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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Les vaccins


Une confusion est souvent faite entre sérum et vaccin. Le vaccin pour chien protège l’animal contre les principales maladies du chien, souvent virales, en stimulant l’organisme pour fabriquer des anticorps qui seront utilisés en cas d’infection par la maladie en question.

Le sérum est une injection d’anticorps rapidement détruits par le corps et qu’il faudra donc renouveler.

Certains chiots reçoivent, avant 2 mois, des sérums contre la maladie de Carré, par exemple, mais il faudra quand même les vacciner à partir de 2 mois, en faisant deux injections successives, car l’injection du sérum n’est pas la primo-vaccination.

Attention : un animal n’est protégé contre une maladie que quinze jours après la deuxième injection. La primo-vaccination comprend, en effet, deux injections à un mois d’intervalle. En rappel annuel, l’effet est immédiat.

Les vaccins pour chien peuvent être associés sans danger et les réactions vaccinales sont rares. Il est inutile de vacciner un chiot avant 2 mois car son système immunitaire n’est pas assez développé pour assurer la fabrication d’anticorps (sauf pour la parvovirose, contre laquelle on vaccine les chiots dès 5 à 6 semaines dans les élevages).

Les vaccins recommandés

On les appelle « CHLRP » : maladie de Carré, hépatite, leptospirose, rage et parvovirose. Il existe aussi un vaccin contre la piroplasmose, maladie parasitaire transmise par les tiques, mais il n’est pas fait systématiquement.

Ces vaccins se font à partir de 2 mois, sauf celui pour la rage qui se fait à partir de 3 mois. Les rappels se font un mois après, sauf pour la rage qui ne nécessite qu’une injection. Mais, pour tous les vaccins, il existe un rappel tous les ans.

Si l’on veut que l’organisme du chien contienne en permanence des anticorps, les injections de vaccins doivent être pratiquées jusqu’à la fin de sa vie.

La vaccination antirabique est la seule obligatoire sur le plan législatif pour le passage des frontières, les expositions, la résidence dans des départements contaminés, le séjour dans les campings…

Mais tous les vaccins seront demandés pour mettre l’animal en pension

Alors, pourquoi vacciner votre chien ?
La vaccination est un acte de prévention contre certaines maladies virales, bactériennes et parasitaires qui peuvent être mortelles. Cette vaccination stimule les défenses immunitaires de l’organisme et permet de résister aux agents infectieux. Un chien peut se contaminer par les selles, les urines, les jetages (morve), les postillons et par l’intermédiaire des parasites externes (puces, tiques et moustiques).

Contre quelles maladies vacciner ?
Voyons maintenant quelles sont les principales maladies du chien contre lesquelles vacciner ? Les principales maladies virales sont :
-la maladie de carré (fièvre, trouble respiratoire, digestifs, oculaires ……)
-la parvovirose (gastroentérite hémorragique) ;
-la toux du chenil (trachéobronchite contagieuse) ;
-l’hépatite de rubarth (atteinte hépatique grave, fièvre et gastroentérite)
-et la rage.

Il est aussi possible de vacciner contre les bactéries telles que la leptospirose (gastroentérite hémorragique, jaunisse, atteinte rénale) et les parasites transmis par les tiques (piroplasmose, maladie de lyme par exemple).

Quel est le protocole vaccinal ?
Enfin, le protocole vaccinal est de faire pratiquer par votre vétérinaire 2 à 3 vaccins à 3 à 4 semaines d’intervalle lors de la primovaccination (qu’il s’agisse d’un chiot dès l’âge de 7 semaines ou d’un adulte) puis le rappel vaccinal est à renouveler tous les ans.


A partir de deux mois, on peut faire vacciner son chiot contre les principales maladies du chiens. Selon les conditions de vie de votre animal, vous devrez, avec l’aide de votre vétérinaire, estimer avec quels virus votre chien pourrait être en contact.


Rage

La rage est une maladie connue depuis l’Antiquité. Elle a sévit en France jusqu‘au début des années 2000. En 2001, grâce à de larges campagnes de vaccination des renards et des chiens, la France a été déclarée indemne de rage. Mais depuis 2008, elle a perdu ce statut pour deux ans, suite à la contamination d’une chienne en France à partir d’un autre chien enragé, revenant du Maroc.

Cette maladie mortelle, transmissible à l’Homme, sévit encore à nos frontières (Maghreb, Europe de l’Est) et provoque la mort de plus de 55 000 personnes par an, surtout des enfants. La Russie, la Chine et l’Inde sont particulièrement touchées.

Quels sont les animaux exposés ?

La rage est une zoonose mortelle : cette maladie d’origine virale, due à un Lyssavirus, est transmissible de l’animal à l’Homme. Elle touche de nombreux mammifères, notamment le chien, le renard, et la chauve-souris.

Les chiens, lorsqu’ils ne sont pas vaccinés, peuvent, quels que soient leur race ou leur âge, être contaminé par un animal enragé et attraper la maladie. Toutefois, la rage est aujourd’hui très rare sur le territoire français.

