Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.
Le docteur Saito, est le plus représentatif des Japonais à avoir passé sa vie à cette tâche. En effet, dans les années 1920, il voyage dans tout le Japon afin d’étudier les derniers chiens survivants du type originel.
Ces différentes races sont alors nommées. En général on leur donne le nom des provinces d’où elles proviennent.
Le Shiba est une exception à cette règle puisqu’il ne prend pas le nom de la province des montagnes de Nagano. Plusieurs théories gravitent alors autour de son nom, Shiba désignant « broussaille sèche brun clair » en japonais. Son nom viendrait peut-être de sa fonction de chasseur de petit gibier et d’oiseau ou de la couleur de sa robe ou même les deux réunis. Toutefois, en japonais ancien, le kanji 柴 désignant le Shiba signifie « petit », pouvant faire référence à la petite taille du chien.
Les Shiba étaient dénommés selon leur localisation :
Au fil des siècles, il y a eu de nombreuses variétés de chiens, proches mais avec quelques subtiles différences dues au climat et à la géographie de chacune des régions concernées.
Avec l’ouverture du Japon à l’occident, à la fin du XIXème siècle, de nombreux chiens ont été croisés avec des chiens de chasse anglais. Entre 1898 et 1912, le Shiba de pure race devient rare car des Setters Irlandais et des Pointers ont été importés au Japon. On se met à chasser pour le plaisir et ces chiens anglais sont fréquemment croisés avec le Shiba. Ainsi, le Shiba de pure race a commencé à se raréfier. Au cours de la période de 1912 à 1926, les Shiba de pure race se trouvant dans ces zones deviennent presque introuvables, si bien qu’alertés par la raréfaction du chien nippon, des hommes créent, en 1928, l’Association pour la Préservation du Chien Japonais (Nihon Ken Hozonkai).
Pour retrouver des chiens de chasse primitifs, ces hommes ont dû aller les chercher dans les coins reculés du japon, là où le chien britannique n’était pas encore parvenu.
Leur intention était de maintenir les chiens japonais aussi proches que possible de leur forme originale en recherchant les chiens de chasse primitifs qui existaient encore dans différentes régions du Japon, pour pouvoir par la suite planifier un programme d’élevage.
Les Shiba des premières années du NIPPO étaient enregistrés sous le nom de Ji-Inu (chiens locaux). Ils étaient possédés par les chasseurs de la région de Shinshu, de San’In et de Shikoku. Dans les premiers documents, on peut voir mentionnés ces Shiba sous les appellations de Shinshu Shiba, San’In Shiba, Mino Shiba, Kawakami Shiba, Jukkoku Shiba, Kiso Shiba, Sekishuken, Inabaken, Tateyamaken, etc.
Parallèlement, certains avaient la volonté de conserver les chiens de ces différentes régions en tant que races distinctes.
Un mouvement visait à conserver les chiens de ces diverses localités en tant que races distinctes. Cependant, la Seconde Guerre mondiale, l’épidémie de 1959 et d’autres facteurs diminuèrent considérablement le nombre d’individus composant ces petites populations indigènes. Ceci conduisit à un manque de diversité du réservoir génétique qui aurait dû permettre de continuer le programme de reproduction tel qu’il était planifié. Il y a toujours quelques éleveurs de San’in Shiba qui tentent de maintenir cette race locale, mais le caractère restreint du réservoir génétique disponible rend cette tâche proche de l’impossible.
Les quelques Shiba survivants provenant de ces différentes localités furent alors reproduits ensemble afin de mettre en valeur les qualités inhérentes aux Shiba.
Ainsi, le Shiba moderne provient d’un mélange entre les Shiba originaires de ces différentes régions, ce qui explique de légères variations de type.
Le 15 septembre 1934, le « Standard du Chien Japonais » est élaboré par le Comité des Standards, dirigé par un groupe académique. Le standard devait être un fil conducteur pour les futures générations des six races de chiens japonais.
déc. 16.1936 est le jour, le Shiba Inu a été reconnu comme un monument naturel du Japon.
En 1936, le Shiba Inu est désigné en tant que « Animal Indigène du Japon » et « Monument Naturel » par le gouvernement japonais.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945), il était courant d’employer des peaux de chien pour confectionner des vêtements militaires et la viande pour des rations de survie. La police ordonna la capture et la confiscation de tous les chiens sauf les Bergers Allemands, qui étaient réservés pour les tâches militaires. A la fin de la guerre, le nombre de chiens japonais était dangereusement réduit.
Dès lors, le destin du Shiba Inu est partagé entre les éleveurs d’un côté, qui se sont parfois éloignés du standard, et les chasseurs des contrées reculées, qui par souci de préserver « un bon chien de chasse » ont gardé les qualités premières du Ji-Inu.
En 1948, le Kennel Club japonais (JKC) a été créé et reconnu par le gouvernement japonais comme une « association commune pour tous les chiens de race ».
On peut penser que l’extraordinaire destin du chien japonais tient beaucoup au fait de la topographie du Japon. L’insularité, la difficulté d’accès due au relief, ont protégé la pureté originelle du chien malgré des périodes difficiles.
En même temps que le Shiba devient populaire, des éleveurs commencent à ne plus se fier au standard et à produire des chiens selon leurs propres préférences. Ces pratiques d’élevage peu judicieuses créent une situation dans laquelle l’essence des chiens indigènes est perdue dans une large mesure. Malgré ces pratiques qui ont eu cours par le passé, le Shiba a survécu à ces temps difficiles. Les Shiba originaux étaient conservés par les chasseurs non pour leur apparence mais pour leurs talents de chasseur.
