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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Différents comportements chez le shiba Inu

Nous prenons le bien du chien comme s'il nous était dû et nous nous plaignons du mauvais.


Les chiens, comme les humains souffrent et cela se manifeste par des problèmes de comportement. Des comportements d'anxiété et de panique, des comportements obsessionnels et d'agression existent de façon très répandue chez les chiens. Certaines de ces conditions peuvent être causées par des anomalies génétiques, des maladies ou des souffrances physiques, tandis que d'autres, malheureusement et le plus souvent, sont dues à de mauvaises conditions environnementales, comme l'abus d'autorité ou la négligence.

 

Comportement canin et relation homme-chien

 Il est difficile d’expliquer ou d’exprimer la relation que nous avons, ou celle que nous souhaiterions avoir, avec notre chien.

Le chien possède une capacité d’adaptation importante et cela est très aidant pour la vie que nous lui avons choisie qui est si différente d’une famille à l’autre, si différente d’un pays à l’autre !

 Il nous observe et est capable d’identifier notre gestuelle, nos sourires sur nos visages, nos colères, nos joies, car sa communication est essentiellement basée sur le non-verbal (gestuelle, mouvements du corps) et sur le mode para-verbal (autour de l’expression sonore, vocalises).


Le principal mode de communication humain étant le verbal, il lui faudra apprendre beaucoup de nous pour nous satisfaire et pour répondre à nos attentes.

De notre côté, nous pensons savoir beaucoup sur nos chiens, mais soyons honnêtes : il nous reste énormément à apprendre. Nous privilégions l’éducation canine dont nous avons incontestablement besoin, mais avant les apprentissages, nous devrions mettre l’accent sur une bonne relation. Pour ce faire, il nous faut nous rendre cohérents, lisibles, et ce n’est pas si simple.

 Par exemple :

* Nous interdisons ou évitons à nos chiens d’aller sentir l’urine ou les défécations de leurs congénères, car nous condamnons cette action de malpropre. Pourtant, ce comportement exploratoire est naturel et fondamental pour leur équilibre.

* Nous empêchons par la laisse à nos chiens de se soustraire face à des situations anxiogènes (situations de stress) : il ne veut pas se faire caresser, il ne veut pas de contact avec ce congénère. Parfois il vocalisera dans les sons aigus, ce qui indique sa demande de se soustraire, et pourtant nous ne lui en donnons aucunement la possibilité.

Nous devons établir (ou rétablir) une bonne communication afin de vivre une relation harmonieuse avec ce chien que nous aimons tant, quitte à nous faire aider par des professionnels de l’éducation du chien compétents, si nécessaire.

Le fugueur

 

Pour le fugueur, comme pour l’indépendant, c’est une relation qui est à revoir ; les techniques restent les mêmes qu’avec l’indépendant, car en général, ces deux caractères vont de pair. Faites-lui aimer le groupe. Donnez-lui des raisons de se sentir bien chez vous.

Réorientez son centre d’intérêt vers l’intérieur plutôt que vers l’extérieur, en lui distribuant ses repas à l’intérieur de la maison et à des heures différentes de la journée. Profitez-en pour lui demander de fournir des efforts pour mériter votre attention, demandez-lui de rester tranquillement à sa place, puis amenez-lui des gourmandises. Mais s’il recommence à faire des bêtises, ou à prendre des initiatives, mettez-le dehors et ignorez-le. Il comprendra très vite comment gagner votre estime et que vous êtes un partenaire indispensable à son existence, mais surtout, et encore une fois, ne lui donnez plus l’occasion de trouver de l’affection, des gourmandises etc.  

Ailleurs que chez vous

S’il a déjà pris goût à la fugue, il faudra aussi prendre des mesures matérielles pour changer son mode de vie, revoir les clôtures, le promener suffisamment, etc.

 Motifs de fugue

- Chiens mal insérés dans leur milieu familial, avec un déficit socio-affectif ou en situation conflictuelle.

