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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



La pyramide des besoins de Maslow adapté aux Shiba Inu




Vivre avec un chien implique de savoir comment répondre à ses besoins, au mieux possible, en respectant son espèce canine. C’est à dire, en le voyant tel qu’il est : un chien ! Et non pas un enfant, un bébé.

COMMENT RENDRE SON CHIEN HEUREUX ?
La célèbre pyramide de Maslow (revisitée pour les chiens) peut ici être notre fil rouge, car elle nous permet de classer en 3 grands niveaux, les besoins fondamentaux.
Il faut commencer par la base de la pyramide : pour aller aux besoins supérieurs, ceux du niveau inférieur doivent être satisfaits.
 
On trouve :
– les besoins biologiques (physiologiques, éthologiques et liés à la survie),
– les besoins sociaux (ceux qui concernent les interactions avec les congénères et les représentants des autres espèces),
– et les besoins individuels (propres à chaque sujet et ses préférences personnelles).


Les besoins biologiques, liés à la survie
– La nourriture et l’eau : selon l’âge, le poids, l’âge, l’activité du chien, le lieu de vie, la température, si la chienne est gestante, ou allaitante, chaque moment de vie du chien doit attirer notre attention sur la ration la plus juste pour garantir à son organisme les éléments vitaux. Ni trop, ni trop peu. Sur les paquets de croquettes, il y a toujours un tableau de correspondance poids/taille, il faut savoir ensuite adapter selon l’activité du chien. L’eau ne doit jamais manquer, certaines races boivent beaucoup, d’autres moins, mais il faut que l’eau soit toujours présente, propre et changée tous les jours.
Si l’on ne répond pas à ses besoin de nourriture et d’eau, le chien va alors chasser pour trouver sa nourriture, ce qui peut se traduire par une activité accrue à faire les poubelles, prendre la nourriture où elle se trouve (sur votre plan de travail par exemple), voire même aller chasser des proies consommables.
– Éliminer, faire ses besoins : il doit pouvoir vider sa vessie et ses intestins. Un chiot doit pouvoir le faire après chaque repas, chaque séance de jeu, après chaque réveil, c’est ainsi qu’il apprend à devenir propre (du point de vue humain). Il est évident que laisser son chien adulte plus de 8 heures et attendre qu’il soit propre est risqué. C’est physiologique, l’organisme doit évacuer les déchets.
– Dormir : un repos de qualité est nécessaire pour que le chien puisse intégrer les apprentissages, que son organisme se détende, se répare. Aussi le lieu de repos du chien doit être tranquille, sans passage gênant qui le ferait rester sur ses gardes. Ne jamais le déranger quand il dort. Un chien qui dort moins de 8h par jour doit voir son vétérinaire.


Les besoins de sécurité
– Un lieu de repos qui soit le plus serein possible : afin qu’il puisse se reposer correctement, le chien doit se sentir en sécurité. Aussi son lieu de couchage ne doit pas se trouver dans un espace d’aller et venue, ou dans une zone très bruyante et stressante. Il faudra le respecter, ce n’est pas un lieu de punition, ni un endroit où on viendra le cajoler (et encore moins le gronder).
– Avoir un environnement cohérent et stable : savoir qu’il va être au calme, que sa famille sera cohérente, qu’il ne risque pas de prendre un choc électrique venu de nulle part…


Les besoins sociaux
Le chien est un animal social. Il a besoin d’interagir quotidiennement et de façon positive avec son espèce mais aussi les humains et ce dès son plus jeune âge.
– Avec les congénères : laisser les chiens libres de se rencontrer, de renifler les odeurs, jouer, communiquer. Dans un parc, sur la plage, sur un terrain d’éducation canine. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ces rencontres car vous avez peur pour votre chien, demandez l’aide d’un éducateur qui vous permettra de comprendre les signaux de communications, afin de voir si les deux chiens sont prêts à se rencontrer.
– Avec les humains : des moments ensemble, de jeux, de tendresse, de travail. L’emmener avec nous, le faire partager de bons moments qui pour lui seront source de stimulations mentales différentes. C’est passer du temps qualitatif, en connexion avec son chien.