Les lignées de Shiba Inu et l’ouverture des races japonaises vers le monde
Le Dr. Saito a trouvé un mâle roux avec la queue en faucille dans les montagnes de la préfecture de Gumma en 1928. Le Dr. Saito l’a baptisé « JUKKOKU ».
Jukkoku était, à l’origine, de l’autre côté de la montagne dans la préfecture de Nagano.
Jukkoku rend le nom de la race « Shiba Inu » célèbre et de nombreux amateurs vont visiter les villages autour des montagnes de Nagano pour ramener des « Shiba Inu » vers les villes.
Les trois fondateurs du club qui se sont plus particulièrement intéressés au Shiba sont Masuzo Ozaki, étudiant le Shiba Sanin, Tatsuo Nakajo, étudiant le Shiba Shinshu, et Masayu Ishikawa, étudiant le Mino Shiba. D’ailleurs, Gaiyu Ishikawa découvre avec ses recherches que le Mino Shiba était mélangé avec le Mikawa Inu, un chien ressemblant au Shiba mais avec un tempérament plus vif, des gros yeux ronds, et sans Urajiro.
En 1932, le NIPPO a publié son premier bulletin et a commencé l’enregistrement des chiens japonais.
Les quatre lignées du Shiba Inu
Ces lignées furent établies par un juge et l’un des leaders du NIPPO, après l’analyse des gagnants du Saikousho (Best Shiba Award) durant ces vingt dernières années. Ils ont conclu qu’il y avait quatre lignées prédominantes :
Lignée Korotama (Ichisuke)
Cette lignée est originaire des îles de Shikoku. Korotama avait une robe noire et blanche (et non noir et feu), mais ce défaut a été comblé par ses nombreuses autres qualités, c’est pourquoi il a été utilisé pour la reproduction.
Comme caractéristique de cette lignée, nous pouvons citer, entre autres, une robe de couleur rouge vif.
Dix générations séparent les frères Korotama et Ichisuke de Naka.
Les lignées descendantes les plus représentatives sont la lignée Beniryu/Jouji et la lignée Fukuryu/Toyonishiki.
Lignée Hakuba no Gen (Gen)
Six générations séparent Hakuba de Naka. Nous retrouvons beaucoup de consanguinité pour arriver à Habuka, d’ailleurs il résulte lui-même de l’accouplement d’un père (Kojiro) avec sa fille.
La caractéristique à retenir d’Hakuba était la qualité et la couleur de son pelage (propos de M. Kanasashi, juge et ancien membre du NIPPO). Il possédait un bon mouvement, un crâne bien développé, une bonne forme des yeux, mais ses défauts venaient de la structure de son corps et de sa dentition. Il n’était pas le chien parfait, mais ses qualités ont effacé ses défauts.
En tant que descendant de cette lignée, on citera Azumi no Hana, qui a produit de nombreux chiens de qualité comme Sakushugen, Kawana no Gen, Azumi no Take et Masakado. D’ailleurs, dans les pedigrees des grands gagnants de ces dernières années, les noms de Masakado et Sakushugen ressortent le plus souvent.
Lignée Matsumaru
Matsumaru, un mâle de couleur sésame rouge, était originaire de la préfecture de Nagano. De nombreux grands gagnants des années 1960 à 1970 descendent de ce Shiba.
Cette lignée a aussi joué son rôle dans l’histoire des Shiba actuels, pas forcément en tant que lignée directe mais par des croisements avec les lignées Korotama (Ichisuke) et Gen. En effet, les éleveurs ont souvent utilisé des chiens de la lignée Matsumaru pour améliorer la structure du corps et la couleur.
Les descendants de cette lignée sont connus pour avoir une tête de bonne taille et un corps robuste.
Lignée Tenkou
La couleur de la robe de Tenkou était rouge foncé, ce qui n’est pas très bon. L’angle de ses pattes avant n’était pas très bon non plus. Cependant, il a un Kan’i, une expression puissante de force mentale. Tenkou est un petit-fils de Korotama ce qui rend cette lignée très intéressante. Les éleveurs des autres lignées ont souvent utilisé cette lignée Tenkou pour croiser. Pour exemple, un célèbre Gen haras de la lignée, Tekka No Gen de Sanuki Mizumotosou, a commencé une dynastie de grands gagnants nationaux, et est un fils de Tetsugen, dont la mère est étroitement proche de la femelle de sélection de Kotetsu Go, Koutrokusou.
Les différents lieu d’origine des chiens Japonais
L’histoire de Naka
A l’âge de deux mois, il est vendu à Tatsuo Nakajyo (préfecture de Nagano) afin d’améliorer la qualité des chiens. Deux mois plus tard, il est à nouveau vendu à Okeda Kobus. Un peu plus tard, il tombe malade et faillit mourir, après trois mois de maladie A la 12 NIPPO, le lendemain de son premier anniversaire, le 17 avril 1949, il remporte le plus grand titre (NIPPO Best Dog Award) parmi ses 97 concurrents. Il est de nouveau sur pied. Dans les semaines suivantes, il se fait attaquer par un congén heureusement en sortir vivant mais il lui faut un mois pour se rétablir. ème exposition du ère, plus grand et plus fort. Il peut C’est la première fois qu’un Shiba remporte le titre de meilleur chien de l’exposition. Cette victoire permet à la race de devenir plus populaire. Naka vécut jusqu’à 16 ans. On dit qu’un chien de cette qualité ne naît que tous les 50 à 100 ans… Naka fut le premier Shiba Inu à remporter le NIPPO Best Dog Award (équivalent du Best in Show). Il est le fondateur des lignées de l’actuel Shiba Inu.
