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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Soins et maladies du Shiba Inu

Quelle est la température normale du chien ?

La température normale du chien se situe entre 38°C et 39°C, la moyenne étant de 38,5°C. La température du chien varie au cours de la journée, selon l’heure, l’activité du chien et son environnement. Ainsi, plusieurs facteurs peuvent influencer la température à la hausse ou à la baisse.

Je conseille à chacun de prendre quelques fois la température de son Shiba afin d’avoir un point de repère en cas de maladie

Mon chien vomit

Les vomissements sont souvent la manifestation d’un problème gastro-intestinal chez le chien mais ils peuvent parfois révéler une affection plus grave. Quels sont les causes possibles du vomissements chez le chien ? Quand consulter ? Et comment soulager un chien qui vomit ?

Vomissements ou régurgitations ?

Avant de parler de vomissements, il faut faire la différence entre l’action de vomir et celle de régurgiter. Les deux actions consistent en un rejet d’aliments et/ou de liquide par la cavité buccale mais il convient de bien différencier les deux car les causes en sont différentes.

La régurgitation a lieu rapidement après un repas ou une prise de boisson. Il s’agit de l’expulsion de substances présentes dans le pharynx ou l’œsophage sans spasmes gastriques. Contrairement au vomissement, la régurgitation est un phénomène assez passif sans efforts d’expulsifs ni nausées. Bien souvent, elle survient quand l’animal a mangé trop vite ou a fait une fausse route qui l’a conduit à tousser. Le chien régurgite alors de petites quantités de nourriture et l’épisode est clos. La régurgitation peut aussi, dans certains cas, être le résultat d’une affection de l’œsophage que seul un vétérinaire pourra percer à jour.

Le vomissement, quant à lui, peut intervenir jusqu’à plusieurs heures après la consommation du dernier repas alors que la digestion a commencé. L’action de vomir est marquée par la contraction de l’abdomen qui expulse alors le contenu de l’estomac et/ou de l’intestin grêle, parfois avec des douleurs. Les causes de vomissements sont multiples.

Mon chien vomit : les causes possibles

Avant toute chose, il faut savoir que le vomissement est un symptôme peu spécifique. Cela signifie qu’on le retrouve dans de nombreuses affections, bénignes comme plus graves, et qu’il ne suffit généralement pas à lui seul à poser le diagnostic d’une quelconque maladie. En effet, bien que le vomissement soit un symptôme « digestif », son origine n’est pas toujours liée à un problème de l’appareil digestif. Entre autres symptômes, le vomissement peut donc aussi être le révélateur de maladies plus générales.

Voici cependant un tour d’horizon (non exhaustif) des causes possibles de vomissements chez le chien.

Des possibles origines alimentaires

Des mauvaises habitudes alimentaires

Bien souvent, les vomissements peuvent survenir quand le chien a tout simplement trop mangé. C’est ce qu’on appelle communément l’indigestion : l'estomac, trop chargé, va chercher à expulser une partie de son contenu pour se débarrasser du « trop plein ».

La consommation d’ordures ménagères, de restes de table, d’aliments irritants pour l’estomac ou bien encore un changement de régime sans phase de transition alimentaire peuvent aussi être à l’origine de vomissements. Dans ces cas précis, les vomissements cessent rapidement lorsque les aliments qui provoquent l’intolérance sont éliminés et ne sont pas accompagnés pas d’une altération de l’état général de l’animal.

Une toxi-infection alimentaire

Si les vomissements persistent au-delà de 24h, qu’ils sont accompagnés de diarrhée et/ou que le chien présente des signes de fièvre et d’abattement, c’est qu’il a peut-être consommé des aliments avariés contaminés par des bactéries pathogènes et qu’il souffre d’une gastro-entérite. Il est alors recommandé de consulter un vétérinaire rapidement pour qu’il puisse soulager votre chien en mettant en place un traitement.

Une intoxication alimentaire

De nombreux aliments couramment consommés par l’être humain sont toxiques pour le chien. C’est le cas notamment des pommes de terre consommées crues, du chocolat, de l’avocat, du raisin ou de l’oignon dont l’ingestion provoque notamment des atteintes digestives parmi lesquels figurent vomissements et diarrhées.

Une intoxication par des médicaments, des produits ménagers ou des plantes

Les vomissements chez le chien peuvent aussi être survenir à la suite de l’ingestion accidentelle de médicaments tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’aspirine ou l’ibuprofène ou les digitaliques (médicaments utilisés en cardiologie).

De nombreuses plantes et produits ménagers peuvent aussi être à l’origine d’intoxications qui se manifestent par des vomissements (entre autres symptômes) chez le chien.

Quel que soit le toxique ingéré, toute intoxication doit faire l’objet d’une prise en charge rapide par un vétérinaire. Avant de contacter votre vétérinaire, ne donnez rien à manger ni à boire à votre animal. Déterminez, si possible, l’heure d’ingestion de la substance toxique et essayez de quantifier la dose ingérée. Ces informations seront précieuses pour le vétérinaire.

Le mal des transports

Comme l’Homme, le chien peut également souffrir de mal des transports qui provoque nausées et vomissements. Bien sûr, si l’animal en souffre les vomissements n’interviendront que lors des trajets en voiture. Le mal des transports peut aussi s’accompagner de stress et d’anxiété qui ont tendance à accentuer les symptômes.