- Comportement de chasse et/ou de prédation.

- Activité sexuelle.

- Vie sociale plus riche.

- Effet d'entraînement.

- Isolation sociale/frustration.

- Manque de liberté.


Il est laissé seul pendant de longues périodes, sans opportunité d'interactions avec ses propriétaires. Son environnement est relativement pauvre, sans copains de jeu ou jouets. C'est un chiot (moins de 3 ans), et il n'a pas d'autre moyen d'évacuer son énergie. Il appartient à une race de chien particulièrement active, qui a besoin d'une occupation active pour être heureuse.

Les endroits où il va quand il s'échappe lui permettent d'avoir des interactions et des choses amusantes à faire.


Les peurs et les phobies:

Votre chien s'échappe peut-être en réponse à quelque chose qui l'effraie s'il fugue lorsqu'il est exposé à des bruits forts comme le tonnerre, les feux d'artifice, les pétards ou les bruits de construction.


Vagabondage sexuel:

Les chiens deviennent matures sexuellement à l’âge de 6 mois environ. Un chien entier est motivé par un désir fort et naturel de rechercher un compagnon ou une compagne. Cela peut être très difficile d'empêcher un chien entier de fuguer, parce que sa motivation est particulièrement forte.


L'anxiété de séparation:

Il s'échappe dès que vous sortez, ou peu de temps après que vous êtes parti. Il montre d'autres comportements qui reflètent un fort attachement à ses propriétaires, comme les suivre partout, les accueillir avec des démonstrations frénétiques, ou bien réagir anxieusement aux préparatifs de départ pour quitter la maison. Il reste près de la maison des propriétaires quand il s'échappe.

Le faux soumis

Celui-là, c’en est encore un autre qui a dû se moquer de pas mal de monde. Il adoptera toutes les attitudes du chien craintif pendant le travail.

Lors de la marche au pied, il marchera timidement derrière vous, complétement aplati, les oreilles en arrière, la queue entre les jambes, bref, comme s’il était totalement terrorisé. Mais bien sûr, tout ceci n’est encore qu’un des multiples stratagèmes pour tromper le néophyte et échapper au travail.

Dès que son maître le tient en laisse, il recommence à le confondre avec un traîneau.

Comment le déceler ? Là encore, c’est un des avantages de travailler dans des lieux publics, car le jappement d’un autre chien au loin, un chat qui passe ou d’autres motivations le trahiront.

A ce moment-là, nous verrons ses oreilles se redresser et s’orienter comme des radars vers la source de bruit. Cela peut être aussi une gourmandise lancée volontairement à quelques mètres, pour éveiller des réflexes incontrôlables.

Un chien vraiment terrorisé ne bougera pas une oreille, comme le dit si bien l’expression. Il restera complétement inhibé devant n’importe quel stimulus.

Pour ce genre de chien en général, il suffit d’élever la voix et travailler énergiquement, sans excès de fermeté mais avec détermination, pour lui faire comprendre que la supercherie a été percée à jour.

Mais encore une fois, méfiez-vous des observateurs non avertis qui pourraient traîner dans les parages et ne pas comprendre pourquoi on agit de telle manière avec un chien qui donne l’impression d’être terrorisé.

L’indépendant

 Que ce soit dû à la race ou à un caractère forgé par un mode de vie, il faudra à tout prix réintégrer le chien dans le groupe familial.


Il est évident que si le chien mène sa petite vie en marge du groupe, et si, de plus, il est de caractère dominant, il sera d’autant plus difficile de lui faire comprendre qu’il doit se plier aux règles qui gèrent le groupe.

Pour le réintégrer dans ce groupe, il faudra parfois passer par des régimes de restriction affective musclée et attendre qu’il se décide à réintégrer le groupe par lui-même.

Le Shiba Inu a besoin de se sentir intégré dans un groupe.

