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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Les parasites et leurs modes d’infestation

13 mars 2019 de Paolo Zambianchi

Vous avez des animaux de compagnie : chiens, chats, cochons d’inde, lapins, rats, mais aussi poneys, chevaux - la liste n’est pas exhaustive. Et bien eux aussi ont des animaux de compagnie, enfin c’est une façon de dire parce qu’à vrai dire, ils s’en passeraient bien. Ces animaux de compagnie, on les regroupe sous le nom de parasites.

Ectoparasites et endoparasites

Il y a les ectoparasites, ceux qui sont sur la peau et les endoparasites, soit ceux qui vivent dans le corps. Les parasites vivent au dépens de leur hôte, d’où la réflexion souvent entendue en consultation : mais ces petites bêtes à quoi servent elles, pourquoi existent-elles ?

En biologie cette question n’a pas de sens. Sur notre terre, là ou il y a de l’énergie, de la matière, il y a de la vie.  Sur l’herbe broutent des ruminants, qui se font manger par des lion. Et bien sur la peau, dans le foie, il faut croire qu’il y a assez de matière pour que la vie s’installe.

Et cela a des conséquences pour l’hôte (celui qui héberge les parasites, soit tout être du règne vivant). Les vieux chats, les animaux malades hébergent plus souvent des puces que les jeunes , ce qui aggrave encore leur état de santé. Dans la nature, cette pression de sélection favorise les jeunes et les animaux solides. Déparasités, nos animaux de compagnie ont une vie plus belle et plus longue.

Les poux broyeurs mesurent 1,5mm de long . La femelle pond une centaine d’œufs qui restent collés sur les poils .Avec leurs mandibules ils peuvent se nourrir de peau en la pinçant, ce qui fait mal.

 

Ectoparasites

Une autre catégorie de parasites, les ectoparasites, s’attrapent par contact direct. Ces sont les poux, les mallophages, les puces, la gale des oreilles, les aoûtats.

Une puce pond à longueur de journée des œufs qui tomberont sur le sol, il en sortira des larves qui vivront des mois entre les fentes des parquets, se nymphoseront et deviendront des puces. Le cycle peut durer des mois. Il faut lutter contre ces parasites par des mesures d’hygiène. Il faut aussi réagir au moindre soupçon pour que ces parasites n’aient pas le temps de s’installer.

Prévention et hygiène sont indispensables pour se protéger des ectoparasites.

En prévention, il existe des solutions naturelles, des huiles essentielles par exemple mais aussi d’autres substances qui dérangent les ectoparasites sans trop de nuisances aux propriétaires ou à l’environnement. Il existe aussi des produits chimiques qui tuent puces et tiques. Ces parasites ont toujours accompagné les hommes et leurs animaux et cela depuis la nuit des temps, seules de bonnes  mesures d’hygiène en viennent vraiment à bout.

 

Adulte, la puce du genre Ctenocephalides mesure 8mm. Elle se nourrit chaque jour si possible sinon elle peut rester 1 an sans manger

 

Parasitisme

Le parasitisme est défini par les relations biologiques entre deux protagonistes.  On découvre aujourd’hui que le parasitisme a encore d’autres effets. Chez les oiseaux, il pourrait favoriser une autre forme de sélection : la beauté du plumage  des mâles ! En effet les femelles recherchent des mâles en bonne santé, sans maladies et sans parasites si, en plus ils sont beaux  le choix n’en n’est que plus facile… Des chercheurs ont même émis l’idée que l’apparition de la sexualité  donc des mâles  pourrait être liée à la pression de sélection du parasitisme… Cela nous éloigne de notre sujet mais vous fera peut-être voir le parasitisme d’un autre œil ?

