l’ovulation mais 2 à 4 jours après. Le pic de fécondité (maximum de chances d’avoir des chiots et en nombre important) est 3 jours après l’ovulation.
A partir de 4 jours après l’ovulation, les ovules meurent et la chienne ne peut plus être fécondée (mais accepte encore la saillie = encore en chaleur)
 
La période d’acceptation de la saillie ne correspond pas toujours à la période de fécondation.


4. Accouplement


Long et caractéristique avec ancrage pendant 10 à15 minutes des bulbes érectiles de la verge du mâle dans la vulve de la femelle Cette adaptation physiologique empêche le reflux du sperme vers l'arrière après éjaculation qui ne manquerait pas de se produire compte tenu de l'anatomie de l'appareil génital externe de la chienne.
Sans cet ancrage, la fécondation est possible mais la prolificité directement liée à la concentration en spermatozoïdes sera diminuée.

 
 
5. Fécondation-Gestation


La fécondation a lieu dans l'oviducte. Dix jours plus tard les embryons parviennent dans l'utérus et l'implantation embryonnaire dans la muqueuse utérine sera réalisée entre  15 et 17 jours après la fécondation. Pendant cette période les embryons baignent dans un « lait uétrin », ils sont très sensibles aux toxines (médicaments, …).
La gestation est de longueur quasi-fixe, si on prend comme point de repère le jour de l’ovulation : 62 à 64 jours (dans plus de 80% des cas).
Si l’on prend la saillie comme point de repère, la durée de gestation est beaucoup plus variable : 57 à 70 jours dans les extrêmes.


Exemples :
Une chienne est saillie pendant l’œstrus mais trois jours avant l’ovulation : durée de gestation « apparente » de 66 jours
Une chienne est saillie en fin de chaleur (soit environ 6 jours après l’ovulation) : durée de gestation « apparente » de 57 jours
 
Remarque : la détermination du jour de l’ovulation permet de prévoir assez précisément le jour de la mise bas qui s’annoncerait difficile : chienne primipare, race à risque, …


Chaleurs atypiques

 
25 % des chiennes présentent des chaleurs différentes du schéma « type » :

• Chaleurs « silencieuses »
Non détectée en raison de manifestation très discrètes : vulve peu gonflée, absence de pertes, mâle non attirés.
Facteurs favorisants : chiennes d’appartement, isolement des congénères
Diagnostic : évaluation de la forme de la vulve, frottis vaginaux répétés, échographie ovarienne et/ou dosage de progestérone dans certaines périodes.
 
• Chaleurs « fractionnées » ou « split heat »
Début des chaleurs classique avec attirance des mâles et parfois acceptation de la saillie. mais arrêt brutal après 8 à 10 jours( sans ovulation) .et réapparition d'un cycle normal ( ovulatoire) 2 à 10 semaines plus tard
Parfois 2 ou 3cycles interrompus se succèdent
Très fréquent chez une jeune chienne au cours des premiers cycles : la chienne se règle il ne faut surtout pas administrer de traitements hormonaux (sans diagnostic réel de pathologie). On peut rendre définitivement infertile une chienne saine au départ.
 
 Chaleurs « persistantes »
Des chaleurs persistantes plus de 4 à 6 semaines sont anormales. Ceci est souvent évocateur d’un kyste ovarien (ou éventuellement d’une tumeur).
Un diagnostic est nécessaire en vue d’un traitement adapté.
 
• Chaleurs synchronisées
L'apparition des chaleurs sur chienne vivant en collectivité peut déclencher les chaleurs sur les chiennes vivant avec elle.
 
• Chaleurs inhibées
 Inversement, certaines chiennes vivant en collectivité et restant en anoestrus  ne tomberont en chaleur que si on les sort de la meute.


POINTS FORTS


Une chienne est en chaleur en moyenne tous les 6 à 7 mois. Il existe une variation individuelle. Ce qui compte c’est la régularité.
Les chaleurs durent en moyenne 3 semaines.
La période de fertilité optimale est de 48 heures : maximum de taux de gestation / maximum de chiots
60%  des chiennes sont prêtes à être saillies et fécondées entre le 12 et 14ème jour.
Une chienne peut refuser d’être saillie dans la bonne période : elle ne choisie pas son partenaire.
Certains mâles repèrent précisément la bonne période de saillie et de fécondation. La plupart des chiens acceptent de saillir pendant toute la durée des chaleurs ou de l’oestrus.
Une période de 2 mois d’imprégnation en progestérone est systématique après les chaleurs.
Une chienne met bas dans la majorité des cas 62 à 64 jours après le jour de l’ovulation : seul point fixe.


Le Pro-oestrus:

  • 1- Une zone du cerveau, l'hypothalamus, se met à sécréter une hormone nommée GnRH (Gonadolibérine).
  • 2- La GnRH stimule une autre zone du cerveau, l'hypophyse, qui va sécréter d'autres hormones, les gonadotropines, la FSH (Folliculo-Stimulating Hormone) dans un 1er temps.
  • 3- La FSH va agir sur les ovaires et entraîner le développement des follicules ovariens. Ceux-ci vont sécréter des oestrogènes, d'où la survenue des chaleurs. Le volume d'oestrogènes va augmenter au fur et à mesure que les follicules vont se développer.
  • 4- A leur tour, les oestrogènes vont stimuler l'hypophyse qui va alors libérer dans le sang une grande quantité d'une hormone appelée LH (LH pour Luteinizing Hormone). C'est le fameux pic de LH matérialisé sur le graphique ci-dessus par la courbe en vert.

