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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



 

Le Shiba Inu est un chien primitif

Le Shiba Inu est un chien primitif rare au caractère noble qui trouve ses origines au pays du Soleil Levant, où il était utilisé pour chasser le petit gibier.

Le Shiba, un primitif : on désigne par ce terme des animaux robustes, indépendants, authentiques, natifs d’un territoire défini et, surtout, dont les caractéristiques générales n’ont pas été modifiées avec le temps. L’espèce n’aurait, pour ainsi dire, pas évolué depuis plusieurs millénaires et est donc proche de son plus vieil ancêtre : le loup. Mais dans le cas du Shiba, les origines sont plus complexes… Des tests ADN, réalisés en 2005, ont démontré que les chiens japonais descendent d’ancêtres venus d’Asie et de Corée lorsque le Japon était encore relié au continent indien.

Les races Nippones se sont ensuite beaucoup croisées entre elles depuis 2500 ans, de par la configuration insulaire de leurs territoires, ce qui explique qu’elles soient aujourd’hui si génétiquement proches. Si tous les chiens domestiques descendent du loup gris sibérien, les ancêtres spécifiques du Shiba Inu en sont de proches descendants.

Le Shiba ou plutot ses ancêtres plus ou moins en ligne droite est le plus âgé des chiens japonais, dont les sources (les trois races presque officielles qui ont composées cette jolie race) datant de quelques 7000 ans avant J-C.

A l’origine, il y avait trois principales variétés de Shiba, dont chacune portait le nom de sa région d’origine.

 

Le Shinshu Inu

Le Sanin Inu

Le Mino Inu


Le Shiba Inu est le seul dont le nom n’est pas lié à une région.

Son habitat naturel était la région montagneuse face à la mer du Japon.

A l’origine, SHIBA indique quelque chose de « petit » et aussi « broussailles », buissons où il chassait. Il peut aussi désigner la couleur rouge ardente de la robe du Shiba qui est la même que la couleur des broussailles à l’automne. INU, quant à lui, signifie « chien ».

Les Shiba Inu ont été créés pour lever les oiseaux et chasser le petit gibier. Selon les endroits d’où ils provenaient, il y avait de petites différences entre les sujets de cette race.

Entre 1898 et 1912, le Shiba Inu de pure race devient rare, car des Setters Irlandais et des Pointers sont importés au Japon. On se met à chasser pour le plaisir et ces chiens britanniques sont alors fréquemment croisés avec le Shiba, ce qui fait que la race se réduit à l’extrême même dans son habitat naturel entre 1912 et 1926.

Tout commence en 1928, quand le Dr. Saito se rend compte qu’il est incapable de trouver un seul chien indigène, même après de longues recherches. Il réalise alors que les chiens japonais de pure race sont menacés d’extinction.

A cette époque, les chiens japonais de pure race sont quasiment inexistants dans les villes, et les pionniers du NIPPO doivent pousser leurs recherches assez loin dans les zones montagneuses du Japon, afin de trouver d’authentiques chiens indigènes.

Leur intention est de maintenir les chiens japonais aussi proches que possible de leur forme originale en recherchant les chiens de chasse primitifs qui existent encore dans des zones reculées du Japon pour pouvoir par la suite planifier un programme d’élevage. Les cercles académiques supportent ce mouvement en faisant des recherches d’un point de vue historique, zoologique, archéologique et anthropologique.

La Seconde Guerre Mondiale et sa barbarie sans nom, ainsi que les terribles bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945, réduisent presque à néant les populations de Mino et de San’in. Grand survivant, le Shinshu Shiba est désormais répandu à travers tout le Japon, et est l’arrière-arrière-arrière-arrière-arrière(…)-grand-père de nos compagnons d’aujourd’hui.

Quiconque s’est intéressé un tant soit peu aux Shiba, Akita ou autres chiens japonais, sait que les représentants de ces espèces sont classés parmi les chiens « primitifs ». Mais que faut-il entendre par races primitives ?

L’ADI classifie tous les chiens nordiques, Spitz européens et asiatiques, certaines races de lévriers et le Thaï Ridgeback comme races primitives. Ils sont énumérés dans huit sections du groupe 5. L’article 5 de ce groupe 5, intitulé « Spitz asiatiques et races », comprend le Chow Chow, l’Eurasier ainsi que les sept races japonaises Akita, Hokkaido, Spitz Japonais, Kai, Kishu, Shiba, Shikoku et, enfin, le Jindo Dog. Le Chien de Taiwan est classé dans le groupe 5 en tant que « provisoirement accepté. »

Les races primitives :

 

   

   

     Le Dingo Australien, le Dingo de Nouvelle Guinée (également connu sous le nom de Chien chantant de Nouvelle Guinée) et le chien de Caroline («American Dingo ») sont également considérés comme des chiens primitifs. The Australian National Kennel Council inclut dans sa norme le Dingo en 1998. Aux Etats-Unis, le Dingo de Nouvelle Guinée est accepté comme une race distincte depuis 1996 et le chien de la Caroline est reconnu comme une race distincte par cinq organismes différents.

La ressemblance de ces chiens est troublante et nous intrigue. Existe-t-il des caractéristiques communes légitimes pour les regrouper sous une nomenclature spécifique ? Le nom de « chiens primitifs » suggère quelque chose de « témoignage des temps anciens », « authentique », « épargné », « autochtone » – en tout cas, des caractéristiques positives que l’on voudrait comprendre plus précisément.

Cependant, si vous recherchez quelques explications ou tentez de rapprocher des critères communs en particulier pour les races primitives japonaises, vous serez déçus. Tous ne possèdent pas les critères prévus, et dans la mesure où des caractéristiques comme « chiens indépendants et robustes  » peuvent être trouvées ailleurs, cela reste trop vague et imprécis. Et la réponse que les chiens primitifs japonais sont des chiens en provenance du Japon est encore moins satisfaisante. Ainsi, par exemple, les Spitz Japonais ont été importés en provenance de la Chine et du Canada dans les années vingt.

La caractérisation des chiens comme « primitifs » n’a de sens que si elle est mise en relation avec l’histoire de son développement et avec ses ancêtres. Le plus ancien ancêtre de nos chiens contemporains est le loup (Canis lupus). Si donc quelqu’un recherche les ancêtres et les origines des chiens aujourd’hui, il sera dirigé vers le loup (ou la « vie sauvage »). Dans le cas des chiens japonais, vous pensez bien que seul le loup japonais, rentre en ligne compte.

Allons à la recherche des origines et jetons un coup d’œil sur le passé. Ce sera un long voyage, au cours duquel nous allons passer sur des périodes confuses et parfois oubliées. Les méthodes modernes de la biologie moléculaire, avec quelques nouvelles idées ouvriront la voie à notre voyage à travers le temps. A la fin, espérons-le, nous aurons une meilleure idée de ce que signifie le fait que le Shiba Inu appartient vraiment aux races primitives.


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