Seules des circonstances particulières peuvent conduire à une contamination :

Il est possible de soigner la rage après une morsure contaminante, mais dès que les symptômes apparaissent, la mort survient de façon inévitable.

Comment se transmet la rage ?

La rage est transmise par la morsure d’un animal infecté, y compris avant que ce dernier ne présente le moindre symptôme. La salive contient en effet une grande quantité de virus, qui sont injectés lorsque l’animal enragé mord sa victime. La contamination peut se faire également par griffure, ou léchage de la peau par un animal enragé. Le chat est également sensible à la rage et peut la transmettre. La transmission d’un homme à l’autre n’est en revanche que très rare.

Le virus de la rage

Le virus rabique est membre de la famille des Rhabdoviridae. Cette large famille comprend des virus animaux, insectes compris, mais aussi des virus infectant des végétaux. Il appartient au genre Lyssavirus, qui sévit partout dans le monde.

Le virus rabique est fragile et donc peu résistant dans l’environnement. Il est sensible à la lumière, à la chaleur (donc détruit par la cuisson) et à l’oxygène de l’air. La salive d’un animal enragé ayant souillé un objet reste donc peu de temps dangereuse.

Le virus rabique est neurotrope : il modifie le fonctionnement du système nerveux. Il perturbe les neurones, notamment ceux qui régulent l’activité cardiaque ou la respiration. Après quelques jours à quelques mois d’incubation (période sans symptôme), le chien atteint développe une inflammation/infection du cerveau, appelée encéphalite, qui évolue vers la mort en quelques jours.

Signes cliniques

La période d’incubation de la rage, c’est-à-dire comprise entre la morsure et l’apparition des symptômes, varie de 9 jours à plus d’un an.

Ce délai est dû à la migration du virus du site initial d’entrée dans l’organisme jusqu’à la moelle épinière ou au cerveau.

Trois phases peuvent être distinguées lors de rage dite « furieuse » :

Première phase: inflammation locale au site d’entrée du virus, suivie de fièvre, puis changements discrets d’humeur et de comportement. Par la suite, les pupilles se dilatent et les réflexes oculaires ralentissent. La voix de l’animal se modifie.

Seconde phase: agressivité, problèmes de coordination, désorientation, crises convulsives, salivation augmentée et photophobie (sensibilité exacerbée à la lumière).Le chien fugue, mord tout être vivant croisant son chemin et avale toutes sortes d’objets.

Troisième phase:  parésie générale (difficultés à se mouvoir et à coordonner ses mouvements), puis paralysie débutant par le train postérieur ou les mâchoires, avant de se généraliser. La mort survient en 4 à 5 jours en moyenne par paralysie des muscles respiratoires.

La forme paralytique se résume à une paralysie survenant d’emblée ou juste après une courte période d’inquiétude ou de tristesse. La paralysie des muscles de la mâchoire inférieure ne permet pas la morsure. On parle de « rage muette ». L’issue est la même : la paralysie se généralise et l’animal meurt en 2 à 3 jours.

Les animaux sauvages, lorsqu’ils sont atteints, présentent un comportement modifié et perdent leur prudence à l’égard des hommes. Les espèces nocturnes, comme le renard ou les chauves-souris, sortent en plein jour pour se rapprocher des habitations. Ils attaquent parfois les animaux domestiques. Les chauves-souris peuvent même mordre des êtres humains, ce qui est plus rare dans le cas des renards.

Diagnostic de la rage

Les symptômes de la rage peuvent être très discrets et peu spécifiques, ce qui rend le diagnostic extrêmement délicat. Un animal suspect de rage sera impérativement être mis en observation par le vétérinaire et des précautions rigoureuses sont indispensables au moindre doute : contact avec un animal au comportement anormal, agressif, et/ou importé d’un pays à risque (Maghreb, Europe de l’Est en particulier), morsure par un animal dont la provenance et le statut vaccinal sont inconnus.

Le diagnostic de certitude s’appuie sur des examens de laboratoire pratiqués à l’Institut Pasteur, après la mort de l’animal.

Traitement, Prévention et contrôle

Après l’apparition des symptômes, aucun traitement n’est efficace et l’animal doit être euthanasié.

La prévention de la maladie impose de prendre des précautions de bon sens, comme éviter les contacts entre les animaux domestiques et les renards blessés ou qui manifestent un comportement anormal. Il est également impératif de ne pas manipuler les chauves-souris, d’autant plus qu’il s’agit d’animaux protégés (il est absolument interdit de les détruire).

La vaccination constitue évidemment un moyen très efficace de protéger les chiens. La première injection s’effectue impérativement après l’âge de 3 mois, sur un chien identifié, et des rappels réguliers sont nécessaires. Un passeport est alors délivré.

Cette mesure est obligatoire lors de voyage à l’étranger. Pour certains pays, comme le Royaume-Uni, la Suède, l’Irlande ou Malte, une prise de sang et un dosage sérologique sont demandés. Cet examen est pratiqué par le vétérinaire, au moins un mois après l’injection vaccinale, et plus de 3 à 6 mois avant le voyage.