A vous de lui donner la bonne place, et s’il se sent exclu du groupe, très rapidement, il cherchera à vous faire plaisir pour regagner l’estime du clan. Il faudra, pour ce faire, contrôler ses moindres faits et gestes, l’empêcher de trouver de l’affection ailleurs que chez vous, lui demander de fournir des efforts pour obtenir toute récompense, enfin, lui donner des raisons de vouloir réintégrer le groupe.
C’est, en grande partie ce besoin d’appartenir à une meute qui fera de lui un chien agréable et volontaire.

Même le plus indépendant des chiens, comme par exemple le Husky, deviendra très agréable à vivre si vous entretenez cette relation de manière efficace.

Mais dites-vous bien encore une fois que c’est bien pour se sentir intégré et appartenir à une meute qu’il cherchera à vous faire plaisir, et pas seulement pour vous voir heureux.

L’hyperpossessif

Il est agressif envers de tierces personnes et les empêche de vous approcher : soit il fait une inversion de dominance (c’est lui le chef), soit il est craintif.

Dans le premier cas, votre autorité doit suffire à le calmer. Au besoin, vous lui demandez de s’asseoir ou de se coucher. S’il ne vous obéit pas, reprenez l’éducation depuis le début.

Dans le deuxième cas, c’est souvent qu’en voulant rassurer le chien craintif effrayé par l’inconnu, on le caresse. Mais le chien reçoit des messages bien différents de ceux que l’on pensait lui transmettre.

 

Premièrement, il interprète les caresses et les mots doux comme des encouragements « c’est bien, tu as peur, tu as bien raison d’avoir peur ». Et d’autre part, cette même attitude traduit un sentiment d’inquiétude de votre part qui lui fait croire que vous n’êtes pas sûr de vous et que vous lui laissez gérer la situation.

Cette attitude se retrouve souvent chez les possesseurs de chiens de petite taille qui, pour calmer le chien qui aboie, le prennent dans les bras. Le chien pense alors qu’il a bien fait. C’est exactement de cette manière que l’on encourage les chiens ‘’d’attaque ‘’ dans les exercices de mordant.

S’il est agressif envers ses congénères, appliquez le plus souvent possible les techniques des tours surprise et de la mise en faute. Mais pensez aussi à lui interdire les pipis trop fréquents.

En règle générale, dans toutes ces situations difficiles, le but consiste à détourner l’attention du chien, soit en lui donnant un ordre, soit en changeant de direction brusquement avec une traction de laisse de manière à ce que le chien pense « Je n’ai pas été assez attentif, il a encore changé de direction. » Puis il va revenir vers la motivation et recommencer le même scénario jusqu’à ce qu’il ne tire plus sur la laisse. Il ne doit s’intéresser qu’à vous et vous devez affirmer votre autorité.

 

L’hyperactif


C’est celui qui veut bien s’asseoir, mais n’arrive pas à garder la position plus d’une seconde et quinze dixièmes. Pour celui-là, il faudra donner un bon champ visuel et travailler un peu comme avec le sourd d’oreille, puis entrer dans son jeu, le faire relever au bout d’une seconde et dix dixièmes, jusqu’à obtenir une bonne attention. Ensuite seulement, on pourra commencer à compliquer les choses.


L'hyperactivité chez le chien génère fréquemment des plaintes de ses maîtres et de son entourage (agressivité, destruction, malpropreté,...). Elle se caractérise par un niveau d'activité supérieur à la normale. Le chien est rarement calme, car il réagit activement à la moindre stimulation. Quand il est actif, il ne cesse pas facilement son activité (absence du signal d'arrêt) et son comportement n'est pas bien régulé (déficit d'autocontrôle).
Il est important pour votre chien d’apprendre le calme dès le premier jour avec vous. De plus, cet apprentissage est normalement fait par la mère du chiot qui lui a appris à gérer la frustration et la cessation d’activité. Dès son plus jeune âge, le chiot a besoin d’apprendre l’attente, et que ce n’est pas « tout, tout de suite ». « Doucement, calme » sont des maîtres mots pour ces situations.

