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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



 

Sachez en premier lieu que, même si votre compagne peut également être opérée plus tard, il est préférable de la faire stériliser après ses premières chaleurs (qui surviennent en général vers l’âge de sept mois chez les Shiba Inu).

Suivant la taille et la race de l’animal, les chaleurs arrivent plus ou moins tôt, de même que la fin de la croissance. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire pour savoir exactement quand l’opérer, sans que cela n’advienne ni trop tôt ni trop tard, au risque de mettre sa santé en péril. Chez les femelles Shiba, l’âge conseillé pour pratiquer l’intervention se situe entre sept mois et huit mois. Mais demandez tout de même l’avis de votre vétérinaire.

Deux types d’opérations peuvent être effectués sur votre Shibette. La première, et la plus lourde, s’appelle l’ovariohystérectomie et consiste en une ablation des ovaires ainsi que de l’utérus. Elle est conseillée en prévention des maladies (comme la très grave infection utérine « pyomètre ») et tumeurs de l’utérus.

Effets comportementaux de l'ovariectomie

- Agression entre chiennes : étant activée par les chaleurs, elle est fortement réduite.
- Changements d'humeur : réduction. C'est particulièrement vrai pour l'hyperexcitation, l'anxiété et la dépression au moment des chaleurs ou de la pseudocyèse ( grossesse nerveuse).
- Pseudocyèse : suppression.

Effets généraux de l'ovariectomie

- Tumeur mammaire : réduction avec risque résiduel de 0,5% avant le 1er œstrus et de 8% après ; ensuite, statistiquement, plus d'effet.
- Hypothyroïdie : augmentation du risque.
- Incontinence urinaire : augmentation entre 9% (chiennes de moins de 20 kg) et 30% (chiennes de plus de 20 kg) avec une prédisposition plus grande chez certaines races.
- Maladies infectieuses : risque augmenté.
- Diabète sucré : dimInution du risque.
- Masse osseuse : réduction.
- Poil : tendance à s'affiner et à faire des nœuds.
- Agression envers les propriétaires : risque d'augmentation chez certaines races.

Déroulement de l’ovariectomie

La chienne est d’abord tranquillisée, avec l’administration d’un anxiolytique. Environ une heure plus tard, un carré de poils d’environ 10 cm sur 10 cm est enlevé à l’aide d’une tondeuse sur une de ses pattes, et on la perfuse avec des sédatifs et un anesthésique. Puis, on rase et on désinfecte les parties de son corps qui seront ouvertes avant de l’endormir pour de bon, en l’intubant. L’intubation permet la diffusion contInue d’un gaz anesthésique pendant toute la procédure chirurgicale.

Le vétérinaire incise alors la peau et les chairs de la chienne pour atteindre et retirer les ovaires. Deux méthodes sont pratiquées : une extraction par les flancs (déconseillée pour les chiens de race, car la repousse des poils sur les cicatrices se fait généralement dans une couleur différente et cela se verra sur la robe de l’animal) ; et une autre sous le ventre (plus discret pour la repousse des poils à couleurs variables, et plus protégé des chocs et contacts extérieurs que les flancs).
Le vétérinaire recoud ensuite les plaies, en général avec des fils non résorbables, car ces derniers sont plus solides. Quelques mInutes seulement après la fin de l’opération, la chienne se réveille. Elle est encore groggy, mais remarche assez rapidement.
On emmène généralement sa chienne le matin vers neuf heures, et on la récupère l’après-midi vers seize heures, encore somnolente.

Dans les 48 heures suivant son retour à la maison, la chienne se déplace en titubant et dort presque 24h/24. On lui pose un cornet pour éviter qu’elle ne se gratte (et par-là ne rouvre ou infecte les endroits suturés). Dès le troisième jour, la chienne redevient vive (même si elle ne gambade pas encore) et joueuse.

Quinze jours plus tard, il faut retourner chez le vétérinaire faire retirer les fils, car la plaie est désormais totalement cicatrisée. Cela se passe en moins de cinq mInutes (sous réserve d’une bonne cicatrisation) et cela semble indolore pour le chien. Il n’y a pas la moindre goutte de sang.
Une fois les fils enlevés, la peau de la chienne reste nue environ un mois et demi, puis les poils repoussent d’un seul coup, très rapidement. Et l’opération n’est alors plus qu’un mauvais souvenir…

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L'endométrite est une inflammation de l’endomètre (muqueuse utérine), fréquente chez les chiennes âgées et celles soumises à des traitements pharmaceutiques abortifs ou destinés à bloquer l’oestrus. Elle peut faire suite à un accouchement difficile.