De même, l’importation de chiots en provenance de l’étranger est soumise à des règles précises et il importe de se renseigner auprès des ambassades ou des consulats des pays concernés.
Les personnes qui contreviennent à ces règles, en rapportant des chiots ou des chatons cachés dans leurs bagages s’exposent à des risques gravissimes et à des sanctions sévères.

Il est vital de continuer à maintenir une pression vaccinale importante et de protéger les chiens. En effet, seule une telle vigilance permet à la France de résister à la pression infectieuse des pays voisins et d’éviter que les cas de rage estivaux rencontrés de manière sporadique n’aient des conséquences encore plus dramatiques.

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Maladie de Carré

La maladie de Carré a été décrite en 1905 par le vétérinaire Henri Carré, à qui elle doit son nom. Fréquente dans les élevages, où elle affecte surtout les chiots, elle est connue depuis des siècles.

La maladie de Carré est une maladie très contagieuse, due à un virus proche de celui de la rougeole de l’Homme (paramyxovirus). Elle peut provoquer des signes cliniques peu marqués chez certains chiens, mais être mortelle chez d’autres, en particulier chez les chiots. La vaccination a permis de réduire considérablement l’incidence de la maladie au cours des dernières décennies. Toutefois, il existe toujours des cas en France. Dans certains pays, comme en Finlande, la maladie tue de nombreux chiens. Il n’existe pas de traitement spécifique car les antibiotiques n’agissent pas sur les virus.

Comment se transmet la maladie de Carré ?

L’infection se produit principalement par l’intermédiaire d’aérosols, c’est-à-dire de petites particules transportées dans l’air : lorsqu’un chien éternue, il peut transmettre le virus, de même qu’au moment d’un contact rapproché avec un autre chien, « nez-à-nez ». La période d’incubation (durée qui précède l’apparition des signes cliniques) peut durer jusqu’à trois semaines. Le virus ne survit pas facilement dans l’environnement et est détruit par les désinfectants usuels.

Le virus de la maladie de Carré

Le virus de la maladie de Carré est un virus de grande taille de la famille du virus de la rougeole. Certaines souches du virus sont plus pathogènes (c’est-à-dire dangereuses) que d’autres. Cependant, la vaccination protège contre toutes les souches.

Quels sont les signes de maladie de Carré ?

Le chien atteint par le virus de la maladie de Carré présente d’abord une poussée de fièvre, qui dure de 24 à 48 heures. Les premiers signes de la maladie sont des symptômes respiratoires : écoulements oculaire et nasal (les yeux et le nez coulent), éternuements, toux. Ensuite, une grande fatigue, une perte d’appétit, puis des vomissements et des diarrhées peuvent être observés. Dans les derniers stades de la maladie, les chiens peuvent présenter un épaississement cutané au niveau de la truffe et des coussinets (on parle d’hyperkératose). Des signes neurologiques, comme des difficultés à se déplacer (parésie), une démarche anomale, des tremblements, etc..peuvent aussi apparaitre. Les chiens qui survivent présentent parfois des complications et des séquelles, par exemple des crises convulsives (épilepsie).

Comment le vétérinaire peut-il diagnostiquer la maladie ?

Votre vétérinaire peut suspecter la maladie de Carré si, lorsqu’il lui est présenté, le chien présente des symptômes respiratoires, digestifs, neurologiques et /ou dermatologiques. En fonction de l’historique vaccinal et de l’examen clinique qu’il va effectuer, il décidera éventuellement de faire une analyse de sang pour confirmer le diagnostic.

La maladie de Carré est un vice rédhibitoire, c’est-à-dire propre à faire annuler la vente d’un chiot si la maladie se déclare dans les 8 jours qui suivent l’achat.

Comment prévenir la maladie de Carré ?

Il est important de faire vacciner votre chien contre la maladie de Carré, conformément aux recommandations de votre vétérinaire. Les chiots dont la mère est vaccinée disposent d’anticorps qui les protègent de l’infection pendant les premières semaines de vie. Le risque survient lorsque la quantité des anticorps maternels diminue. A ce moment-là, le chiot doit être vacciné pour que son système immunitaire apprenne à se défendre contre le virus.

Même si des perfusions et de nombreux médicaments permettent d’aider le chien à guérir, il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie de Carré. La meilleure protection contre ce virus souvent mortel reste donc la vaccination.

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Parvovirose

Cette maladie est provoquée par un virus, le parvovirus canin. Fréquent, il est aussi extrêmement résistant. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes : des mois, voire des années.

La parvovirose a été observée pour la première fois chez le chien en 1978, en Europe et en Amérique. Des milliers de chiens en sont morts avant qu’un vaccin ne soit disponible. A l’heure actuelle, bien que l’on n’observe plus de telles épidémies, la parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés. Elle est aussi la cause la plus fréquente de mortalité des chiots en élevage, principalement en période de sevrage. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Ils sont souvent graves, voire mortels. Il est donc vital que votre chien soit protégé contre cette maladie.