Quand le chiot arrive chez vous, attention à ce qu’il dorme suffisamment et calmement. Il est préférable de ne pas jouer pendant des heures ni faire de trop longues promenades.

Voici 8 solutions pour gérer l’hyperactivité :

 

 

1. Apprenez à vous calmer
Apprenez à être calme avec votre compagnon à quatre pattes, car les humeurs des chiens sont extrêmement sensibles et un comportement violent ou stressé de votre part peut déstabiliser le comportement de votre chien en le rendant tout simplement hyperactif et anxieux. Il existe une étude qui démontre que si le maître est stressé ou hyperactif, son chien le sera également. Les chiens se tournent souvent vers leurs leaders pour voir comment ils réagissent dans certaines situations, donc si vous restez calme dans les moments où votre chien présente des symptômes de stress, il peut prendre exemple sur vous et ainsi être plus calme.

 2. S’attaquer à des problèmes d’anxiété chez le chien

L’anxiété chez le chien peut causer plusieurs troubles du comportement, essayez donc de vous concentrer sur les méthodes qui aident à réduire l’anxiété, comme la méthode de désensibilisation. Cela devrait l’aider à apprendre de nouveaux comportements dans des situations potentiellement anxieuses et à rester calme.

 3. Soyez un leader pour votre chien

Assurez-vous que votre chien comprend que vous êtes le leader et non un dominant, car cela peut également réduire l’anxiété. Être leader ne signifie pas que vous devez être rude et violent avec votre chien en utilisant des techniques dominantes, il s’agit plutôt de lui montrer que vous êtes son confident, la personne de confiance. Le leader montre toujours le bon chemin à prendre pour son chien et de manière positive et sans violence, c’est aussi celui qui décide quand, où et comment.

 4. Donnez à votre chien beaucoup d’activité

Un chien hyperactif a besoin de stimulation et d’activité, que ce soit par une promenade ou à travers une session de jeu énergique à la maison (jouet interactif,…). Bien que je ne crois pas que l’ennui soit la principale cause de l’hyperactivité, je sais en revanche que beaucoup de chiens sont heureux de se promener des heures pour s’amuser, courir, jouer, échanger…  Cela les fatigue, les canalise et ils n’auront pas l’énergie pour être hyperactifs !

5. Ne faites pas attention à son comportement

Il n’est pas toujours facile, mais ignorer le comportement de votre chien hyperactif peut être une technique efficace pour le calmer. Essayez de vous éloigner de lui s’il commence à se comporter d’une manière active. Si vous sortez d’une pièce ou du jardin de sorte qu’il ne vous ait plus dans son champ de vision, vous serez surpris de voir combien de fois votre chien va s’arrêter de vous suivre.

 

 6. Ne pas réagir face à votre chien

Assurez-vous de ne pas renforcer son comportement hyperactif en faisant attention à lui, en lui parlant ou même en lui hurlant dessus, en essayant de le caresser ou de le toucher, de le chasser ou même juste en attrapant son regard pour le calmer. Il est pire de répondre systématiquement à une sollicitation. Attention, si vous commettez l’une de ces erreurs, cela sera perçu comme une récompense pour votre chien et son comportement hyperactif s’aggravera avec le temps.

 

7. Apprenez-lui l’autocontrôle 

Il est essentiel d’apprendre dès l’acquisition de son chiot l’autocontrôle à la maison, puis en second temps à l’extérieur, c’est à dire lui faire comprendre qu’il doit contrôler ses émotions lors de certaines situations et accepter parfois la frustration quand celle-ci se présente. Nombreux sont les chiens qui deviennent hyperactifs lorsqu’ils n’obtiennent pas tout de suite ce qu’ils veulent. Ils s’excitent excessivement, mordillent, aboient, détruisent, ... La vérité c’est qu’ils n’ont pas appris à attendre, c’est pourquoi, pour réduire l’hyperactivité, vous devez lui faire comprendre que le contrôle de soi engendre quelque chose de bon (jouets spécifiques, nourriture, …) alors que l’excitation ne produit rien.