Naka GO donne naissance à : NAKAICHI GO, AKASHISOU et à NAKAICHI GO VENUS, et ICHI GO, ce qui a conduit au début de la lignée ‘Hakuba no Gen’. KOROICHI GO, ce qui a conduit à la lignée ‘Ichisuke’. Benimaru GO, ce qui a conduit à la lignée ‘Matsumaru’. Naka Go a également donné la vie à SENKOU GO et ARAKI KENSHA, menant à la lignée ‘Tenkou’.
Naka, l’étalon fondateur des 4 grandes lignées de Shiba japonais (env. 1950).
Ce qui fait qu’un Shiba Inu est un vrai Shiba Inu
Le monde est devenu un endroit très petit avec l’ère moderne de la communication et avec internet, il n’est pas difficile d’avoir une compréhension commune de ce qui fait d’un Shiba un «Shiba Inu ». Je crois qu’une bonne entente entre les éleveurs de ce monde et une compréhension correcte de la norme sont les clefs. Il y a eu un certain écart par rapport au phénotype d’origine mais je pense que les qualités intrinsèques ont été maintenues dans une large mesure.
Les qualités intrinsèques des chiens japonais sont Kan-I, Ryousei et Soboku comme indiqué dans la norme NIPPO.
L’essence de la nature des chiens japonais est exprimé dans ces trois très mots importants:
1) KAN-I signifie une force intense de caractère et une dignité intrépide. Le Shiba peut être féroce et audacieux sans être excessivement agressif mais plutôt raffiné. (Le Shiba doit exprimer un courage et une présence noble, qui peut même être appelé majestueuse.)
2) RYOUSEI signifie fidèle et obéissant. Les chiens doivent avoir une confiance totale et de l’attachement envers leur propriétaire, exprimant la liaison et le partenariat. (On dit souvent qu’un chien japonais n’accepte qu’un seul maître dans sa vie.)
3) SOBOKU signifie une beauté naturelle, de la maturité et une apparence modeste. Son expression est un sentiment de simplicité raffinée et d’élégance sobre.
Afin de comprendre les qualités intrinsèques du chien japonais, je dois mentionner les sentiments que j’ai quand je regarde les photos des loups sauvages. Les loups sauvages ne sont pas fidèles et obéissants, mais la beauté naturelle majestueuse de ces loups est claire.
Je pense que beaucoup de ces loups ont des qualités « Soboku » et « Kan-I ». Les concepts, par conséquent, ne sont pas uniques à la culture japonaise. Pour moi, les qualités intrinsèques des Shiba Inu sont dans l’esprit de la vie sauvage, comme s’ils pouvaient communiquer avec la nature.
Le Shiba Inu est récemment devenu très populaire dans de nombreuses régions du monde, principalement en raison des efforts des éleveurs. De nombreux Shiba Inu sont exportés hors des frontières vers les États-Unis ou vers l’Europe, l’Australie et d’autres pays.
Je rêve d’un jour où un Shiba «idéal», d’Europe ou d’autres régions du monde, avec les trois qualités intrinsèques intactes sera représenté au grand show national du NIPPO et repartira chez lui avec le prix du meilleur Shiba Inu.
Le Shiba Inu, un patrimoine japonais
L’archipel japonais est une longue bande d’îles, un étirement du nord au sud avec une grande variété de climats. Il a des saisons bien marquées. La végétation est épaisse avec de la verdure. Les montagnes sont abruptes et les vallées sont profondes. Chaque localité avait différents types d’environnement naturel avec ses chiens de chasse autochtones. Seuls les chiens plus aptes, capables de travailler dans un tel environnement sont évalués. Les Shinshu Shiba, San’in Shiba, Shiba Mino ne sont que quelques noms pour les petits chiens utilisés pour la chasse dans ces villages reculés. Ces chiens de chasse doivent avoir le corps bien équilibré, capables de piquer un sprint à pleine vitesse dans les pentes raides et de traverser les rivières enneigées.
L’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui est très différent des villages reculés, mais la relation sympathique des chiens et des gens continue, la race va changer avec le temps, mais je ne veux pas oublier que le Shiba Inu était le compagnon de chasse des Japonais. J’ai un dilemme en tant que sélectionneur de Shiba Inu : adopter les besoins actuels ou encore préserver un patrimoine intemporel. J’espère que le Shiba Inu restera une race qui conservera le patrimoine dans son adaptation face à l’évolution du monde.
Quelle est la «qualité» des Shiba Inu ?
Lorsque nous parlons de la qualité des Shiba Inu, nous ne sommes pas simplement en mesure de juger de la qualité de la couleur, de la taille, de la forme et des propriétés physiques, mais nous sommes également préoccupés par des qualités telles que l’excellence, le tempérament, l’intelligence, qui ne sont pas mesurables. Il n’y a pas de qualité objective dans ces propriétés non mesurables.
On peut dire que la qualité des Shiba Inu est expliquée dans la norme. Mais si les gens ont des interprétations différentes de la norme, la norme perd sa signification. Nous sommes confrontés à un dilemme. Nous entrons dans un cercle dangereux. Les esprits diffèrent sur la qualité, non pas parce que la qualité est différente, mais parce que les gens sont différents en termes d’expérience même avec des juges compétents.