Quels sont les animaux à risque ?

Tous les chiens non vaccinés présentent un risque élevé de déclarer une parvovirose. Cette maladie touche aussi fréquemment les chiots en élevages, notamment lors de la période critique, au cours de laquelle le chiot n’est plus protégé par les anticorps transmis par sa mère. La malnutrition ou l’affaiblissement des chiots par des parasites digestifs ou par d’autres maladies est un facteur favorisant. Certaines races, comme les Rottweilers, sont aussi probablement plus sensibles . La maladie touche donc les chien de tous âges, mais elle est plus fréquente chez les chiots de moins d’un an.

La parvovirose est un vice rédhibitoire : le certificat de suspiçion du vétérinaire doit être établi dans les 5 jours suivant la vente du chiot et l’action mise en œuvre dans les 30 jours.

Comment se transmet la parvovirose ?

Les principales sources d’infection sont les excréments des chiens infectés. Le parvovirus peut persister très longtemps dans l’environnement : jusqu ‘à 6 mois, voire plus, à la surface des murs ou des sols même bien nettoyés. Il peut être transporté sur les vêtements, les semelles de chaussures ou le pelage des animaux (pendant plusieurs mois), avant d’être à l’origine de nouvelles contaminations.

Le virus de la parvovirose canine

La parvovirose est due à l’infection par le parvovirus canin de type 2 (ou CPV-2 pour Canine Parvo Virus. Il est apparenté au virus du typhys chez le chat. C’est un virus très contagieux. A l’heure actuelle, en France, il en existe plusieurs souches : CPV-2a, CPV -2b et CPV -2c, ce dernier ayant été identifié en 2001. Ce virus est transmis par contact nasal ou buccal avec des matières fécales ou les zones infectées. En 3 ou 4 jours, même avant l’apparition de signes cliniques, le parvovirus être éliminé dans les selles d’un chien infecté et contribuer à ce que la contamination se poursuive.

Quels sont les signes de la parvovirose ?

La période d’incubation de la parvovirose est généralement de 4 à 7 jours. La forme classique est une gastro-entérite sévère.

Les signes cliniques classiques sont la fatigue, le refus de boire et de s’alimenter, des vomissements ainsi qu’une diarrhée intense, hémorragique et nauséabonde, associée à une douleur abdominale. Le chien est prostré, très abattu. Une déshydratation grave s’installe rapidement, ainsi qu’une déficience du système immunitaire, conduisant à la mort. Chez certains chiots, une atteinte du cœur peut provoquer une mort subite. Chez d’autres chiens, la guérison survient en quelques jours, deux semaines au maximum. Chez les chiots, l’issue est fatale dans un cas sur deux.

Comment prévenir la parvovirose ?

Il n’existe pas de traitement spécifique de la parvovirose canine car les antibiotiques ne sont pas eficaces sur les virus. Lorsqu’un chien est atteint, le vétérinaire peut administrer des perfusions et des médicaments anti-vomitifs et anti-diarrhéiques. Une hospitalisation de plusieurs jours est parfois nécessaire. C’est pourquoi il est important de s’assurer que son chien est vacciné dès son plus jeune âge. Ensuite, il faudra veiller à maintenir sa protection vaccinale à l’âge adulte en faisant faire des rappels chez votre vétérinaire. Le parvovirus étant très resistant dans le milieu extérieur, tout animal qui excrète le virus contamine non seulement l’environnement mais est aussi, indirectement, à l’origine de la contamination d’autres animaux.

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Hépatite de Rubarth

L’hépatite de Rubarth est une maladie infectieuse qui touche le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. On l’appelle aussi hépatite contagieuse canine ou hépatite infectieuse canine. Elle n’est pas très fréquente mais elle peut être très grave : dans certains cas, elle conduit à la mort du chien en quelques heures.

Quels sont les animaux exposés?

Les chiens sont le plus souvent affectés dans leur première année de vie, mais les chiens non vaccinés de tout âge sont sensibles à la maladie. L’hépatite de Rubarth est un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d’action en rédhibition de 30 jours).

Comment se transmet l’hépatite de Rubarth ?

Cette maladie se transmet par contact direct avec un chien atteint, ou indirect avec de l’urine infectée, de la salive ou des matières fécales. De plus, les chiens guéris d’une telle affection peuvent contaminer d’autres chiens pendant plus de six mois, alors qu’ils ne présentent plus aucun symptômes. Les jeunes chiots y sont particulièrement sensibles. Le virus est relativement résistant et peut survivre plusieurs semaines ou mois dans des conditions d’environnement favorables.

Le virus de l’hépatite de Rubarth

L’hépatite de Rubarth est due à un adénovirus de type 1 (CAV -1), que l’on trouve partout dans le monde et qui infecte la plupart des canidés, bien que certaines espèces, comme le chien domestique, soient  plus sensibles que d’autres.

Signes cliniques

Les signes cliniques apparaissent après une période d’incubation de 4 à 9 jours.