 

8. Faire castrer son chien

Si vous possédez un mâle, la castration peut réduire les risques de fugue et bagarre à des fins sexuelles. De plus, certains chiens sont difficilement maîtrisables en promenade à cause de leur hyperactivité. Le point positif d’un point de vue médical, est que la castration anéantit le risque de tumeurs des testicules et d’hypertrophie bénigne de la prostate.

 Le joueur

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Il essaiera de diverses manières d’interrompre le travail, en vous invitant au jeu.

Lors de la marche au pied, il vous sautera dessus par derrière, si vous lui demandez un couché, il abaissera le train avant en levant le train arrière, battra de la queue, vous mordra gentiment. Quoi de plus déconcertant, en pleine séance de travail.

De l’attitude que le maître adoptera à ce moment-là dépendra sa crédibilité. En effet, si vous vous laissez attendrir, il réitérera l’opération de plus en plus souvent pour échapper au travail, et très vite, cela deviendra quasiment impossible d’obtenir quoi que ce soit de sa part, si ce n’est de transformer toute séance de travail en séance de jeu, et vous ne serez pas pris au sérieux non plus dans la vie de tous les jours.

Selon le moment où cela se produit, cela traduit soit un ras-le-bol, soit une réticence à exécuter un exercice bien précis, ou tout simplement un refus catégorique du travail.

Il faut être astucieux et attentif. Pour anticiper et pouvoir quand même finir en beauté, nous détaillerons mieux ces cas de figure dans le prochain chapitre (l’obéissance au travail).


Un Shiba Inu “dur d’oreille”

 Ce sont en général des chiens de grande fierté (cause toujours, tu m’intéresses).

Celui-ci vous laisse croire qu’il ne vous entend même pas. Quand on lui dit assis il regarde à gauche, quand on lui dit couché, il regarde à droite et quand on lui dit à droite, il finit par se coucher du genre je fais ma sieste et ainsi de suite.

 Le néophyte abandonnera rapidement en déclarant que ce chien est idiot. Bien au contraire, il ne faut jamais sous-estimer l’adversaire, mais se demander plutôt si on possède bien les aptitudes nécessaires pour faire travailler un tel chien. Il faudra pour ce chien réussir à attirer son attention, en faisant un travail énergique de champ visuel lors de la suite en laisse, puis le pousser à la faute sur la position assis, et dès qu’il regardera les alouettes, partir dans la direction opposée à celle qui l’attire, tout en appliquant une traction de laisse, avec un rappel au pied vocal très doux.

Le chien comprendra très vite, contrairement au néophyte qui observe la scène, que le conducteur ne prend pas un malin plaisir à lui administrer des tractions de laisse et qu’il peut les éviter en surveillant de plus près ce conducteur qui n’arrête pas de changer de direction.

Ces changements de direction très fréquents nous aideront à lui faire comprendre que nous sommes les meneurs. Mais en général, les problèmes recommenceront pour le couché, car étant des animaux fiers et entêtés, cette position de soumission ne leur convient que très mal, surtout en présence de leur maître.

 

Le craintif

S’il a souvent peur de choses insolites, encore une fois, proscrivez les mots doux qu’il ne comprend pas et les caresses. Le seul moyen de le rassurer est de lui faire penser qu’avec vous, il n’a rien à craindre. Marchez d’un pas décidé, en direction de ce qui l’effraie et repassez le plus souvent possible à cet endroit, au lieu de l’éviter.

Une séance de bouffonnerie consiste à s’approcher de l’objet qui le terrorise et à rigoler exagérément autour de cet objet. Ce serait encore plus intéressant de le faire avec une tierce personne, pour éveiller en lui la jalousie et la curiosité, tout en lui faisant comprendre que cet objet vous met de bonne humeur et vous fait beaucoup rire.