Etymologiquement le terme « parasite » est très ancien : il désignait dans la Grèce antique le prêtre qui allait récolter les offrandes  (« para » : à côté, « sitos » : blé ou pain ) que les notables destinaient aux temples et à leurs dieux. Ces prêtres en profitaient pour boire et se nourrir chez le donateur, ils devaient même en abuser parfois. Le bon sens et l’humour populaire ne les a pas ratés et par analogie le terme « parasitisme » désigne la relation biologique entre deux organismes, dont l’un se nourrit, se protège ou se reproduit au dépens de l’autre. Même les parasites ont leurs propres parasites .L’exposition au Musée de Zoologie de Lausanne, consacrée au parasitisme vous en dira plus

Pour survire, les parasites ont trouvé des astuces extraordinaires. Certains squattent des insectes, des mouches, des moustiques des tiques hématophages (qui se nourrissent du sang, de mammifères en général) et profitent du la piqûre pour changer d’hôte.


Le moustique tigre a été trouvé  au Tessin. En inoculant des vers à des  mammifères (chiens, hommes),  il les transforme en réservoir. Les moustiques suivants, en piquant, s’infesteront.

Leishmaniose et Dirofilariose

Dans la souris, le lièvre mais aussi le renard, le chat, le chien, l’homme etc, ces parasites ou leurs larves grandiront et pourront  même se reproduire dans différents organes. Ces maladies dites vectorielles (parce qu’elles utilisent un vecteur, un insecte ailé, une tique) sont en augmentation, spécialement dans les pays du sud de l’Europe.

Elles ont pour nom : la Leishmaniose, la Dirofilariose, transmises par des moustiques, l’Ehrlichiose, l’Anaplasmose, la Borréliose et l’Hepatozoonose, transmises par des tiques. Ces maladies sont graves, elles se soignent difficilement il faut surtout chercher à les prévenir en utilisant des  produits répulsifs et toxiques pour les vecteurs.

La prévention de ces maladies est difficile, mais on peut par exemple éviter de sortir son chien à la tombée de la nuit dans certaines régions. Les tiques aiment les lisières de  forêts. Au printemps et en automne elles sont particulièrement actives, moins en été lors des grandes chaleurs.


Nématodes

Et puis il y encore des parasites qu’il ne faut pas oublier, ce sont les vers, les vers ronds et les vers  plats

Les vers ronds appelés nématodes ont des cycles assez simples .La plupart se transmettent par les selles des animaux qui sont remangées par eux ou par des rongeurs et autres micromammifères ou même par des limaces. Ces proies mangées par des carnivores leur transmettront leurs parasites.

Il existe donc un réel danger d’infestation pour les chiens qui mangent tout lors leurs promenades ou reçoivent une nourriture crue, spécialement si cette nourriture est composée d’abats.

Dans ce cas, de bonnes mesures de prévention consistent en promenade de tenter d’empêcher les chiens de manger des crottes ou des cadavres de micromammifères. Le traitement peut se faire à l’aide de plantes, d’huiles essentielles par exemple. Ces produits empêchent des infestations.

Chez les chiens on rencontre souvent des ascaris : ces nématodes ont trouvé plusieurs astuces pour survire. Ils ont un cycle direct : les œufs qu’ils pondent par milliers chaque jour se mélangent aux selles, restent parfois collés à l’anus et le chien, le chat, en se léchant se réinfeste.

Les enfants, en caressant leurs animaux et en mettant leurs doigts à la bouche pourraient s’infester à leur tour. Une autre stratégie d’infestation qui leur réussit bien est de passer de la mère au fœtus dans la matrice, ou au petit par le lait maternel. Il est donc recommandé de vermifuger les petits une fois sevrés ou à la première vaccination.

Vers ronds adultes  de la famille des Ascaris visibles dans les selles après avoir vermifugé un chien.

 Certains nématodes ont choisi une autre façon de vivre.

La Dirofilaria immitis vit dans le sang et se fait transporter d’un organisme à l’autre par des moustiques. Dans le sang des mammifères, il peut devenir assez grand pour ne plus pouvoir circuler et se loger dans le cœur. Le tuer lorsqu’il a plus de 10cm est dangereux car il peut alors boucher des veines.

En raison du réchauffement de la planète, mais aussi de la plus grande mobilité des personnes et de leurs compagnons à quatre pattes, de nouveaux nématodes font leur apparition. La Dirofilaria repens, un autre filaire transporté par des moustiques, se loge dans la peau.