Quelle est la définition de la « qualité » ? Tao Te Ching de Lao Tzu dit: «La qualité qui peut être définie n’est pas une qualité absolue ». Dans un tel mysticisme philosophique, la vérité est indéfinissable et ne peut être appréhendée que par des moyens non rationnels. La qualité des Shiba Inu ne peut être définie, par conséquent, elle est ni subjective ni objective.
Il y a des valeurs esthétiques dans le Shiba Inu qui sont non-rationnelles, pourtant ces qualités existent comme notre objectif. La beauté naturelle de valeurs métaphysiques sont au-delà de la conception humaine. La somme totale des expressions provient de la force intérieure et devient la valeur du Shiba Inu.
Le Shiba Inu dans le monde
Ce qui distingue principalement le Japon du reste du monde est que les Shiba japonais ont en grande proportion une robe rouge foncé, et toutes leurs dents. Mais le type dit NIPPO est aussi moins représenté ailleurs qu’au Japon. En effet, les éleveurs étrangers se sont beaucoup moins souciés de chercher le type très représentatif du Shiba que les Japonais continuaient de travailler. C’est aussi pour cela que l’on note des différences de standard dans certains pays (couleur et taille). A l’heure actuelle, un regain d’intérêt est émis envers le type NIPPO, qui est de plus en plus recherché par les connaisseurs.
Faisons à présent un rapide tour du monde…
Etats-Unis : Des soldats américains et des émigrés japonais ont ramené avec eux des Shiba aux Etats-Unis après la Seconde Guerre Mondiale, dès 1954. Mais le premier Shiba enregistré aux US est né en 1973. De nombreux Shiba ont été importés depuis les années 1970 pour constituer la lignée US d’aujourd’hui.
Canada : Le Shiba reste relativement rare au Canada, les lignées proviennent principalement des lignées US.
Australie : Le premier Shiba a été importé en Australie en 1987 et provenait d’Angleterre. Les lignées australiennes proviennent principalement d’imports anglais et japonais.
Nouvelle-Zélande : Il existe une petite population de Shiba en Nouvelle-Zélande, provenant d’importations australiennes et anglaises.
Taïwan : Ce pays a importé ces dernières années des Shiba Inu provenant de bonnes lignées japonaises.
Moyen-Orient : On trouve des Shiba Inu en Israël provenant des lignées anglaises et australiennes.
Europe : Le premier Shiba Inu arrivé en Europe a été identifié au Danemark en 1969, mais ce chien n’a eu aucun impact dans les lignées européennes.
En Italie, en France et en Espagne : Les Shiba Inu ont été introduits dans les années 1970, ils restent encore rares comparés à d’autres pays européens.
L’Allemagne, la Belgique et la Hollande : Ils ont fortement implanté la race. Les lignées sont basées sur des importations provenant de Suède, d’Angleterre, des Etats-Unis et du Japon.
Europe de l’Est : Les Shiba Inu sont rares mais deviennent de plus en plus populaires ; on compterait déjà une cinquantaine de chiens en République Tchèque.
Suisse : Première portée officielle FCI en Suisse en 1993 selon Mme Maya Delaquis avec sa chienne « King Ransoms Hono beni ».
Photo Maya Delaquis « King Ransoms Hono beni » à 15ans et demi.
Belgique : M. et Mme levasseur-fontaine avait des portées shiba dès 1991 plus d'info ?
Angleterre : Les premiers chiens y ont été importés en 1985. Ce sont trois chiens provenant d’une lignée US «Jade fondateurs du « Shiba Ken Club in America ». Ils sont importés par Kath and Gerald Mitchell, « The Kiskas Kennels » : Shogun Hisui Megami (femelle), Shogun Hisui Yukitamahime (femelle) surnommée Dixie, et le mâle Shogun Hisui Yukihikari surnommé Yen. Les premiers chiots nés en Angleterre sont de Dixie et Yen, frère et sœur de même portée, et sont nommés Kiskas Jack Daniels, Anniaka et Tokio Rose. Le Shiba devient rapidement populaire en Angleterre mais les lignées ne sont pas de grande qualité, et il y a eu très peu d’import ces dernières années.
Suède : Un seul élevage, Manlöten, de M. et Mme Carlsson, a eu le monopole dès 1972 et durant de nombreuses années. Cette lignée est présente dans de nombreux pays de nos jours. Ils ont importé beaucoup de Shiba du Japon.
Le Shiba Inu a longtemps été jalousement conservé intra-muros, à l’abri des étrangers. Son exportation était farouchement empêchée par les désirs conservateurs des éleveurs nippons qui ne souhaitaient pas partager cette richesse avec le monde extérieur. C’est seulement en 1954 que le premier couple arriva à s’expatrier aux Etats-Unis, tandis que la première présence française fut relevée en 1970 chez M. et Mme Pailleron. Les trois dernières décennies du vingtième siècle virent sa présence s’étendre à de plus en plus de pays : la France, les Etats- Unis, la Belgique, le Canada, l’Italie, l’Australie, etc. On peut dire qu’aujourd’hui le Shiba Inu a « modestement » conquis le monde, car la race reste encore assez rare et méconnue.
Premier couple Shiba Inu en France, propriétaires M. et Mme Pailleron (1970).