Dans le travail avec le Shiba Inu craintif, il faudra y aller sans gestes superflus, tout en douceur, mais à la fois fermes, pour éviter des attitudes de soumission exagérées. Si vous êtes trop gentil, il en profitera pour vous attendrir en faisant le martyr. Et si au contraire, vous êtes trop ferme, il adoptera aussi des attitudes de soumission. Il ne faut pas le bloquer et se comporter de manière gaie.

 

    
Ce qu’on lui demande, c’est de s’asseoir et non de se coucher pour nous montrer sa soumission.

Pratiquez le plus souvent possible le couché pas bouger de plus en plus loin, puis en votre absence et dans des lieux de plus en plus insolites, pour qu’il apprenne à se contrôler en toutes situations.

Le craintif sera souvent plus dangereux que l’agressif.

L’agressif prévient et si l’on sait interpréter les signes qui préviennent d’une attaque imminente, on peut l’éviter. Mais le craintif, lui, mord sans prévenir, suite à un geste mal interprété et involontaire, d’où l’incapacité de prévenir l’attaque.

 Il est évident que nous ne pourrons pas demander la lune à un chien craintif, mais toutefois, avec ses quelques conseils, il devrait accroître son sang-froid et vous rendre la cohabitation plus agréable.

La phobie des déflagrations!

Pourquoi votre chien ne fait-il pas partie de la fête?

Vive le 1er août, vivent les anniversaires, les jubilés et autres réjouissances ...... fêtés en grande pompe, avec force pétards et feux d’artifice!

A-t-on oublié quelqu’un dans cette fête?

Oui! Ils sont terrés au fond d’un coin, perdus dans la cave; ils halètent, ils tremblent, certains vomissent même, car ils ne comprennent pas la fête.

Pendant longtemps, ce phénomène causait le désarroi des propriétaires, voire la risée de leur entourage.

Rappelons quelques conseils de base.
Lors d'une manifestation de peur de votre chien:

Ne pas se fâcher, ni le taper.

Ne pas le caresser, ni le consoler, cela conforterait sa peur.

Montrer que vous n’avez pas peur, il apprendra en vous imitant.

Ne pas l’enfermer dans un endroit confiné d’où il ne peut s’échapper.


La peur peut se muer en phobie, qui peut évoluer en anxiété. Un chien souffrant de phobies doit être soigné le plus rapidement possible.

Ce phénomène peut arriver à n’importe quel âge. Oshaka, notre Shiba Inu, a participé à beaucoup de fêtes, de carnavals et de manifestations en tous genre. Vers l’âge de quatre ans, elle a développé une phobie des tambours, surtout de la grosse caisse, sans prévenir. Elle s’est mise à trembler comme une feuille et à saliver comme si le diable était présent. Ma réaction immédiate a été de prendre la laisse comme si de rien n’était et de m’éloigner de ce bruit pour l’apaiser. Dès que la distance était suffisante pour qu’Oshaka se calme durablement, je lui ai donné un peu de rescue (calmant), et hop dans la voiture en attendant que la parade soit terminée. Depuis, j’évite de m’approcher de parades avec ma chienne et elle m’en remercie. Ne jamais forcer !

Ne pas oublier la phrase transmise par une comportementaliste lors de mes cours : « en premier lieu, ne pas nuire ».
Il existe plusieurs aides thérapeutiques, dont les phéromones apaisantes.

Explication :
Une phéromone synthétique D.A.P. (Dog Appeasing Pheromone) est composée des mêmes molécules que la mère produit autour de ses mamelles et qui servent à apaiser le chiot. La D.A.P. s'utilise en branchant un diffuseur à une prise électrique dans la pièce où se trouve le refuge du chien, ou en lui mettant un collier D.A.P. autour du cou.