Un autre nématode, Angiostrogylus se loge dans les poumons et dans le cœur. Ce parasite encore rare en Suisse est probablement répandu par les renards qui envahissent nos jardins (à moins que nous ayons construit nos maisons sur leur territoire?) et qui mangent des limaces qui hébergent ces vers qu’elles ont trouvé dans des crottes de renard et la boucle est bouclée.

La détection des nématodes se fait en observant les selles. On peut y voir des nématodes adultes. Mais c’est  surtout par analyse des selles qu’on détecte des œufs ou des larves.

Dr. med. vet. Michel Fellrath, vétérinaire et biologiste, Cernier, 19.10.2016




Les parasites internes, également appelés endoparasites, sont de petits organismes (essentiellement des vers et des protozoaires) qui vivent dans le corps des animaux de compagnie (au niveau de l’intestin, du cœur, des poumons, etc.).

 

Certains parasites sont très fréquents en Europe et peuvent être dangereux pour l’animal, mais également pour son propriétaire. En effet, ils peuvent être transmis à l’homme (on parle alors de zoonose) chez lequel ils peuvent provoquer de graves maladies.

 

Les lésions provoquées chez l’animal peuvent varier de lésions relativement bénignes à des affections graves pouvant entraîner la mort de ce dernier. L’administration de médicaments appropriés visant à prévenir les infections parasitaires reste la pierre angulaire des soins à apporter à un animal et contribue également, dans certains cas, à prévenir les maladies parasitaires chez l’homme.

 

Les vers sont les endoparasites les plus courants chez les animaux de compagnie et ces infestati cons parasitaires sont les plus fréquentes et les plus critiques chez les chats, les chiens et les hevaux. Il existe deux catégories principales de vers qui touchent les animaux de compagnie: les ténias et les ascaris.


Le ténia ou les cestodes (classification Plathelminthes phylum, classe des cestodes), dont les différents segments se tiennent ensemble comme une chaîne, peut atteindre une longueur considérable dans l'intestin de son hôte. Si les segments sont excrétés, ils sont parfois visibles dans les selles ou sur le pelage près de l'anus. Ils se reproduisent dans divers hôtes, tels que chez les puces, qui agissent comme des transmetteurs efficaces du ténia

Les vers ronds ou nématodes, (classification Nemathelminthes phylum, classe des nematoda), comme l’ ascaris commun et les ankylostomes, sont également inquiétants pour la santé. L'infestation par les vers ronds se fait par l'ingestion d'œufs infectieux (l’ascaris commun), les larves infectieuses (les ankylostomes), ou par la pénétration active des larves à travers l'épiderme (les ankylostomes). Toutefois, le lait de la mère peut également avoir des vers ronds lorsque les larves en sommeil deviennent actives et atteignent les glandes mammaires.


Les effets nocifs des infestations parasitaires

Les vers sont peut-être là, mais vous ne pouvez pas toujours les voir. Les symptômes de la maladie dépendent des défenses de l'animal infecté et l'étendue de l'infestation. Elles vont de la mauvaise santé générale avec un pelage terne et des vomissements occasionnels à un système immunitaire affaibli par la perte massive de sang suivie d’une anémie et d’une obstruction intestinale. La mort peut être occasionnée.


La prévention du vers et son contrôle.

Contrairement aux animaux d'élevage, des mesures de contrôle pour les animaux de compagnie sont souvent inadéquates .Mais à la lumière des conséquences des infestations par le ver, il est maintenant facile de comprendre pourquoi les vétérinaires recommandent que les chats, les chiens et les chevaux soient vermifugés régulièrement (au moins quatre fois par an: pour plus de détails voir les chapitres spécifiques). L’anthelminthique à large spectre est efficace contre tous les vers ronds et les ténias, il est administré une fois à chaque vermifuge. Dans le cas d'un risque élevé de ténias, un traitement supplémentaire en particulier pour les ténias peut parfois être nécessaire.. Les jeunes animaux, les animaux allaitant et les femelles enceintes doivent être vermifugés selon un programme spécifique.

Les parasites externes ou ectoparasites englobent de nombreux arthropodes parasites qui appartiennent à la famille des acariens (tiques et gales) ou des insectes [puces, poux broyeurs et poux suceurs, moustiques, mouches et phlébotomes (mouches des sables)].