D’autres éleveurs ont suivi dans la décennie suivante, et ont utilisé des souches diverses : nordiques, belges,. anglaises ou japonaises
Ce qui fait de Shibas un SHIBA INU
Ce qui fait de Shibas un SHIBA INU (the-ninja.jp)
Dans l'histoire des Shiba Inu, une lignée a dominé toutes les autres en importance à l'époque moderne. Cette lignée est ce qu'on appelle la "lignée Gen" .
Le surnom "Gen" semble avoir été choisi par le destin pour cette ligne remarquable, comme s'il était prédictif, puisque la signification du mot est "point d'origine". Et en effet, cette lignée est devenue le point de départ d’une explosion de qualité et de progrès chez la race Shiba, la sortant de ses stades initiaux et apportant un raffinement sans précédent.
La lignée Gen a pour origine un chien hautement consanguin appelé Hakuba No Gen. Il est né en 1970 d'un élevage père-fille qui a concentré bon nombre des lignées de fondation originales de la race. Les principaux descendants mâles de Hakuba No Gen sont chacun devenus à leur tour des reproducteurs de premier plan, engendrant chacun leur propre groupe de descendants très influents. Ces descendants étaient généralement encore croisés et sous-croisés, créant ainsi une lignée de sang bien soudée qui définissait vraiment le Shiba Inu moderne, balayant ainsi les traits génériques restants des fondements de la race.
Hakuba No Gen Go Roukakusou
(photographe inconnu)
Hakuba No Gen, qui est à l’origine de la lignée Gen, est le résultat d’un accouplement père-fille et possède un pedigree concentré, issu en fin de compte du superstud original de la race, Naka Go .
Le fils de Hakuba No Gen
Azumi No Hana Go Shinshuu Azuminosou
(photographe inconnu)
Père d' Azumi No Take (Grand National Best In Show 1984). Également père de Senkichi et de divers autres chiens qui ont été à la base des importants premiers échanges de sang exportés vers le monde occidental, en particulier vers l’Amérique. Sa section de la lignée est souvent appelée "lignée Hana" plutôt que "lignée Gen".
Le fils d'Azumi No Hana
Sakushuugen Go Tsuyama Kunimotosou
(photographe inconnu)
Connu principalement par son fils Tetsugen (voir ci-dessous), mais aussi le grand-père de chiens tels que Kotobuki No Eisaku et d' importantes importations précoces au Royaume-Uni. Ses descendants étaient également parmi les premiers chiens américains influents.
Le fils de Sakushuugen
Tetsugen Go Bichuueikansou
(photographe inconnu)
Tetsugen, né en 1983, était remarquable en ce que sa mère était un parent de la lignée Tenkou (dérivée de Korotama , historiquement très important), elle était la double-fille de l'important haras de la lignée Tenkou, Kotetsu . Ce fut un tournant extrêmement important dans le développement de la lignée Gen. Tetsugen était le père de Hamaou , un chien qui a donné naissance à une riche tapisserie de descendants de la lignée Gen à Fudougataki Kensha. Des exemples de chiens descendus de Hamaou sont Hamayuuou , Nishikisakuraou , Hounen , Tenshouriki et d’autres qui sont à la base de nombreuses lignées importantes du XXIe siècle. Mais son fils le plus important était de loin ...
Le fils de Tetsugen
Tekka No Gen Go Sanuki Mizumotosou
(photo via Mizumoto)
Tekka No Gen, qui a joué un rôle prépondérant dans l'histoire de la lignée Gen, n'a pas besoin d'être présenté. Non seulement il était le fils de Tetsugen, mais du côté maternel, il était aussi un petit-fils du remarquable petit-fils de Sakushuugen, Kotobuki No Eisaku . Tekka No Gen est responsable de milliers de descendants de lignés qui constituent la colonne vertébrale de la race, dont un nombre important ont été gagnants au niveau In-Show lors de divers Grands Nationaux dans les années 1990. De nos jours, quand quelqu'un prétend que son chien est "Gen line", cela signifie presque toujours qu'il est issu de la progéniture de Tekka No Gen.
Ce qui précède ne doit en aucun cas être considéré comme une liste exhaustive de chiens et de chiennes influents de la lignée génétique. Une telle liste compterait plusieurs dizaines de milliers de personnes. Toutefois, l’influence de ces cinq reproducteurs de lignée masculine directe et de leurs descendants nombreux et variés entre les races a joué un rôle déterminant dans la race telle que nous la connaissons. La lignée Gen a parcouru les quatre coins du globe. Partout où il y a Shiba Inu, il y a la lignée Gen sous une forme ou une autre. Son importance dans l'histoire ne peut être surestimée.
On dit que la lignée Gen comportait initialement certains défauts inhérents à la dentition et à la structure. Mais au moment où les descendants de Tekka No Gen sont arrivés, la ligne était remarquable pour sa présence en ring et sa qualité attirante. Quand on pense maintenant à la lignée Gen, on pense à un Shiba moderne pleinement développé qui, paradoxalement, se sent toujours primitivement apparent. Ils ont une expression nette et dramatique, un os solide mais pas lourd, une nuance texturée de rouge et une qualité de poil si épineuse et dure que vous pouvez presque le sentir à travers les photos des chiens. La solidité structurelle semble cependant, d'après les photos, ne pas encore être universelle dans cette ligne des années 90.