Dans le cas de phobies aux feux d’artifice, si elles sont diffusées deux semaines avant l’événement connu, les phéromones permettent de diminuer dans un grand nombre de cas l’apparition des signes de phobie.

Discutez de cette démarche avec votre vétérinaire, il saura vous conseiller.

Les chevauchements du chien: s’agit-il vraiment de sexualité ? Ou plutôt de pseudo sexualité ?

Au registre des idées reçues sur les comportements de nos chiens, celles sur la sexualité sont tenaces.

« Obsédés de la chose », « homosexuels » sont les qualificatifs les plus courants dont sont affublés les chiens (mâles ou femelles) qui se distinguent en chevauchant congénères de même sexe ou sexe opposé, d’autres espèces animales ou même des humains, petits ou grands.

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Quelques explications simples bousculeront les idées fausses au sujet de certains comportements dits « sexuels » du chien, pour une meilleure perception de la réalité canine.

Que de personnes gênées pour décrire ces situations qui embarrassent au quotidien tant de propriétaires de chiens, qui se méprennent sur la signification de ces comportements.

Que d’anthropomorphisme, de réflexions fantaisistes et d’interprétations erronées à propos de ces conduites de leurs chiens, qu’ils interprètent comme sexuelles !

Les canidés sont actifs sexuellement quand ils sont motivés par l’instinct de reproduction et seulement aux deux périodes annuelles de chaleurs des femelles. Les mâles, eux, disponibles il est vrai toute l’année, sont alors fortement stimulés par les odeurs particulières qu’elles dégagent. La recherche mutuelle d’accouplement est alors légitime et commandée pour la survie d’une espèce.

L’être humain, lui, est sexuellement actif tout au long de l’année et n’est pas pour cela uniquement motivé par le besoin de reproduction, bien loin de là ! Voyant le chien de la famille si souvent animé du désir de chevaucher le chat, ses congénères ou même les humains, et en déduire que lui aussi est motivé par une recherche de plaisir ne serait donc qu’anthropomorphisme.

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En dehors des périodes d’œstrus des femelles, il est courant chez les chiens d’observer ces chevauchements qui ont alors une valeur sociale. Les chiots les plus déterminés d’une portée, très tôt et bien avant leur puberté, expriment déjà de cette manière leur besoin de communiquer.

Les chiens ou les chiots chevauchent donc congénères, humains ou coussins sans que l’enjeu de ce comportement soit la sexualité.

En mimant un pseudo accouplement, nullement « obsédés par la chose » ni homosexuels, ces chiens mâles ou femelles expriment dans les situations décrites plus haut, leur désorientation dans l'organisation de leur cohabitation avec les humains : autrement dit, un grand besoin de revoir la hiérarchie au sein du groupe.

Les propriétaires de ces chiens sont souvent conduits à envisager la castration, ce qui leur est proposé, pour tenter de réduire ces comportements indésirables de l’animal.

Certes, le chien sera alors bien moins sensible aux odeurs des femelles en chaleur, et moins en compétition avec les congénères mâles en balade, mais cela ne réglera rien du problème de fond qui n’a rien à voir avec la sexualité, mais avec la communication. Les chevauchements seront toujours les seuls messages canins pour partager leur malaise social dans le groupe humain/chien.

On comprend que toutes ces conduites sont des éléments de communication et que si l’on veut les voir s’atténuer et disparaître, il y aura lieu de réorganiser la relation au sein du groupe familial. Le chien retrouvera non seulement des comportements plus acceptables socialement, mais aussi une tranquillité émotionnelle bien plus propice à son bon équilibre et à sa bonne santé générale.





Le Shiba Inu aime creuser....Les chiens creusent pour de nombreuses raisons : pour s’enfuir, pister des animaux, se coucher au frais, cacher un objet précieux à leurs yeux ou faire un nid.
Grands chasseurs devant l’éternel, les Shiba Inu trouvent et chassent les mulots, les taupes, etc. Ceci est une activité Intrinsèque, et dès que votre Shiba Inu aura trouvé la première proie de cette manière, il deviendra très compliqué à corriger. Ne parlez plus de jardin, mais de terrain de golf!