Lorsque le virus entre dans l’organisme, il passe dans le sang puis contamine des organes comme le foie, la rate, les reins, les poumons, le cerveau.

Il entraîne une destruction des cellules du foie et donc des symptômes d’hépatite.

Les symptômes les plus fréquents sont:

– de la fièvre, de la fatigue
– une perte d’appétit
– des troubles digestifs (vomissements, diarrhée)
– une douleur abdominale
– des troubles de la coagulation sanguine (avec parfois des hémorragies)

Parfois le chien peut présenter une jaunisse. Chez certains chiens, après guérison, une opacité cornéenne survient la « kératite bleue » se manifeste par un aspect blanc bleuté opaque de la surface des yeux.

De temps en temps la maladie se manifeste sous des formes foudroyantes entraînant subitement la mort avant qu’aucun signe n’ait pu être observé.

Prévention et contrôle

Il n’existe pas de traitement médical spécifique , les antibiotiques sont inefficaces sur les virus. La meilleure protection est donc la vaccination.


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Toux de chenil

La trachéobronchite infectieuse canine (TBIC), souvent appelée, de manière relativement impropre, toux de chenil, est une maladie extrêmement contagieuse. Elle touche un grand nombre de chiens chaque année car c’est l’une des maladies infectieuses canines les plus répandues.

La maladie touche l’appareil respiratoire du chien : les symptômes sont ceux d’une sorte de grippe, qui se transmet de chien à chien par simple contact (nez-à-nez), ou même sans contact direct. C’est pourquoi un chien peut l’attraper lors d’un séjour en chenil ou en exposition, mais aussi et surtout, lors de n’importe quelle rencontre avec n’importe quel chien, dans la rue, au club d’éducation, à la chasse ou en promenade.

Dans les locaux d’élevage ou de forte concentration de chiens (refuges), l’épidémie se répand très rapidement et peut toucher un très grand nombre de chiens.

Quels sont les chiens exposés ?

Tous les chiens qui rencontrent d’autres chiens sont potentiellement exposés. Dès que deux chiens se côtoient ou se rencontrent, ils peuvent s‘approcher l’un de l’autre pour se renifler et faire connaissance. C’est à ce moment-là que les fines particules excrétées par l’appareil respiratoire du chien infecté (lors d’un éternuement, par exemple) peuvent contaminer le congénère. Une contamination indirecte (sans contact direct entre les deux chiens) est aussi possible.

Lorsqu’un chien sort dans la rue ou dans des parcs fréquentés par d’autres chiens, s’il participe à des cours d’éducation, à des réunions de l’Ecole du chiot ou à des expositions, à des concours ou des réunions de chasse, ou s’il est gardé en pension, il court un risque certain : la maladie est très contagieuse et passe de chien en chien à une vitesse impressionnante.

Le manque d’hygiène et le stress sont deux facteurs qui favorisent le développement de la TBIC. La maladie est également plus fréquente en automne et hiver. Les jeunes chiens, qui n’ont jamais été vaccinés ou qui n’ont jamais été en contact avec les agents infectieux responsables, courent aussi plus de risques. De même, les chiens en état d’immunodépression (parasités, souffrant d’une autre maladie ou recevant certains médicaments) sont plus réceptifs.

Comment se transmet la TBIC ?

Les agents infectieux responsables de cette maladie se transmettent par les aérosols expulsés lors de toux, par l’écoulement nasal ou par le contact rapproché dit « nez-à-nez ». Dès que deux chiens entrent en contact rapproché, ils peuvent se contaminer. Dans certain cas, un contact direct n’est même pas nécessaire à la transmission.

Les agents pathogènes pénètrent dans les voies respiratoires du chien sain, et les colonisent en se multipliant.

Quels sont les agents responsables de la trachéobronchite infectieuse canine ?

La TBIC peut être provoquée par plusieurs virus et bactéries.

C’est en général l’association de plusieurs agents infectieux qui détermine la gravité de la maladie. Cependant, deux d’entre eux jouent un rôle prépondérant : le virus Parainfluenza canin et la bactérie Bordetella bronchiseptica.

Bordetella bronchiseptica ( Bb )

Il s’agit d’une bactérie de la même famille que Bordetella pertussis, agent de la coqueluche chez l’Homme. Elle a un rôle essentiel dans la TBIC.

Lorsqu’un chien se contamine, Bordetella bronchiseptica pénètre dans le nez ou la gorge, et se fixe au niveau de l’appareil respiratoire : la bactérie est maintenue au contact des cils de la muqueuse respiratoire grâce à des sortes de fils, ce qui perturbe le fonctionnement des voies respiratoires. De plus, Bordetella bronchiseptica sécrète une enzyme qui inactive les macrophages, cellules protectrices assurant la défense de l’appareil respiratoire profond.

Les signes cliniques débutent environ 3 à 4 jours après la contamination, et persistent une dizaine de jours. Bordetella bronchiseptica peut persister plusieurs semaines dans l’arbre respiratoire (en moyenne 6 à 14 semaines), ce qui explique que certains chiens soient des porteurs sains. Elle peut être excrétée par l’animal plusieurs mois après l’infection.