Il a été dit dans le passé que les chiens de la lignée Gen étaient trop voyants et manquaient de soboku (ce qui peut être considéré comme la beauté naturelle non sculptée inhérente au chien japonais). Cependant, l'auteur de cet article estime qu'il s'agit d'un point de vue dépassé, trahissant un parti pris nostalgique pour un stade beaucoup plus précoce du développement de la race. Par rapport à certaines lignées bien connues du 21e siècle, les chiens de la lignée Gen ont une merveilleuse qualité naturelle, de l'avis de l'auteur. Ce qui rend leur marque de soboku si spéciale, c’est qu’ils ont éliminé la grossièreté qui l’était avant.
Mis à part la lignée Tekka No Gen, l’autre influence majeure sur le Shiba Inu à partir des années 90 provenait d’un magnifique chien appelé Toyonishiki .
Toyonishiki Go Toyohashi Onoda
(photographe inconnu)
Toyonishiki était un chien dérivé de la lignée Korotama , influencé par les deux grands-fils importants de Korotama, Ichisuke et Tenkou . Toyonishiki était un chien rouge-orange vif d'un type totalement différent de Tekka No Gen et de ceux de son style.
Sur papier, on pourrait formuler bon nombre des mêmes commentaires à Toyonishiki que nous venons de faire aux chiens de la lignée Gen. Il avait également une excellente couleur, un caractère naturel, une belle expression et laissait à désirer en termes de structure . Mais la "saveur" du style de ce chien relevait nettement plus du joli et moins du primitif, basé sur des photos.
Il semble que certains éleveurs favorables à la lignée Toyonishiki auraient pu prendre cette beauté pour un concept, ce qui aurait finalement entraîné une grande divergence entre le style de lignée Toyonishiki et celui de la lignée Gen. Dans les cas extrêmes, les chiens de la ligne Toyonishiki ont été portés au cours des années 2010 à une apparence mignonne et voyante ressemblant à celle d'un ours en peluche. Soboku peut finir par être oublié parfois, ou même directement comme indésirable, en particulier dans l'arène de la FCI (à la fois au Japon et à l'étranger). Ce n'est bien sûr pas le cas de tous les chiens de la ligne Toyonishiki. Cependant, on remarque une tendance, dans une mesure plus ou moins grande, même si Toyonishiki était lui-même un chien avec un soboku évident.
Cette divergence est tellement marquée à présent que, dans les années 2010, certains occidentaux considéraient qu'il était presque impossible d'essayer de croiser directement un chien de la lignée Gen à un partenaire de la lignée Toyonishiki. Certains éleveurs notables se sont moqués des autres pour l'avoir tenté. Lorsqu'ils ne le font pas correctement, la progéniture issue d'un tel croisement peut avoir tendance à ne pas tirer le meilleur parti des deux côtés de leur patrimoine. On peut souvent observer un choc visible de deux types chez ces chiens, les parties du corps semblant individuellement former un patchwork de pièces pavées plutôt qu'un ensemble cohérent.
Cela peut-il être fait? Y a-t-il jamais eu un chien dans l'histoire qui a réussi à fusionner ces deux lignées? Ou est-ce juste une route qui ne mène nulle part?
En 1993, un beau chien rouge appelé Yuubi No Aoi était né.
Yuubi No Aoi Go Yuubi Yuukansou
(photo Umezu)
Tekka No Gen était directement responsable d'environ la moitié du sang dans les veines de Yuubi No Aoi. En outre, il portait un sang intéressant sur la lignée maternelle que nous ne voyons plus ou moins nulle part ailleurs dans le monde moderne des Shiba. Il était (d'après sa photo) un chien masculin, avec une poitrine profonde et des os solides, mais peut-être un peu un peu plat du point de vue de l'expression, et un peu déséquilibré structurellement. Yuubi No Aoi lui-même a laissé un certain nombre de descendants qui ont mené sa ligne indépendamment, mais l'un de ses fils s'est vraiment démarqué et a éclipsé tous les autres.
Pour son accouplement le plus important, Yuubi No Aoi a été croisé avec la fille du chien Umewaka No Touun, lauréat du Grand Prix de la meilleure race du pays .
Umewaka No Touun Go Izuumesou
(pas en manteau ici, photo Umezu)
Ce match était important dans la mesure où Touun portait des parties à peu près égales de toutes les lignées principales de la race sauf une - la lignée Gen via Azumi No Hana, la lignée Ichisuke via Kiyoichi et la lignée Tenkou via Kotetsu, le même Kotetsu. se trouvait derrière le Tetsugen susmentionné (père de Tekka No Gen). Sur le papier, cela signifiait que tout fils de Yuubi No Aoi, une fille de Touun, pourrait potentiellement être compatible de manière unique, non seulement avec la large bande de descendants de la lignée Gen qui sévissait à l'époque dans la race, mais également compatible avec leurs rivaux. les descendants de la lignée Toyonishiki. Et en théorie, il pourrait faire ressortir le meilleur des deux mondes.
En temps voulu, la portée était née. Et il contenait un chiot mâle qui a formé l'histoire de la race Shiba.
Il a été élevé par le même chenil qui avait produit Tekka No Gen. Il s'appelait Aoinishiki .
Aoinishiki Go Sanuki Mizumotosou
(photographe inconnu)
Haut sur la jambe, tout comme son grand-père Touun, élégant, d'un rouge vif , avec une tête extrêmement moderne, extrêmement raffinée, une présence accrocheuse et un ADN porteur qui révolutionnera la race du nouveau millénaire, Aoinishiki était un Shiba remarquable. Non content de remporter le Best of Breed au Grand National en 1999, Aoinishiki a pris exemple sur son ancêtre Tekka No Gen en laissant une pléthore d’enfants, petits-enfants et au-delà, qui ont été réunis pour amener la race Shiba à un nouveau niveau de la modernité. La ligne était appelée "ligne Aoi" .
