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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



L’odorat du chien

L'odorat du chien est primordial pour évoluer, se déplacer et appréhender le milieu extérieur, si ce n'est l'évidente utilité du sens aigu de l'odorat pour la détection des proies dont il n'a plus besoin à ce jour pour survivre. Tout un chacun voit son chien se servir de son nez pour rechercher des informations sur un poteau, le long d'un mur ou au sol. De nombreuses fonctions sociales et de communication sont coordonnées par l'olfaction.

L'organe voméro-nasal, ou organe de Jacobson, est un dispositif sensoriel spécialisé situé dans la partie antérieure de la bouche, avec des conduits débouchant dans la bouche juste derrière les dents de devant. L'organe est une structure allongée qui est bordée de cellules réceptrices olfactives. Ces cellules sont similaires à celles trouvées dans la muqueuse olfactive, sauf qu'elles utilisent des microvillosités (mInuscules prolongements de la membrane donnant un aspect velu et se présentant sous la forme de doigts apparaissant comme des saillies à la surface d'une cellule) au lieu de cils.

Les informations reçues par ces cellules réceptrices permettent, via le bulbe olfactif, d'accéder directement au système limbique. Bien qu'il y ait un certain chevauchement entre le système olfactif et l'organe voméro-nasal, ce dernier est particulièrement bien adapté pour la détection de molécules de phéromone d'un poids supérieur, détectées de manière moins fiable par l'olfaction.
Cette différence rend l'organe voméro-nasal plus sensible pour la détection des messages chimiques non volatiles déposés dans l'urine et d'autres sécrétions corporelles. Une fonction importante de l'organe voméro-nasal est la détection et l'analyse des phéromones sexuelles.


Les cellules olfactives

Elles sont appelées cellules réceptrices : leur nombre est évalué à 5 millions chez l'homme et 175 millions chez le chien. Ce sont de véritables neurones sensoriels.

Une extrémité traverse la membrane basale et se transforme en axone pour entrer en contact avec le neurone suivant. L'autre extrémité émerge de l'épithélium sous forme de cils, lesquels baignent dans un mucus (sécrétion visqueuse produite par les glandes de la muqueuse), utile à la fois pour dissoudre et concentrer les molécules odorantes.

Chaque neurone comprend environ 1000 cils qui portent des récepteurs protéiques captant les molécules odoriférantes.
La cellule olfactive est le seul neurone en contact direct avec l'environnement extérieur. Cette particularité est sans doute due à l'apparition très ancienne de l'odorat dans l'évolution.

Le chien semble se dresser au-dessus du point qu'il sent, sa lèvre supérieure se relève, sa bouche s’entrouvre légèrement. Cette grimace permet aux narines de se fermer et l’inspiration se fait par la bouche. La terminologie anglo-saxonne de ce comportement est le « Flehmen » ou le « Lip Curl ». Lorsqu'il donne des coups de langue, elle est poussée rapidement contre le toit de la bouche, des dents, parfois même une mousse abondante apparaît. Les coups de langue sont souvent observés après qu'un chien lèche une tache d'urine, suivant l'échange des parades de menaces réciproques entre deux mâles rivaux. Quand les antagonistes sont séparés, l'un ou l'autre peut projeter son nez vers le haut et lancer des mouvements rythmiques reniflant et des coups de langue. Le chien peut effectivement extruder avec des légers coups de langue dans le but de prélever un échantillon. Il y a souvent une rétraction des commissures des lèvres avec une légère élévation de la bouche.

Si les chiens présentent une réponse de type flehmen, cela demeure controversé par de nombreuses autorités scientifiques qui pensent que le chien ne se sert pas réellement de l'organe voméro-nasal pour "goûter l'air". Sous prétexte que certaines espèces de canidés comme le coyote ou le chacal ne semblent pas présenter ce type de réponse.

Si ce n'est clairement pas le cas, selon Adams et Wiekamp, ??qui ont identifié plusieurs types de récepteurs de l'épithélium voméro-nasal, ils ont conclu que l'organe voméro-nasal canin est "très développé et unique parmi celui des mammifères adultes" (1984). Malgré le fait que le système organe voméro-nasal peut être moins bien développé chez le chien que chez certains autres animaux, comme les rats et les chats, il s'agit d'un organe fonctionnel d'une certaine importance pour les chiens.

Malheureusement, l'importance de l'utilisation des informations que le chien peut faire n'est pas bien connue. Ces informations ont probablement un certain rôle fonctionnel dans l'échange d'informations sur les phéromones, le statut social et l'état de reproduction de l'animal.

Le Dr. Erich Klinghammer a découvert un phénomène intriguant dans le comportement des loups impliquant la phéromone méthyl p-hydroxybenzoate de phéromone asexuée. Certains résultats préliminaires peuvent soutenir une fonction sexuelle dans l'utilisation de l’organe voméro-nasal, ce qui a été trouvé dans cette étude de la réponse du loup à cette phéromone. Pendant la saison de reproduction, des loups en captivité subordonnés peuvent courtiser et monter une femelle œstrale sans ingérence du mâle alpha, jusqu'à ce qu'il détecte la présence de cette hormone importante dans le déclenchement du comportement sexuel. Jusqu’à défendre activement et farouchement ses droits d'exclusivité. L'apparition de méthyl p-hydroxybenzoate dans les sécrétions utérines d'une louve coïncide apparemment avec l'ovulation et le déclenchement des chaleurs.


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