 

 

Symptômes

Malaise général, vomissements, anémie et augmentation de la température, écoulements nauséabonds de la vulve.

Thérapie

Administration d’antibiotiques par voie parentérale (cefalosporines, etc.). L’endométrite aiguë nécessite une intervention chirurgicale.

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La pilule du lendemain pour les femelles

En cas de gestation non désirée de la chienne, il est possible de la faire avorter si vous voulez la faire reproduire par la suite. L’avortement, chez la chienne est essentiellement médical.

Il existe deux protocoles d’avortement : les injections d’agléplistrone ou les injections de prostaglandine. Ces deux protocoles sont pratiqués à des moments différents de la gestation.

Les deux avortements médicaux

Lorsque la saillie d’une chienne n’est pas désirée, on peut décider de l’avorter. Si la vie de la femelle est en danger, il est vivement conseillé de pratiquer cette opération. En particulier lorsque la taille du mâle est supérieure à celle de la femelle.

L’avortement, chez la chienne, ne peut être que médical si vous décidez de la faire saillir par la suite. Si vous ne désirez pas la faire reproduire, il vaut mieux avoir recours à la stérilisation.

Les injections d’agléplistrone

Pour être sûr qu’une chienne est bien gestante, il faut attendre la quatrième semaine de gestation. C’est à ce moment que la gestation est visible à l’échographie ou à la prise de sang. Par contre, votre vétérinaire peut vérifier en pratiquant un frottis vaginal si votre chienne est susceptible d’être gestante ou non, par rapport à son cycle.

Si la réponse est positive et que vous désirez la faire avorter, deux injections d’aglépristrone seront pratiquées à 24 heures d’intervalle. Ce produit agit sur la progestérone et provoque l’élimination de l’embryon.   Il est possible d’injecter l’agléplistrone jusqu’au 45ème jour de gestation.

Si la suspicion de grossesse est forte, on peut pratiquer ce protocole d’avortement sans attendre la quatrième semaine puisque ce produit n’a pas d’effet secondaire.

Cependant, dans certains cas rares, ce type d’avortement peut entraîner des complications comme des métrites. Ce sont des infections très sérieuses qu’on ne peut éliminer qu’avec une ablation de l’utérus.

Les injections de prostaglandine

Cette intervention s’effectue 30 à 40 jours après la saillie, lorsque la gestation est visible sur l’échographie. Trois injections seront pratiquées à 48 heures d’intervalle. Ce protocole d’avortement entraîne certains désagréments tels que des vomissements, de la salivation. La chienne sera hospitalisée à chaque fois pour un court moment pour les deux premières injections.

Lors de la troisième injection, le produit va provoquer l’expulsion du fœtus. La chienne devra être hospitalisée toute une journée durant laquelle elle sera placée en observation.

Après cet avortement, une échographie sera pratiquée pour vérifier la vacuité de l’utérus. Car dans certains cas rares, l’avortement est partiel. La chienne doit alors subir une opération afin de cureter son utérus.

Le pyomètre, maladie propre à la femelle non stérilisée, est la conséquence d'une inflammation de l'utérus qui s'infecte secondairement. C'est une pathologie extrêmement grave qui, lorsqu'elle est constatée par le maître, revêt un caractère d'urgence.


C'est une infection fréquente chez les chiennes non stérilisées (entières) âgées de plus de 6 ans. Elle est parfois provoquée ou favorisée par l'utilisation de médicaments contraceptifs (progestatifs) ou œstrogènes.

Elle apparaît généralement 3 à 6 semaines après la fin des chaleurs. La chienne est abattue et perd l'appétit. Elle boit et urine beaucoup. Elle présente souvent de la diarrhée et des vomissements. En l'absence de traitement, la maladie se complique fréquemment d'une insuffisance rénale parfois mortelle. Les signes extérieurs varient en fonction de l'état du col de l'utérus (partie étroite de l'utérus le reliant au vagin).