 


Les chiens ont besoin de vivre avec leur famille. Les laisser seuls dans le jardin ne répond en aucun cas à leur besoin.
La communication est importante et il faut savoir la décrypter afin de répondre de façon cohérente à son chien. Plus on le comprend, plus la complicité et la confiance mutuelle sont grandes.


Le besoin d’estime
Ici il s’agit de bien connaître les chiens, la race choisie et la communication canine. Le respecter en tant que chien c’est ne pas lui coller d’étiquette toute faite (« il est dominant », « il est voleur », « il se venge », « il veut me dominer »). Comprendre aussi son passé, mais toujours garder à l’esprit que quelle que soit sa taille, son passé, sa lignée, c’est un chien ! Et qu’il doit être traité en tant que tel (donc pas besoin de le teindre, de lui faire les ongles, de le promener dans un sac, et j’en passe !).


Le besoin d’utilité
Selon la race choisie, la lignée, on proposera à son chien diverses activités. Si on choisit un Golden Retriever, il faut le laisser se baigner et rapporter. Si on choisit un chien de chasse comme le Shiba Inu, on ne peut pas le punir car il sera parti sur une trace de lapin. Mieux vaut savoir avant l’adoption ce que l’on va faire avec son chien pour ensuite choisir la race qui sera la bonne.
Il existe plusieurs disciplines : le troupeau, le pistage, la poursuite à vue sur leurre pour les lévriers, l’attelage, l’agility, le Dog Dancing et tant d’autres.


Les besoins d’activité
Joël Dehasse, vétérinaire comportementaliste belge, a élaboré un modèle simplifié d’activités, permettant de classifier les activités canines en cinq grandes catégories. Il en ressort que le chien a besoin en moyenne de 3 à 5 heures d’activité par jour. Chaque chien a bien entendu des niveaux d’énergie différents : certaines races, telles que le Border Collie, ont besoin de plus d’activités, tant physiques que mentales. D’autres races, en ont un peu moins besoin, mais toutes ont besoin d’exercice et de jeux. Les activités se divisent en 6 catégories :

–    Activité locomotrice : la promenade, la marche, la course, l’agility, la nage…
–    Activité mentales : l’étude, l’observation, la découverte
–    Activité intellectuelle : jeux nécessitant la discrimination ou la recherche d’objets, un peu d’éducation canine, etc.
–    Activité sexuelle : principalement pour les reproducteurs, en général les animaux de compagnie sont stérilisés.
–    Activité vocale : aboiements, chants, hurlements, pas vraiment appréciés par les propriétaires.
–    Activité masticatoire : manger, mâcher des lamelles, des os, des jouets, des cordes à tirer… pour éviter qu’ils mâchent les pieds de table et les chaussures toutes neuves.


Le champ d’action que nous proposons à nos chiens semble ne pas toujours correspondre à ses différents besoins éthologiques. La prise en compte de certains facteurs est parfois négligée, ce qui rend l’activité physique du chien inappropriée.

L’activité physique (locomotrice) est combinée avec un autre type d’activité vitale pour le chien, je la nommerai « activité mentale » mal connue et parfois en opposition avec les pratiques humaines elle est souvent à tort peu sollicitée.

Comme cité plus haut, l’activité du chien ne se résume pas à sa simple dépense physique. Pour combler ses besoins physiologiques et construire un bon équilibre chez l’animal il est important de le stimuler mentalement.

Il s’agit de l’ « activité mentale ». Le chien peut être contenté physiquement si son maître lui accorde une longue balade en laisse et au pied par exemple, mais le pôle mental n’est que très peu exploité dans ce type de sortie ce qui va à l’encontre des besoins physiologiques du chien; à terme un déséquilibre s’opère et l’animal éprouvera un manque qui sera exprimé en fonction du chien par des comportements gênants (généralement la destruction).

