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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Usage des colliers électriques ou électrostatiques d’obéissance ou anti aboiement (interdits en Suisse depuis 1999 !)

Comment torturer son chien sans se fatiguer.

-       L’utilisation des punitions (colliers électriques), donc des stimuli négatifs lors d’éducation du chien, conduit à une inhibition apprise, (même résultats aussi chez Seligman, 1971).

-       Les chocs ne sont pas seulement une nuisance, mais sont vraiment douloureux. Le chien associe la présence du maître avec la douleur et les chocs.

-       Le chien peut aussi associer l’ordre donné avec les chocs.

-       En présence du maître, le chien a appris à s’attendre à quelque chose d’aversif (négatif).

-       L’utilisation du collier électrique provoque un stress intense chez le chien, même en dehors des conditions “du travail”, par exemple pendant la balade, même si le collier n’est plus utilisé. L’utilisation des colliers chaînette (étrangleur) augmente la pression intraoculaire au niveau des yeux. Chez les chiens avec glaucome, avec cornée amincie l’augmentation de la pression intraoculaire peut être nocive, et l’utilisation du collier peut même conduire à la cécité.



Les colliers anti-aboiement sont la plupart du temps présentés comme inoffensifs. Soutenus par certains professionnels, les fabricants et revendeurs de ce matériel répressif en vantent et garantissent l’usage facile et le coût modéré, pour des résultats record et le tout sans dommage sur l’animal.

 

Peut-on raisonnablement se contenter de ces arguments ? Et de cette facilité annoncée, sans considérer la douleur et/ou la peur infligées pour parvenir à réduire la nuisance de ses aboiements… ? Certainement pas, car l’utilisation de ces « machines à faire taire nos chiens » n’est pas sans conséquences, à la fois sur les chiens eux-mêmes, mais aussi sur leur entourage. Après un test en ville, avec un collier autour de mon bras, j’ai malheureusement constaté que le danger pour mon chien est bien présent : deux décharges en moins d’une heure, et je n’aboie jamais, promis ! Donc si j’avais eu un chien, il aurait appris quoi ? Les promenades, c’est dangereux.

 

Un chien qui aboie ou hurle est en pleine expression de son état émotionnel (par exemple : peur, colère, frustration, détresse de solitude) et de ses intentions (maintenir ou rétablir une distance acceptable, alerter son entourage d'une approche, faire savoir sa détresse ou son inconfort …).

Informant ainsi son maître de l’état dans lequel il se trouve, le chien « aboyeur » est plus justement dans une réponse émotionnelle et comportementale à son environnement.

 

Les divers matériels répressifs proposés à la vente 

Des modèles de colliers avec ou sans réglage de divers degrés dits pudiquement de « correction électrostatique », envoient au chien un signal sonore et une décharge électrique punitive à la moindre de ses vocalises, source de stress à laquelle il ne peut échapper. Même si la raison de ses aboiements est toujours présente.

 

Les appareils à jet de citronnelle qui expulsent ce répulsif autour du nez du chien qui aboie, sont tout autant nocifs que ceux qui envoient une décharge électrique. La substance adhère en effet au pelage bien après l’aboiement, continuant donc d’agir sans plus de rapport avec le signal qui l’a déclenché, et laissant le chien sans possibilité de se soustraire à cette odeur insupportable, Le chien reste en punition malgré la cessation de ses pleurs.

 

Exercer de manière punitive la contrainte d’une décharge électrique ou de substance répulsive sur ce qu’exprime l'animal peut vous montrer un résultat immédiat. Mais, n’agir que sur le niveau du problème (ici, les aboiements) sans chercher à travailler sur les diverses causes qui en sont à l’origine, dévoile le peu de cas qui est fait de l’animal lui-même.

 

Faut-il ajouter que sur le plan physiologique, l'utilisation de ces colliers peut non seulement provoquer un profond état de détresse, mais aussi causer de véritables blessures ou infections au niveau du cou du chien, surtout par temps humide.

 

 

Vers une démarche éthique et responsable

 

Ces constats commandent donc d’adopter une démarche plus responsable et respectueuse du bien-être de l’animal, pour résoudre ce problème dû aux aboiements.

 

1.Chercher la cause.

2. Détourner l’attention.

3. Récompenser le “non-aboiement”

 

Exemple : Mon chien aboie le facteur !

 

·         Chercher la cause : facile, c’est le facteur et un renforcement intrinsèque. Le chien pense “j’aboie, le facteur part … trop cool, on recommence demain.”

·         Détourner l’attention : facile, je lance des friandises, le chien s’occupe de chercher ses croquettes et oublie le facteur qui part tout seul, le chien le remarque !

·         Récompenser : facile, caresses et mots gentils “bon chien, c’est bien”. Quelques jours et c’est fini. Le facteur vous dit merci.

 

Un éducateur ou un comportementaliste canin pourra vous aider, et ce ne sera pas beaucoup plus cher que le collier lui-même.

 
La Suisse étend même cette interdiction (depuis 1999) à tous les systèmes électroniques y compris ceux diffusant des odeurs ou émettant des sons.


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