Les éleveurs ont commencé à remarquer que le fait de doubler et de réduire la consanguinité sur Aoinishiki, et de le croiser avec les descendants de son père, Yuubi No Aoi, était un grand succès. Cela a créé davantage de chiens rouges vifs que nous connaissons si bien dans le ring NIPPO contemporain. Ils ont un air d'intensité et de tension autour d'eux comme une aura. Leur kan'i est palpable même sur les photographies. Tout ce qui concerne ces chiens est "serré" - leurs ligaments sont bien tendus sur leurs articulations, comme des cordes de violon, leurs jambes retombent en dessous lorsqu'ils sont en mouvement, comme des élastiques pincés.
De plus, une personne intelligente a, à un moment donné, franchi le pas pour traverser Aoinishiki et sa lignée avec des chiens descendants de Toyonishiki. Cela a apporté une touche de douceur à la photo nette de Aoi, les yeux brillants comme des bijoux, et allumant les manteaux dans un rouge foncé aux multiples facettes ardentes, plutôt que de tendre vers une nuance orange plate sans intérêt.
Et comme si cela ne suffisait pas, les éleveurs ont également remarqué que la lignée Aoinishiki était très compatible avec la lignée d'un chien nommé Suzumitsu .
Suzumitsu Go Kahoku Maeda Kensha
(photo via Nihonken Shashinshu)
Ce chien a vu son nom massacré et réinterprété de nombreuses manières sur les généalogies d'exportation au fil des ans.
Suzumitsu était un descendant de l'ancienne lignée Matsumaru , une lignée en grande partie oubliée à la place d'autres lignées plus élégantes et d'un chien plus léger. Mais la lignée Matsumaru avait été utilisée traditionnellement comme une association réussie avec les chiens de la lignée Gen au début. Suzumitsu lui-même était peut-être un peu du côté de la plaine, mais il avait surtout une structure meilleure que celle d'Aoinishiki, de Yuubi No Aoi ou de Toyonishiki. Sa solidité a donc été mise à profit et Suzumitsu a été intégré dans les pedigrees Aoi, avec et sans influence de Toyonishiki. Le résultat fut un chien polyvalent plus solide, excellant non seulement dans le type de race et la présence en anneau comme les chiens Aoi, mais aussi maintenant avec l'os et la structure améliorés de Suzumitsu.
Le fils d'Aoinishiki
Kibi No Aoiryuu Go Kibi Ogurasou
(photo Umezu)
Avec toute l'élégance de son père, Kibi No Aoiryuu a remporté le Grand Prix national dans les classes Seiken et Souken.
Kibi No le fils d'Aoiryuu
Honjou Aucun Aoiryuu Go Bingo Kashimasou
(photographe inconnu)
La mère de Honjou No Aoiryuu était Umehana, lauréate du Grand National Jun Saikosho, elle-même fille d' Umewaka No Touun, tout comme la mère d'Aoinishiki. Un exemple de lignage très intelligent pour maximiser le potentiel du sang d'Aoinishiki.
Honjou Aucun fils d'Aoiryuu
Gishi No Ryuuou vont Akou Takemoto
(photo Umezu)
Lui-même gagnant à Honbusho, la mère de Gishi No Ryuuou était une petite-fille d'Aoinishiki d'un côté et de Kibi No Aoiryuu de l'autre (résultant en 3 lignes pour Aoinishiki), et il a également poursuivi sa route vers Suzumitsu. On peut voir une occasion dans ce pedigree où Aoinishiki était directement jumelé à une fille Suzumitsu.
Le petit-fils de Gishi No Ryuuou
Benioumaru Go Fukuyama Hijiri
(photo Shibarakunikki Blog )
Un mélange complet de sang Aoinishiki, Gen et Toyonishiki, Benioumaru a remporté Jun Saikosho au Grand National 2014 et est devenu l'un des cinq plus importants haras de la race Shiba dans le monde entier en 2010.
Kibi No le petit-fils d'Aoiryuu
Fukutenriki Go Bingo Kashimasou
(photographe inconnu)
Descendant seulement vaguement d'Aoinishiki, mais trois fois descendant du fils Suzumitsu Suzutora , et portant également un large éventail de sang de la lignée Gen indépendant de Aoinishiki, on pourrait légitimement qualifier Fukutenriki de l'un des derniers reproducteurs de haut niveau modernes Matsumaru x Gen . En compétition avec Benioumaru pour l'un de ces «top 5 des meilleurs étalons des années 2010», la progéniture la plus importante de Fukutenriki était le gagnant 2015 du Grand National Best In Show, Hamaryuu . Cette lignée de super-élite ne se voit pas trop à l'Ouest, mais a souvent été exportée en Chine et à Taiwan, où elle domine.
Le petit-fils d'Aoinishiki
Aoi No Ryuu Go Seishirousou
(photo Nihonken Hozonkai)
Son père est en fait le résultat de l’élevage d’Aoinishiki à sa propre petite-fille. Aoi No Ryuu combine également le sang Suzumitsu pour donner ce chien modéré superbement équilibré. Lauréat du Grand National Jun Saikosho en 2008 et d'un étalon influent à part entière.