L'Oestrus:

  • 1- Ce pic de LH va stimuler et faire éclater dans un délai de 48 heures les follicules ovariens.
    Le comportement de la chienne change et elle commence à devenir réceptive aux mâles. L'oestrus, du grec oistros qui signifie 'fureur', est de durée variable selon les chiennes. Certaines d'entre elles n'accepteront le mâle que pendant quelques heures, alors que d'autres l'accepteront pendant plusieurs jours.
  • 2- La rupture des follicules libère les ovocytes: c'est l'ovulation.
    Chez les chiens, les ovocytes libérés au moment de l'ovulation sont immatures. Ils doivent mûrir pendant 2 jours avant de pouvoir s'unir aux spermatozoïdes. Une fois mûrs, les ovocytes ont une durée de vie d'environ 2 jours.

Le Metoestrus:

  • Les chiennes ont ensuite pendant environ 2 mois, qu'elles soient saillies ou non, un fonctionnement hormonal identique. Elles sécrètent de grandes quantités de progestérone.
    En cas de gestation, le taux de progestérone s'effondre brutalement 12 à 24 heures avant la mise bas. Alors que chez la chienne non gestante, ce taux continue de décroître lentement.

L'Anoestrus:

  • La chienne entre ensuite en période de repos sexuel complet avant de recommencer un nouveau cycle.
    Il est à noter que la mue des chiennes colleys est dépendante de ce cycle. Généralement, la règle n'est pas absolue, une chienne mue 3 à 4 mois après ses chaleurs. Ce phénomène est lié à la nécessité absolue de protéger la vie...Une fois de plus. Lorsque les chiots naissent, la mère a besoin de toute sa fourrure pour protéger les petits. Une fois sevrés, les petits deviennent autonomes. Ils sont alors capables de se protéger des conditions climatiques. La mère n'ayant plus besoin de les protéger, peut commencer sa mue afin de renouveler sa fourrure.

 


 



Glossaire :

Ovule : cellule produite par l’ovaire qui va être pénétré par un spermatozoïde pour créer un œuf (un embryon = futur chiot)
Oviducte : organe entre l’ovaire et l’utérus, recueillant les ovules : lieu de maturation finale de l’ovule et de fécondation
Corps jaunes : structures présentent dans les ovaires après l’ovulation assurant le maintien de la progestérone pendant 2 mois après les chaleurs, qu’il y ait gestation ou non.
Œstrogène : hormone sécrétée principalement par l’ovaire. Produit à un taux élevé en début de chaleur.
Progestérone : hormone indispensable au maintien de la gestation. Sa chute annonce la mise bas en fin de gestation.

 


 

Le suivi des chaleurs

 

 

 

La période fertile chez la chienne se situe au 3ème et 4ème jour après l'ovulation. Les chiennes saillies avant cette période, ou après, ont plus de risques de ne pas être gestantes, ou d'avoir une portée peu nombreuse.
D'une manière générale, la croyance populaire place la bonne période pour une saillie entre le 10ème et le 13ème jour. A noter toutefois, qu'avec l'âge, la période fertile recule et se situe plutôt vers le 15ème, ou même 16ème jour.

 

Une étude réalisée par l'école vétérinaire d'Alfort portant sur 745 chiennes montre qu'effectivement 40% des chiennes sont prêtes pour une saillie entre le 10ème et le 13ème jour.

 

On peut déjà faire la remarque que cette plage journalière manque singulièrement de précision puisqu'elle s'étale sur 4 jours.
On peut encore remarquer qu'il reste très logiquement 60% des chiennes qui ne correspondent pas au planning type des 10ème et 13ème jours servant de repère à de nombreux éleveurs. 10% des chiennes ont été fécondées avant le 10ème jour et 50% après le 13ème jour.

La période optimale de fécondité.

Le pic de LH donne le signal de l'ovulation, nous l'avons vu dans la 1ère page de ce dossier.
En fin de pro-oestrus, les hormones femelles (oestrogènes) produites par les follicules ovariens stimulent l'hypophyse. En réaction celle-ci va libérer dans le sang une grande quantité de LH. C'est le pic de LH. Son effet est immédiat. Les follicules ovariens sont, à ce stade, remplis de liquide sous pression.
La décharge hormonale de LH va les faire éclater dans un délai de 48 heures libérant les ovocytes: c'est l'ovulation.
48 heures sont encore nécessaires pour permettre aux ovules d'arriver à maturité. Ils ont ensuite 48 à 72 heures de survie avant de dégénérer et mourir.

En résumé, chez la chienne la période optimale pour la fécondation se situe entre 2 et 5 jours après l'ovulation, quand les ovules sont mûrs.

 

Texte et crédit photos : Dr Xavier LEVY et Dr Philippe MIMOUNI du  Centre de Reproduction des Carnivores du Sud-ouest (CRECS)


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