L’association Bordetella bronchiseptica + virus Parainfluenza est à l’origine de symptômes plus sévères et plus longs.

Virus parainfluenza canin (CPi)

Lorsqu’il est transmis à un chien, le virus Parainfluenza se multiplie au niveau des cellules de la muqueuse du nez, de la trachée, des bronches et des bronchioles. L’animal devient très rapidement excréteur, et donc contagieux.

Souvent associé à Bordetella bronchiseptica (Bb), ce virus, de la même famille que celui de la grippe chez l’Homme, peut être présent dans les secrétions nasales et buccales jusqu’à deux semaines après l’infection.

Le CPi seul peut causer une toux discrète et un écoulement nasal. Cependant, la gravité et la durée des signes cliniques sont bien plus sévères quand le CPi est associé à Bb.

Adénovirus 1 et 2 (CAV-1 et CAV-2)

Ces deux virus sont voisins. Le CAV-1 qui est à l’origine de l’hépatite de Rubarth, provoque des symptômes de TBIC, mais beaucoup moins fréquemment que le CAV-2. Tous les deux peuvent être retrouvés dans les voies respiratoires des animaux qui souffrent de la maladie.

De nombreuses autres bactéries et virus interviennent de manière occasionnelle lorsque l’animal est déjà fragilisé, et peuvent provoquer des complications de bronchopneumonie.

Signes cliniques

La TBIC est surtout caractérisée par la survenue d’une toux forte, quinteuse, persistante et épuisante pour le chien.

Deux formes cliniques de la TBIC peuvent être observées :

En résumé, les signes cliniques les plus souvent observés sont :

Diagnostic et traitement

Pour diagnostiquer précisément la trachéobronchite infectieuse canine, votre vétérinaire peut rechercher l’agent causal dans les secrétions nasales et trachéales, à l’aide d’un écouvillon. Il peut également procéder à une prise de sang. Toutefois, le plus souvent, les symptômes suffisent à proposer le diagnostic de TBIC.

Le traitement de la TBIC repose sur l’administration d’antitussifs pour combattre la toux. Les antibiotiques ne sont pas toujours indispensables, mais dans les formes sévères, ils sont nécessaires, pendant parfois plusieurs semaines, pour éliminer l’infection.

Prévention et contrôle

Il est difficile d’éviter la contamination des chiens par les agents de la TBIC. Il est exceptionnel qu’un chien ne soit jamais en contact avec ses congénères, ne sait-ce qu’en promenade dans la rue, au parc ou en pension. Le risque est donc réel, et des études ont montré que près de 20 % des chiens ont un jour été en contact avec Bordetella bronchiseptica et que plus de la moitié d’entre eux l’attrapent en dehors des « chenils ».

La vaccination constitue un moyen efficace pour protéger les chiens contre la trachéobronchite infectieuse canine.

Il existe actuellement des vaccins administrés par voie intranasale. Ils miment la voie naturelle de l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires. De plus l’immunité commence à s’installer en quelques jours. D’autres vaccins s’administrent par voie sous-cutanée, de manière classique.

Dans les collectivités (chenils, pensions, refuges), en plus de la vaccination, il est également essentiel d’assurer une hygiène adéquate, rigoureuse, et une bonne ventilation.

Certains établissements (clubs d’agility, école du chiot, pensions, etc.) recommandent aux chiens qui s’inscrivent de se faire vacciner, afin que la protection bénéficient à tous. C’est le vétérinaire qui décide quelle est la meilleure option pour garder les chiens en bonne santé.

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Piroplasmose

La piroplasmose du chien est plus scientifiquement appelée babésiose canine, d’après le nom du parasite microscopique (Babesia canis) qui en est à l’origine. C’est une maladie dont presque tout propriétaire de chien a au moins une fois entendu parler… En effet, cette maladie parasitaire transmise exclusivement par les tiques est potentiellement mortelle si elle n’est pas prise en charge assez tôt.

Quel est le risque que mon chien attrape la piroplasmose ?

La piroplasmose est présente quasiment partout en France, sauf dans l’extrême Sud-Est. Elle est directement liée à la présence de la tique qui la transmet le plus souvent, Dermacentor reticulatus. Certaines zones (un grand quart sud-ouest, le Centre, la banlieue parisienne et l’Est) sont particulièrement concernées. Auparavant, on considérait que la « saison à tiques » donc le risque de piroplasmose, était restreint aux saisons principales d’activité des tiques, à l’automne et, dans une moindre mesure, au printemps. Mais les conditions climatiques peuvent changer, et les hivers souvent doux limitent de moins en moins l’activité des acariens et, plus généralement, des tiques. On sait maintenant qu’on peut observer des tiques et donc des cas de piroplasmose toute l’année, sur la majorité du territoire.

Comment se transmet la piroplasmose canine ?

