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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Solitude du chiot : comportements gênants



Du fait de ces soupapes de sécurité naturelles propres au chien qui se retrouve seul, on peut constater des comportements particulièrement gênants et quelquefois inquiétants.

Comportement destructeur

Le comportement qualifié souvent de destructeur est plus exactement une agression redirigée. En effet, le chien étant soumis à des tensions trop fortes ou devant faire face à des situations inextricables, il décharge son énergie sur tout ce qu'il peut se mettre sous la dent.

Hurlements, aboiements, gémissements (pleurs)

Les hurlements, aboiements et gémissements constituent une autre manière pour le chien d'exprimer son état émotionnel. Il tente de le communiquer pour avoir une réponse en retour, d'un autre chien surtout (pas de son maître), et en général cette réponse va rarement être rassurante, mais plutôt partagée. Cette production sonore est d'ailleurs propice à déclencher de l'inquiétude chez un autre chien très éloigné.

Malpropreté

En urinant, le chien va chercher à se rassurer (odeur connue), ce qui peut avoir l'effet inverse en parsemant le lieu d'odeurs inquiétantes (phéromones de peur). En ce qui concerne la défécation, ce sont plus les tensions physiques qui vont la favoriser (crispation intense de la paroi abdominale).

À noter : il n'y a jamais de la part du chien d'esprit de vengeance en agissant ainsi.

Automutilation

Lorsque les effets biologiques sont à leur comble (phéromones, système nerveux, dopamine, etc.), le chien peut essayer de les expulser en se mutilant (arrachage des poils, léchage intempestif, morsure des pattes ou de la queue, etc.).

Eczéma, dermite

Les effets biologiques ponctuels, tels que l'eczéma ou la dermite, peuvent très bien se transformer en effets à long terme. Un traitement médical sera toujours important pour les soulager, mais la prise en compte de la cause (solitude) sera tout aussi essentielle.

Conduites agressives

Les conduites agressives sont souvent le fait du retour des maîtres (exubérance, excitation, punition, réprimandes, etc.), mais peuvent aussi avoir une cause biologique, comme un dérèglement au niveau de la dopamine (adrénaline, noradrénaline) lié aux tensions accumulées pendant l'absence.

Troubles du sommeil

Le chien ne se sentant pas ou plus en sécurité (il ne s'agit pas d'une angoisse de séparation) va avoir des difficultés à entrer dans un sommeil profond (vigilance permanente) avec des conséquences sur son état général (santé et comportements). Le manque de sommeil réparateur peut alors entraîner une hyperactivité ou une hypersensibilité.

Hyperactivité, hypersensibilité

Le HS/HA peut regrouper à lui seul tous ces comportements sans être forcément rattaché à la solitude. Le trouble du sommeil peut, par exemple, très souvent amener cet état hyperactif (tension permanente) ou hypersensible (insécurité permanente).

État de détresse acquise

Lorsqu'un chien est soumis à un stimulus aversif ou une situation anxiogène longue et répétitive à laquelle il ne peut pas se soustraire (réponse d'échappement, soupape de sécurité), il peut développer un état de détresse acquise souvent présenté, abusivement, comme un état dépressif ou dépression. Le fait, pour un chien, de ne pas trouver comment se soustraire à une situation inextricable de son point de vue est de nature à entraîner cet état grave qui semble le couper du monde, le rendre insensible à toute sollicitation, danger ou environnement (apathie). On peut rapporter, par exemple, cette anecdote très significative :

 

Névrose expérimentale

La névrose expériementale est un trouble du discernement très proche, lorsqu'on l'observe, de ce qui est souvent nommé HS/HA. C'est le stade ultime que le chien peut atteindre, un trouble chronique fonctionnel ne pouvant être provoqué que par l'homme (dressage, collier électrique, maltraitance physique ou psychique, etc.). On peut alors dire que lorsqu'un chien ne sait plus quoi ni comment faire, il se met à faire n'importe quoi, n'importe quand.

Bon à savoir : si les autres comportements trouvent des solutions relativement naturelles, l'état de détresse acquise et la névrose expérimentale sont quasi irréversibles, rarement sans laisser de trace.

Apprentissage de la solitude du chiot : que faire ?

Tout comportement doit être pris en compte rapidement et avec la plus grande attention. En outre, il ne doit jamais faire l'objet de supputations (angoisse, jalousie, vengeance, etc.). L'utilisation d'une webcam et d'un micro peut donner de précieuses informations sur ses causes, car il y en a toujours une : le chien ne fait jamais rien sans de bonnes raisons. Elles peuvent être facilement identifiables, visibles ou audibles ou nécessiter l'analyse d'un professionnel :

Parfois, on peut se demander :

À noter : dans le cas de notre anecdote du chien et des travaux, un comportementaliste aurait sûrement conseillé aux propriétaires, le temps des travaux, de mettre le chien en pension (professionnel, famille, amis, voisins) la journée ou même de l'emmener dans leur voiture, placer celle-ci dans un endroit calme et trouver 5 minutes toutes les 2 heures pour le sortir (sans montée en excitation toutefois).

 

Agir préventivement

Il existe des centaines de conseils de prévention qui ne peuvent toutefois pas être généralisés ; chaque chien, chaque famille, chaque environnement étant différent. Tout est alors une question de relation, de confiance, de sécurité et très souvent de bon sens. C'est à partir d'une rapide analyse systémique qu'il est le plus simple de mettre en place un cadre adapté et fiable.

Cas du chiot

On ne peut pas apprendre la solitude à un chiot, animal social, qui a en cela un besoin permanent de relations sociales (sécurité, apprentissage, communication). Il ne pourra même trouver le sommeil que s'il se sent en sécurité, protégé. Si l'habitude à la solitude se fait, ce sera souvent au prix d'une grande désocialisation, tant au niveau des congénères que des autres humains. Au mieux, on peut favoriser l'apprentissage de la solitude :

Également, avec un chiot, vous pouvez suivre l'astuce suivante :

Ritualisation et substitution

Plus largement, avec un chien adulte, il es possible d'adopter les 2 méthodes suivantes :

Solitude du chiot : attitudes à bannir

Face à la difficulté de votre chien à se retrouver seul, son maître perd parfois patience et peut présenter des réactions qui sont pourtant à bannir :

Des absences ponctuelles ou de courtes durées (2 heures maximum) ne seront jamais un drame pour le chien, mais devoir passer des journées ou demi-journées entières seul est contre nature. Penser alors que des relations riches, variées et conviviales à notre retour, le week-end, les vacances, compenseront nos longues absences peut, tout autant et bien plus sûrement, creuser un fossé de « solitude » encore plus grand entre notre présence (richesses des relations) et notre absence (pauvreté des relations, isolement). C'est donc notre relation au chien (nos attentes) qui sera déterminant pour éviter ce qui ne devrait pas se passer : son mal-être et toutes ses expressions (comportements).


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