Le fils d'Aoi No Ryuu
Ryuuichirou Go Bingo Kashimasou
(photographe inconnu)
La mère de Ryuuichirou était une double fille d'Aoinishiki (c'est-à-dire du fait qu'Aoinishiki avait été élevé pour sa propre fille). Chien important des années 2010, avec beaucoup de progénitures gagnantes sur le ring. Sa progéniture et ses descendants ont également laissé leur marque dans le monde occidental.
Le fils de Ryuuichirou
Ryuusuke Go Hakusan Furuichisou
(photo Himeshiba No Mainichi Blog )
Comme son père Ryuuichirou, Ryuusuke, gagnant de Honbusho, compte de nombreux enfants et petits-enfants primés au Japon et dans le monde occidental. Un étalon très populaire au moment de la rédaction de cet article.
Le fils d'Aoinishiki
Beniaoi Go Ehime Miyazakisou
(photo Umezu)
Meilleur de la race et trois fois vainqueur de la 1re place au niveau national. L'auteur considère que ce chien est un exemple du type et de la structure de race harmonieusement harmonieuse du Shiba Inu et qu'il influence grandement sa vision personnelle.
La petite-fille de Beniaoi
Chiyosuzu Go Hiroshima Hokusansou
(photo Umezu)
Spectacle monumental et chienne de couvée pour le chenil Meinansou. Pedigree une tapisserie tissée d'Aoinishiki, de Yuubi No Aoi, de Toyonishiki et de Suzumitsu plusieurs fois. Mère de Meinan No Hana (Grand Best Show 2013 national), fils d'un fils d'Aoi No Ryuu (voir au dessus). Mère également de bouvillons remarquables Benten No Beniyuki (issue de son demi-frère, combinant les mêmes lignées Aoi, Toyonishiki et Suzumitsu) et Toraichimaru (issue de son propre petit-fils via Beniyuki). Cette chienne et ses descendants sont la base du chenil et de l'élevage actuels de l'auteur.
La fille de Chiyosuzu et la petite-fille d'Aoi No Ryuu
Meinan No Hana Go Meinansou Higashi
(photo Kazeshimasou)
Cette chienne n'a pas besoin d'être présentée, étant la surprise surprise du Best In Show au Grand National 2013. Aussi la mère de plusieurs gagnants au niveau national et Honbusho. Rin-chan, comme on l'appelle, est un favori personnel de l'auteur.
Pour moi-même, étudiant passionné de la race Shiba et ayant un intérêt particulier pour l'analyse des généalogies, cette histoire est absolument palpitante. Retrouver les généalogies pour découvrir comment la lignée Gen dominante a mené à la lignée Aoi, et observer comment la lignée Aoi a été fusionnée avec succès non seulement avec sa principale rivale, la lignée Toyonishiki, mais également avec la lignée Matsumaru via Suzumitsu, longtemps négligée, en est la preuve. de la vraie maîtrise et de l'art. Je m'émerveille de l'intuition qui a conduit à la découverte de ces combinaisons, car elles n'auraient pas été un choix évident pour la plupart d'entre nous. On se sent humilié devant une telle expertise incroyable. En regardant des histoires comme celle-ci, je me rappelle personnellement que peu d'entre nous dans le monde occidental ont la moindre idée de ce que nous ignorons tout simplement de l'effort monumental qui a consenti à nous donner nos shibas.
En publiant cet article, mon objectif est que les éleveurs de Shiba occidentaux aient l’opportunité de voir leur race comme étant plus que simplement Gen, Matsumaru, Tenkou et Ichisuke. Il ne suffit plus de regarder la race à travers le point de vue simpliste de ces quatre anciennes lignées. De nombreuses décennies se sont écoulées depuis que Hakuba No Gen, Matsumaru, Tenkou ou Ichisuke (ou même Korotama) ou leurs enfants n'étaient plus avec nous. Leurs lignes sont maintenant complètement mélangées les unes aux autres, et de nouvelles lignes ont émergé de l'intérieur.
Ce que j'ai écrit et décrit ici ne fait qu'effleurer la surface du travail qui a été fait pour élever le Shiba d'abord de son porte-greffe et, à partir des années 1970, il est devenu une race moderne et cohérente, plutôt qu'une race primitive sauvage et générique. Le complexe de lignées Gen-Aoi et leurs interactions avec Toyonishiki et Suzumitsu ont été choisis comme sujet de cet article, car il s'agit de l'ensemble de lignées avec lequel je suis le plus familier à l'heure actuelle. Mais il existe de nombreuses autres lignées importantes que je n'ai pas abordées ici, avec lesquelles d'autres éleveurs travaillent et se spécialisent. Certaines sont également des exemples de la fusion réussie de lignées moins compatibles, y compris d'autres exemples de Gen x Toyonishiki. Il se peut que je discute de ces lignées dans de futurs articles, une fois que j'ai acquis plus de connaissances au fil du temps.
J'invite mes lecteurs à continuer à développer également leurs connaissances, à étudier toutes les informations que nous pouvons collectivement trouver et à travailler ensemble en tant que conservateurs conscients du Shiba Inu. Nous devons mettre de côté nos rivalités artificielles afin de pouvoir rendre justice à notre race bien-aimée, plutôt que de la fragmenter, sans quoi nous ne pourrons jamais découvrir d'autres combinaisons magiques de lignées comme celles discutées dans cet article. Gardons le Shiba Inu dans la condition enviable dans laquelle il nous a été offert par la culture qui l'a produit, l'a cultivé et l'a fait fleurir. Et surtout, ne soyons pas assez arrogants pour penser que nous pouvons faire mieux que ces maîtres qui nous ont précédés.