Ne laissez pas votre Shiba Inu creuser lors de promenades, car s’il attrape une proie hors de chez vous, il n’aura de cesse de vouloir fuguer pour en attraper d’autres !

Toutefois, certains chiens « creusent » aussi à l'intérieur. Avez-vous déjà vu votre chien gratter sa couverture ou le divan pour trouver l’endroit idéal où se coucher ? Ce comportement survient généralement le soir ou à l’heure de la sieste et est tout à fait normal.

Et, pour les femelles, si vous avez un très grand trou dans votre jardin, ou si vous ne voyez pas de raison à cette démolition de plates-bandes, dites-vous que votre Shiba a peut-être eu une aventure et qu’elle a très envie de faire un terrier.

Il en est de même à l’intérieur, car pour une femelle portante, malgré une caisse de mise bas ou un endroit douillet pour ses petits, l’action de creusage est fortement ancrée.

Une femelle non-saillie peut également commencer à creuser ou à vouloir faire son nid dans la maison, car si une grossesse nerveuse pointe à l’horizon, toutes ses hormones demandent cette construction.

Une astuce pour repérer cet état est le fait qu’elle prenne ses jouets et surtout ses peluches dans le futur nid. Attention, la femelle en pseudo gestation peut devenir agressive si l’on dérange son nid. Dans ce cas de figure, la stérilisation est fortement recommandée et fera cesser définitivement ce comportement.

Si ces grattements commencent à devenir ennuyeux ou à endommager vos meubles, envisagez de travailler avec un éducateur professionnel pour atténuer cette habitude.

Appuyer la tête

Si vous voyez votre chien appuyer la tête contre le mur ou tout autre objet dur, vous devez vous en inquiéter immédiatement.

 


Un chien qui agit de la sorte (ce peut être en poussant sa tête contre un mur ou bien une autre surface) sans raison apparente pourrait être atteint d'un trouble neurologique, d’un traumatisme cérébral, d'un empoisonnement, d’une tumeur, d'une infection ou d'autres pathologies.

Ce comportement, bien connu des vétérinaires, paraît souvent anodin pour le maître qui s'aperçoit alors trop tard de la maladie de son animal de compagnie.

Le chien ci-contre appuie la tête contre le mur. Cela peut paraître amusant ou mignon à première vue. Pourtant, il est en danger. Il fait cela parce qu'il est atteint d'une encéphalopathie hépatique

Le « traîneau »
Avez-vous déjà vu votre chien se déplacer en traînant son arrière-train au sol ? Cela peut paraître amusant ou un peu dégoûtant.

Ce comportement s’appelle « faire le traîneau ». Il peut signifier que quelque chose irrite l’anus de votre compagnon. Il se peut que les sacs anaux de votre chien soient pleins et doivent être vidés.

Si ce n’est pas le cas, le problème pourrait venir d’une irritation due à une autre cause. Des allergies peuvent se manifester uniquement par des démangeaisons au niveau de l’arrière-train. Même s'il est courant d’accuser les vers, la raison de ce comportement peut ne pas être aussi évidente. Consultez votre vétérinaire pour vous assurer que le traitement antiparasite de votre compagnon est adapté.

Enfin, un chien qui mange de l’herbe ou aime lécher un peu partout dans la maison peut avoir des brins d’herbe ou des cheveux coincés dans l’anus et peut donc se frotter par terre pour essayer de s’en débarrasser. C’est la raison la moins grave du comportement dit « du traîneau » et la plus simple à traiter pour vous.

Attention, chez le mâle, le besoin de vider les glandes anales est omniprésent et il se peut qu’il soit bloqué. Demandez à votre vétérinaire de contrôler et de vous montrer cette opération qui devrait être faite à chaque “douche” de votre ami.


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