Si le col est fermé (pyomètre fermé) : aucun écoulement vulvaire n'est visible. L'abdomen de la chienne peut apparaître distendu si la quantité de pus est importante. Il s'agit d'une condition sévère qui doit être traitée très rapidement.

S'il est ouvert (pyomètre ouvert) : le pus peut alors s'écouler vers l'extérieur. Cet écoulement peut souvent être observé au niveau vulvaire, même si cette observation peut parfois être empêchée par un léchage important de la région génitale par l'animal. Quand le col reste ouvert, l'affection est généralement à l'origine de symptômes moins sévères et peut parfois tendre vers la chronicité (métrite chronique).

Une radiographie peut être utile pour démontrer une augmentation de la taille de l'utérus. L'échographie permet de voir l'accumulation de pus dans l'utérus et permet généralement d'aboutir au diagnostic de certitude.

Le traitement antibiotique seul est insuffisant. Il faut lui préférer l'ablation de l'utérus et des ovaires (ovariohystérectomie). Le pronostic est généralement réservé, surtout si les reins sont atteints.

Sommaire
  1. Symptômes du pyomètre
  2. Causes du pyomètre
  3. Traitements et prévention du pyomètre

Symptômes du pyomètre

  Dans un premier temps, le col étant fermé, les seuls signes visibles de l'affection sont une fatigue, une perte de l'appétit, une augmentation importante de la soif et des urines, ainsi qu'un début de distension de l'abdomen. La fièvre n'est pas systématique.


Secondairement le col s'ouvre sous la pression des secrétions utérines et alors une sécrétion sanguinolente mêlée de pus malodorant est visible au niveau de la vulve. Sans intervention du vétérinaire, l'infection progresse, l'animal entre en septicémie, puis connaît un état de choc et la mort. Si le col ne s'ouvre pas, l'utérus continue à se distendre jusqu'à ce qu'il finisse par se rompre engendrant une péritonite bien souvent dramatique.

Causes du pyomètre

Le pyomètre est le résultat d'un dérèglement hormonal sexuel survenant après la fermeture du col utérin dans les semaines qui suivent les chasses. La paroi utérine augmente anormalement sa production de secrétions qui s'accumulent dans la cavité utérine. Ce contenu peut secondairement être colonisé par des bactéries et donc s'infecter. L'utérus est alors dilaté par une masse de pus plus ou moins importante. Une des causes les plus fréquentes de pyomètre est l'administration répétée de produits contraceptifs destinés à éviter les chaleurs ou à les interrompre.

Traitements et prévention du pyomètre

Dans les cas bénins malheureusement relativement rares, l'animal pourra se contenter d'un traitement médical. Il consiste en l'administration d'antibiotiques destinés à combattre l'infection ainsi que de médicaments générant des contractions utérines afin d'éliminer le maximum de secrétions. Bien souvent, l'affection récidive et le maître est alors appelé à une surveillance attentive de sa chienne après chaque chaleur.


Néanmoins dans la majorité des cas, la seule issue possible est chirurgicale. Elle consiste en l'ablation de l'utérus accompagnée ou non de l'ablation des ovaires. C'est une chirurgie lourde mais qui est bien souvent la seule solution permettant de sauver la vie de la chienne malade. Elle assure également l'absence totale de récidive.


Ecrit par:

Dr Alain Fournier



La grossesse nerveuse, qu'est-ce que c'est ?

La grossesse nerveuse, ou lactation de pseudo gestation, ou pseudocyèse, est un phénomène qui concerne uniquement les chiennes non stérilisées.
Dans les semaines (deux mois maximum) qui suivent la fin des chaleurs, la chute du taux de progestérone et l'augmentation du taux de prolactine déclenchent les mêmes manifestations que si la chienne était gestante, ou venait de mettre bas.

D'un point de vue physique, les mamelles gonflent et il peut y avoir production de lait parfois en grande quantité.
D'un point de vue comportemental, la chienne semble inquiète, tremble, suit ses propriétaires partout (elle est collante). Son appétit est souvent dimInué, et parfois elle arrête complétement de manger. Dans les cas les plus marqués, elle fait un nid, s'empare d'objets qu'elle "couve" et materne, creuse des trous un peu partout.