Le parasite Babesia est transmis au chien par la morsure de tiques qui se sont fixées à travers sa peau et se nourrissent de son sang depuis au moins 48 heures. La piroplasmose ne se transmet pas directement d’un chien à un autre. Une fois dans le corps du chien, le parasite pénètre dans les globules rouges et s’y multiplie. Les globules rouges sont détruits et une anémie s’installe. Il peut alors être absorbé lors d’un repas sanguin par une autre tique, qui deviendra alors porteuse du parasite, ainsi que sa descendance. Après l’apparition des signes cliniques, les chiens sensibles peuvent mourir en quelques jours.


Quels sont les signes de la maladie et comment la traiter ?

Si votre chien présente brutalement une forte fièvre, une grande fatigue, et une perte d’appétit… Si en plus vous observez des tiques fixées sur votre chien, ainsi que des urines foncées et/ou une modification de la couleur de ses muqueuses (gencives, conjonctives) qui deviennent jaunes, alors il faut immédiatement penser à une piroplasmose et consulter un vétérinaire au plus vite. Attention, il existe aussi des formes beaucoup plus difficiles à détecter, alors en cas de doute et de tique détectée, consultez votre vétérinaire.

La prise en charge par votre vétérinaire doit en effet être la plus précoce possible. Il administrera un traitement pour stopper l’anémie et supprimer le parasite. Dans les cas compliqués, des soins intensifs spécifiques doivent être prodigués. Plus rarement, la piroplasmose peut également être à l’origine de séquelles (insuffisance rénale notamment), contre lesquelles il sera particulièrement difficile de lutter.

Comment protéger mon chien contre la piroplasmose ?

La gravité de la maladie et son caractère potentiellement mortel rendent la prévention essentielle. Il existe plusieurs méthodes complémentaires permettant de protéger votre chien contre la piroplasmose et plus généralement contre les maladies transmises par les tiques.

La première chose à faire est d’inspecter le pelage de votre chien après chaque promenade, de façon à retirer manuellement les tiques au plus tôt après leur fixation. Il existe pour cela des crochets à tiques.

Il faut ensuite protéger votre chien toute l’année dans les régions à tiques, au moyen d’un antiparasitaire externe actif contre les tiques. Mais attention, il ne faut pas attendre de voir des tiques pour traiter votre chien ! Pour limiter le risque au maximum, l’antiparasitaire externe choisi doit être utilisé en prévention, de façon à ce que la tique soit tuée avant d’avoir pu transmettre la piroplasmose.

Il existe également un vaccin qui protège contre certaines piroplasmoses mais ne protège pas contre les tiques. Or les tiques peuvent transmettre d’autres maladies. Le mieux est donc de combiner l’ensemble de ces méthodes, de façon à garantir à votre chien la protection la plus efficace. Pour cela, rapprochez-vous de votre vétérinaire traitant, il vous prescrira les méthodes de prévention les plus adaptées au contexte dans lequel vit votre chien.

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Leptospirose

La leptospirose est une maladie infectieuse due à une bactérie, le leptospire. Elle est un peu méconnue, et pourtant, elle existe depuis très longtemps et elle est en augmentation, partout en France, C’est une maladie transmissible à l’Homme (zoonose) que l’on appelle parfois la maladie des égoutiers, et elle peut être mortelle. D’ailleurs, les pompiers sont vaccinés pour s’en protéger.

Comment se transmet la leptospirose ?

La leptospirose est provoquée des bactéries microscopiques, qui sont présentes dans l’environnement : les principaux réservoirs sont les rats, mais aussi les ragondins, les hérissons, les sangliers et les animaux d’élevage. Ces animaux sont porteurs de la bactérie, mais ils ne sont pas malades. Les bactéries sont présentent dans leurs reins et se multiplient, avant de passer dans les urines. Les animaux porteurs déposent alors les bactéries partout où ils urinent, et celles-ci survivent lorsqu’il a y a de l’eau (flaques, fossés, rives des rivières, étangs, mares, etc.). Elles peuvent ensuite contaminer tout type de chien.

Lors des promenades, en présence d’eau souillée (mare, berges de rivières, fossés, etc.) les chiens pataugent et reniflent : ils peuvent ainsi rentrer en contact avec les leptospires, qui pénètrent à travers la peau, les babines et les coussinets.

La bactérie responsable de la leptospirose

L’agent responsable de la leptospirose est Leptospira interrogans. C’est une bactérie de la forme d’un tire-bouchon, et de la même famille que celle qui provoque la syphilis chez l’Homme. Elle et la maladie qu’elle provoque chez l’homme sont étudiées à l’institut Pasteur, à Paris. Les leptospires sont une grande famille qui comporte de nombreuses souches différentes. Toutes sont potentiellement pathogènes pour les chiens et les hommes.

Les signes cliniques

Dans un premier temps, une semaine environ, le chien ne présente pas de symptômes : c’est l’incubation. Ensuite, une fatigue, un manque d’appétit et parfois, des vomissements ou de la fièvre peuvent apparaitre. Dans certains cas, l’évolution est très rapide et les symptômes très peu visibles.