 

Les acariens

Les acariens provoquent des problèmes cutanés et des démangeaisons. Différentes sortes d’acariens peuvent contaminer votre chien :

Gale des oreilles : les acariens rampent dans les oreilles et provoquent des démangeaisons.

Acarus : creusent des galeries sous la peau et provoquent de fortes démangeaisons.

Les cheyletiella : s’installent souvent dans les poils qu’elles abîment. Elles provoquent parfois une chute des poils et des démangeaisons.

Les démotex : se nichent dans la peau et entraînent dans certains cas des démangeaisons et des plaques sans poil. Il arrive que le chien ne présente aucun symptôme.

Les signes cliniques liés à une infestation ectoparasitaire dépendent de la nature et de l'espèce du parasite externe impliqué. Parmi les symptômes associés à certains parasites externes (puces, acariens, tiques, etc.), citons les éléments suivants :

grattage, démangeaisons et frottement.

l'animal se mordille suffisamment fort pour entraîner des plaies ouvertes.

perte de poils.

pelage terne.

En présence de ces signes, il convient de consulter votre vétérinaire.

Il est également possible que votre animal ne présente aucun signe d'infestation ectoparasitaire (comme la présence d'une tique, par ex.) ou le seul signe peut être la présence d'une tique accrochée à la peau de votre chien : elle doit être rapidement retirée afin d'éviter la transmission de maladies.

Votre chien peut également présenter des signes cliniques de maladie systémique transmise par les tiques ou les mouches des sables (babésiose, ehrlichiose, leishmaniose, etc.) En présence de signes cliniques, il convient de consulter votre vétérinaire.


Il existe de nombreux parasites externes chez le chien et le chat. Les puces sont les parasites externes les plus fréquents chez les animaux de compagnie. Une infestation par les puces est désagréable pour l'animal et son maître (consulter la section dédiée aux puces).

Les tiques sont des arthropodes qui se nourrissent du sang de leur hôte et peuvent entraîner une infection locale si elles ne sont pas correctement retirées, ou transmettre des maladies.

De nombreux acariens (responsables de la gale notoedrique, sarcoptique et otodectique), les cheyletielles et les acariens du genre Demodex ou Trombicula peuvent également entraîner des maladies chez le chien et le chat. Certains de ces parasites externes sont transmissibles à l'homme et les maladies ainsi contractées sont appelées zoonoses.

La suspicion clinique est confirmée après divers examens dermatologiques de routine, comme l'examen des poils, le prélèvement sur lame à l'aide d'un ruban adhésif ou de raclages cutanés effectués à la clinique vétérinaire.

Il est important de traiter les parasites externes car :

ils peuvent entraîner des lésions cutanées.

ils peuvent induire des réponses immunopathologiques (dermatite allergique aux piqûres de puces).

ils peuvent transmettre d'autres organismes responsables de maladies (maladies transmises par les tiques, par ex.).

ils peuvent être transmis à l'homme (gale, par ex.).ils peuvent avoir un impact sur la relation entre le propriétaire et son animal.le fait de les traiter contribue à maintenir l'animal en bonne santé.

Le traitement contre les ectoparasites dépendra de la nature et de l'espèce du parasite impliqué. Le traitement requis pour éliminer le parasite varie d'un parasite à l'autre. Si votre chien a une tique, la meilleure chose à faire est de l'emmener chez le vétérinaire qui pourra la retirer correctement. Il pourra s'assurer que toutes les pièces buccales de la tique ont pu être enlevées car dans le cas contraire, elles peuvent entraîner une infection.

La prévention contre les ectoparasites est essentielle. L'utilisation régulière de produits anti-tiques et anti-puces reste le moyen le plus simple de réduire le risque d'infestation par les tiques et les puces. Les traitements médicamenteux permettent de traiter de manière efficace les infestations existantes et éviter qu'elles ne réapparaissent. La plupart des traitements pour chiens et chats sont disponibles auprès de votre vétérinaire qui pourra vous donner de plus amples informations et vous conseiller sur la santé et le bien-être de votre animal, ainsi que sur la conduite à tenir pour prévenir une potentielle reinfestation parasitaire.



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