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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Génétique et épigénétique du Shiba Inu

A l’heure actuelle, nous savons que ces deux déterminants (génétique et épigénétique) agissent ensemble dans le développement comportemental.


Au départ, c’est-à-dire dans les premiers stades de développement, ce sont surtout les facteurs génétiques qui jouent car l’environnement est des plus restreint (facteurs biochimiques).

Par contre, certains apprentissages peuvent se faire dans le milieu utérin (apprentissages pendant la période prénatale) ou dans l’oeuf pour les oiseaux et donc peuvent largement influencer le développement sans qu’il y ait un comportement d’origine purement génétique.

Par la suite, les facteurs épigénétiques ou environnementaux sont plus importants (apprentissages pendant la période postnatale) :


1. la sensibilité des organes des sens de l’individu qui filtrent les informations ;

2. les influences précoces qui détermineront l’acquisition de son expérience tout au long de sa vie (période prénatale et périodes postnatales) ;

Du point de vue épigénétique, l’univers d’une individu est variable suivant sa carte du monde et sa construction de la  » réalité  » :  la carte du monde d’un chien phobique social dont le filtre cognitif est que « tout ce qui s’approche de moi est dangereux ! » : on nomme ce phénomène distorsion cognitive.

3. la finesse des émotions.

Au début, l’individu acquiert rapidement des comportements (accompagnés d’émotions) que nous appelons primaires : faim, soif (bien-être, peur…)…

Puis, les périodes de développement comportemental doivent permettre l’acquisition :


Par contre, le poids épigénétique a une influence majeure chez l’homme.

Les facteurs impliqués dans l’ontogenèse d’un comportement, c’est-à-dire les facteurs qui lui confèrent ses caractéristiques propres le différenciant des autres comportements sont appelés déterminants du comportement.

Ces déterminants sont habituellement classés en  catégories :


L’épigénèse a changé de signification au cours des siècles (définitions de l’épigénèse).


Il est aujourd’hui communément admis que les facteurs génétiques et les facteurs épigénétiques interviennent de façon conjointe dans l’ontogenèse des comportements, tel n’a pas toujours été le cas.

Cette vision a entraînée de nombreuses controverses dont celle, obsolète à l’heure actuelle, de la querelle de l’inné et l’acquis, selon que les scientifiques privilégiaient la génétique ou l’épigénétique.


Quand les facteurs épigénétiques entrent en jeu ?


1. Les facteurs épigénétiques peuvent survenir pendant la période prénatale.

2. Les facteurs épigénétiques de l’environnement postnatal (période postnatale) jouent sans doute un rôle encore plus décisif.

Il faudra tout d’abord prendre en compte la maturité des nouveaux-nés.

On distingue les espèces nidifuges ( » qui fuient le nid « ) et les espèces nidicoles ( » qui habitent le nid « ) qui ne sont pas entièrement  » finis « .

Cet environnement postnatal influence le comportement ultérieur des individus en fonction de plusieurs facteurs :


Le rôle des partenaires sociaux (mères, adultes, fratrie et quelquefois l’homme) est essentiel dans les périodes postnatales.


Ce développement comportemental est dépendant du développement neurologique classiquement décrit par la  théorie de la stabilisation sélective.


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