Les premiers signes observés doivent motiver une consultation vétérinaire en urgence. En effet, les leptospires s’attaquent aux reins et/ou au foie des chiens, et les rendent gravement malades. Parfois, une gastroentérite et une jaunisse apparaissent. Des problèmes de coagulation (hémorragies, saignements) et des difficultés à respirer peuvent aussi être observés. Dans certains cas, la mort peut survenir en quelques jours, y compris chez des chiots très jeunes, ou chez des adultes en pleine forme. Dans d’autres cas, des atteintes des yeux ou des avortements se produisent.

Comment le vétérinaire peut-il diagnostiquer la maladie ?

Le vétérinaire examine consciencieusement le chien pour repérer les principales anomalies (fièvre, déshydratation, douleur abdominale, etc.) et procède le plus souvent à une prise de sang et à des analyses qui permettent de confirmer l’infection par des leptospires.

La mise en place rapide d’un traitement adapté est déterminante : des perfusions et des antibiotiques sont en général nécessaire. Malgré des soins lourds, la moitié des chiens atteints succombe.

De plus, comme la leptospirose est une zoonose et qu’elle peut être transmise à l’homme, le vétérinaire peut vous conseiller de prendre contact avec votre médecin traitant et de lui parler de la leptospirose.

Prévention

La vaccination contre la leptospirose se pratique chez les chiens en bonne santé. La primovaccination s’effectue sous forme de deux injections pratiquées à quelques semaines d’intervalle. Elle est en général bien tolérée. Ensuite, un rappel annuel est suffisant.

Elle permet de protéger les animaux contre les principales souches de leptospires responsables de la maladie. En effet, même si des traitements énergiques, impliquant notamment des antibiotiques, peuvent permettre de guérir une partie des chiens touchés, environ un sur deux décède ou garde des séquelles telles qu’une insuffisance rénale chronique. De plus, la vaccination évite ou limite dans la plupart des cas le risque de contagion, aux autres animaux comme aux membres de la famille.

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La leishmaniose canine

Qu’est-ce que la leishmaniose canine ?

La leishmaniose canine est une maladie parasitaire chronique grave. Elle est due à un parasite microscopique appelé leishmanie (Leishmania infantum), également responsable de la leishmaniose humaine. Chez l’Homme comme chez le chien, une fois déclarée, elle peut être fatale en l’absence de traitement. Selon des données récentes (2011), la prévalence nationale moyenne de la leishmaniose canine est de 4,1 cas pour 1 000, soit environ 40 000 cas de chiens malades chaque année en France. Mais c’est 5 fois plus de chiens qui sont infectés et qui risquent de déclencher la maladie.

Comment se transmet-elle ?

La leishmaniose est essentiellement transmise au chien et à l’Homme lors de la piqûre d’un « moucheron » bossu et jaunâtre de quelques millimètres, appelé phlébotome. Cet insecte, voisin du moustique, se nourrit surtout en fin de journée et en début de nuit, à des températures minimales de 18-22°C. Les phlébotomes sont largement répandus sur tout le pourtour méditerranéen, une grande partie de l’Afrique et le Moyen-Orient. En France, sa zone de distribution s’accroit vers le Nord (vallée du Rhône) et vers le Sud-Ouest (vallée du Lot). La saison d’activité va de juin à septembre, voire de mars à novembre si les températures sont favorables. La transmission des leishmanies est maximale en fin d’été, début d’automne dans nos régions à climat tempéré.

Où est-elle présente ?

En France, elle est principalement localisée dans les régions au climat méditerranéen, des Pyrénées-Orientales jusqu’à la Côte d’Azur et la Corse, en passant par les Cévennes et la Provence. La maladie est en progression avec une extension vers le Sud-Ouest, le Nord-Ouest et le Nord.

Quels sont les signes cliniques chez le chien ?

Tous les chiens infectés ne développent pas la maladie. L’incubation peut être longue, de plusieurs mois à plusieurs années. Dans sa forme classique, les principaux signes cliniques sont :

Comment la traiter ?

Le traitement de la leishmaniose canine est long, difficile et plus ou moins bien toléré. Généralement il permet juste de contrôler les signes cliniques mais pas de guérir le chien en le débarrassant totalement du parasite. Dans ces conditions, on voit que la prévention de la leishmaniose est essentielle.

Comment protéger votre chien ?

Les mesures suivantes contribuent à prévenir l’infection du chien, en limitant l’exposition aux piqûres des phlébotomes :

Il est particulièrement recommandé de traiter :

Il est aussi conseillé de vacciner contre la leishmaniose canine tout chien :

La vaccination n’empêche pas l’infection, mais elle permet de:

Deux vaccins contre la leishmaniose canine existent en France avec une ou trois injections en première année, et d’un rappel annuel par la suite. La vaccination ne remplace jamais le traitement insecticide, mais s’utilise toujours en complément d’une lutte insecticide bien menée. Demandez conseil à votre vétérinaire.


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