L’activité mentale peut être plus ou moins sollicitée au travers de divers domaines. Tout d’abord l’exploration naturelle, le chien possède un sens olfactif très développé (100 fois plus que celui de l’homme). Grâce à cet organe, il explore les lieux qu’il partage avec ses congénères en reniflant les odeurs que ces derniers ont laissées (urines, défécation). Les chiens qui vivent exclusivement dans leur jardin en plus de l’activité physique restreinte sont privés de ce type d’exploration. Le jardin est certes un espace de liberté mais pas une alternative à la sortie «extérieure». Si le chien y creuse des trous pour essayer de fuguer, cela peut être l’expression de ce type de déséquilibre.
Deux sorties journalières au minimum doivent être programmées, en prenant soin de ne pas lui interdire de renifler ces odeurs, même si cet acte nous paraît malpropre, cela est fondamental pour le chien.

L’activité mentale transitera aussi par les relations sociales du chien avec son milieu. Il doit être mis en situation avec des congénères (eux-mêmes socialisés), mais aussi les humains. Ces relations sont facilitées en amont par un travail de familiarisation du chien, faute de quoi certaines conduites de peur et d’agressivité pourront apparaître. L’activité mentale ne pourra donc pas avoir lieu dans ce cadre, ce qui peut être handicapant pour son équilibre social. Il est indispensable de résoudre ce problème en faisant appel à un professionnel.
Il indiquera quelles sont les conditions d’une mise en situation de ce type de chien avec des congénères et des étrangers. Cette exploration naturelle est donc essentielle et contribue à un certain équilibre social.

Parmi les activités quotidiennes du chien nous comptons bien entendu l’alimentation. C’est un moment très important pour l’animal, cependant ce temps est souvent réduit à sa plus simple expression. Les chiens consacrent combien de temps pour obtenir et consommer leurs rations journalières ? Remplir la gamelle, réclamer éventuellement un assis avant que celui-ci ne fonde dessus et la vide en quelques minutes… Un chien errant passerait 80% de son temps à la recherche de nourriture, à la chasse, à lier des relations sociales avec ses congénères et même avec l’humain. Cet enrichissement relatif à l’adaptation constante du chien sur son milieu tend à disparaître pour les animaux domestiques qui partagent nos vies

Alors l’alimentation peut revêtir un tout autre aspect dans le quotidien de l’animal. L’utilisation d’un distributeur alimentaire permet de proposer au chien une activité de recherche pour obtenir de la nourriture. Si le distributeur est correctement utilisé alors quelques croquettes s’en échappent. Dans ce cas le chien doit résoudre un problème pour atteindre son objectif et déclenche ainsi une activité cérébrale. Par ailleurs l’absorption des aliments devient mieux réglé la digestion est donc amélioré.



En marge de l’exploration naturelle et de l’activité d’alimentation il peut être proposé au chien tout un panel d’activités (pistage, canicross, canivtt, dog dancing et bien d’autres). L’exploitation de l’activité physique canine (mobilisation de l’appareil locomoteur) et de l’activité mentale (intégration des codes propres à la discipline pratiquée) est sollicitée de manière optimale si les apprentissages sont bien menés. Pour autant n’oublions pas que l’activité mentale réside dans l’adaptation efficiente du chien à un environnement qui doit être changeant, il faut alors diversifier les lieux et la nature des activités (exploratoire, physique…) ainsi que les rencontres canines et humaines.

Cibler ses besoins, adapter sa pratique, optimiser la stimulation de ses ressources dépendent de notre compréhension des codes canins, nous n’avons pas le même langage pourtant nous vivons ensemble.
C’est le métier des éducateurs professionnels d’accompagner chaque propriétaire à établir (ou rétablir) une bonne communication afin de respecter au mieux les besoins de l’animal.

 

Voici le même Shiba !! 6 mois d'interval..
en bas, Noisette qui deviendra Naya en haut de l'image.


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