En soi, une grossesse nerveuse n'est pas quelque chose de dramatique. Dans la plupart des cas, elle passe toute seule en une à trois semaines. Certains considèrent même qu'il s'agit d'un mécanisme naturel et adaptatif : en effet, dans une meute, les cycles sont généralement synchronisés, chaleurs et mises-bas ou grossesses nerveuses se déclenchant en même temps (ce que l'on retrouve dans les maisons où vivent plusieurs chiennes). Les chiennes qui n'ont pas reproduit et qui font une grossesse nerveuse sont alors disponibles pour donner du lait à des chiots que la mère ne peut pas nourrir (chiots orphelins ou surnuméraires, par exemple).

D'abord, parce que certaines chiennes le vivent mal, et leurs propriétaires encore plus, il est perturbant de passer plusieurs semaines avec sa chienne qui ne mange pas, qui vous suit partout en gémissant, qui fait des trous partout dans le jardin, et qui vole des objets pour aller les couver dans son panier. D'autant plus que cela va se reproduire tous les six mois, car une chienne qui fait une grossesse nerveuse en refera généralement aux chaleurs suivantes. D'un point de vue physique, l'accumulation dans les mamelles d'un lait qu'aucun chiot n'est là pour téter, est parfois telle que cela provoque chez la chienne une gêne, de la douleur, et une inflammation (mammite), voire un abcès de la mamelle (qui peut se perforer), dans les cas les plus graves.

Dans les cas les plus extrêmes, la chienne peut devenir hyper protectrice sur ses peluches qu’elle imagine être ses petits. Les morsures ne sont pas rares, car la chienne protège ses chiots comme s’ils étaient vivants et en danger par votre approche. Les enfants sont très exposés à ce problème, car la chienne va voler toutes les peluches, et dès que l’enfant voudra récupérer son jouet, il sera mordu selon les règles éthologiques imposées à la chienne par la nature (la chienne n’y peut rien, et comme il n’y a pas de petits, personne ne pouvait imaginer cette attaque).
 
Ensuite, et c'est plus embêtant, on sait que les chiennes qui font des grossesses nerveuses auront un risque augmenté de présenter d'autres maladies de l'appareil reproducteur, infections de l'utérus et surtout, tumeurs mammaires.
Tout d'abord, il est préférable de stériliser les chiennes que l'on ne pense pas faire reproduire. Il est faux de penser qu'une chienne doit absolument avoir des petits une fois dans sa vie, que c'est bon pour sa santé. Au mieux, ça ne changera rien, au pire, elle risque d'avoir des problèmes pendant la gestation ou au moment de la mise-bas. En revanche, la stérilisation pratiquée avant les premières chaleurs supprime le risque de grossesses nerveuses, d’infections de l'utérus, et de tumeurs mammaires.
 
Si la grossesse nerveuse n'est pas trop importante, et ne gêne ni la chienne ni ses propriétaires, il n'est pas indispensable d’envisager la stérilisation pour éviter que cela se reproduise à chaque fois et conduise à d'autres problèmes à la longue. En revanche, si les manifestations de grossesse nerveuse sont gênantes, il sera préférable de présenter la chienne à votre vétérinaire.
 
La première chose à faire sera de s'assurer qu'il s'agit bien d'une grossesse nerveuse et pas d'une vraie gestation. Un examen clinique (palpation de l'abdomen) suffira souvent à vérifier qu'aucun fœtus n'est présent, mais de l'imagerie (radiographie et surtout échographie) sera parfois nécessaire, en particulier sur les chiennes un peu grasses, ou tout au moins ayant un ventre large et difficile à palper.

 
Le traitement consiste à administrer un inhibiteur de la sécrétion de la prolactine. Une semaine de traitement, parfois un peu plus, est souvent nécessaire pour faire disparaître la lactation. En parallèle, il est recommandé de ne pas renforcer les comportements de maternage de la chienne en lui retirant les objets qu'elle couve, ou en l'ignorant lorsqu'elle vous suit en gémissant. On la réorientera au contraire vers d'autres activités comme des jeux, des promenades, …
 
Les choses à ne pas faire :
* tirer le lait, car cela ne fera que stimuler la lactation.
* traiter avec autre chose que des anti-prolactines, ce qui risque de favoriser le développement d'infections de l'utérus (pyomètre) ou de tumeurs mammaires…


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