En prévention, il est nécessaire d’habituer positivement le chiens aux déplacements et cela dès son plus jeune âge et de ne pas le nourrir dans les deux heures qui précèdent le trajet en voiture. Si néanmoins cela ne suffit pas, il existe des solutions médicamenteuses, conventionnelles ou à base de plantes, pour soulager votre animal. Parlez-en à votre vétérinaire !

Le stress

Les vomissements peuvent également être déclenchés par les émotions du chien et par un niveau de stress important. D’autres troubles digestifs comme des selles molles et des épisodes de diarrhées peuvent d’ailleurs être des marqueurs d’une anxiété chez le chien.

La seule chose à faire est de trouver l’origine de ce stress, idéalement avec l’aide d’un éducateur comportementaliste canin ou d’un vétérinaire comportementaliste, et d’y remédier à l’aide d’une thérapie comportementale. Parfois, cette thérapie peut être associée à un traitement médicamenteux anxiolytique.

Une inflammation gastro-intestinale

Les affections qui causent une inflammation du système digestif peuvent être à l’origine de vomissements chez le chien. Il peut s’agir :

Néanmoins, toutes ces affections sont accompagnées d’autres symptômes que des vomissements et justifient une consultation chez le vétérinaire dans les meilleurs délais.

Une obstruction gastro-intestinale

La présence d’un corps étranger ou d’une tumeur dans l’estomac ou l’intestin, un syndrome de dilatation torsion de l’estomac ou tout autre affection responsable d’une obstruction digestive peut être à l’origine de vomissements. Toutes justifient une consultation chez un vétérinaire.

Une intervention chirurgicale

Il arrive également que des vomissements surviennent chez le chien en postopératoire, à la suite d'une opération chirurgicale. C'est souvent le cas sur les chiens de grande taille.

Des maladies non digestives

Les vomissements peuvent enfin être l’un des symptômes de maladies générales non digestives comme :

Toutes ces affections sont accompagnées d’autres symptômes, en plus des vomissements.

Vomissements du chien : quand consulter?

Il est nécessaire d’aller consulter son vétérinaire lorsque les vomissements:

Tous ces facteurs de risque doivent donc vous inciter à appeler votre vétérinaire très rapidement.

Chien qui vomit : comment le soulager ?

Si l’état général du chien n'est pas dégradé et que les vomissements ne présentent aucun des facteurs de risque cités précédemment, il est possible de soulager le chien prenant quelques mesures simples.

En cas de vomissement banal, vous pouvez mettre le tube digestif de votre chien au repos en le faisant jeûner pendant 24 heures. Mais prudence, il ne faut pas dépasser ces 24h car un jeûne prolongé pourrait être nocif à votre animal.

Au bout de ces 24 heures ou même avant, il est possible de donner un aliment hautement digestible à distribuer en 4 à 6 petit repas dans la journée. Le mieux est de choisir un aliment diététique spécifiquement adaptés aux troubles digestifs du chien et vendu en cabinet vétérinaire ou à défaut, une gamelle maison avec de la viande de poulet cuite (sans os et sans peau) avec du riz cuit très longtemps (moins de riz que de viande).

Veillez également à ce que votre animal ait toujours de l’eau fraîche à disposition et qu’il boive suffisamment afin d’éviter à tout prix une déshydratation.

Enfin, mettez votre animal au repos en limitant pendant 48 heures les promenades aux seules sorties hygiéniques.

Si ces quelques mesures ne suffisent pas à calmer les vomissements de votre chien et s'ils perdurent au-delà de 48 heures ou s’accompagnent d’autres symptômes, consultez sans tarder votre vétérinaire.



La diarrhée chez le Shiba Inu 



La diarrhée du chien est assez fréquente mais elle ne doit pas être prise à la légère, car elle peut avoir des conséquences graves sur l'état de santé général.
La diarrhée du chien peut avoir des causes post traumatiques, alimentaires, parasitaires, infectieuses ou toxiques.
Si une diète de 24 heures ou un traitement antiparasitaire n'améliorent pas la situation, il faut consulter votre vétérinaire.


Les causes post-traumatiques



Chez le Shiba Inu, on rencontre souvent des diarrhées suite à un stress, (ça lui tombe sur l’estomac) normalement après une bagarre avec un congénère ou un cours trop assidu. Trop de changements donnent également ces diarrhées, comme la route des vacances ou un déménagement, de même qu’un changement brutal de son équilibre habituel ou un environnement stressant comme une dispute familiale grave.


Les causes alimentaires



Les causes alimentaires de la diarrhée sont les plus fréquentes. Il peut s'agir d'un changement brutal d'alimentation. Le système digestif n'a pas le temps de s'habituer à la nouvelle nourriture. Une surcharge alimentaire peut être en cause. Si la ration est trop importante, l'estomac n'est pas capable de la traiter en une seule fois. L'ingestion d'un aliment inhabituel ou avarié peut également entraîner des diarrhées. C'est le cas pour les aliments riches en amidon et qui n'ont pas été assez cuits comme les pommes de terre. Les aliments industriels bas de gamme peuvent aussi entraîner des diarrhées.


Les causes parasitaires



La diarrhée peut avoir des causes parasitaires. Si votre chien abrite des parasites dans son tube digestif, la muqueuse digestive est irritée et provoque des selles molles.


Les causes infectieuses



Les causes infectieuses sont dues à des virus ou à des bactéries. Il est possible de faire vacciner le chien contre certaines maladies virales ou bactériennes comme la parvovirose ou la maladie de Carré. Dans d'autres situations, il n'y a pas de prévention.


Les origines toxiques



La diarrhée peut avoir une origine toxique. Si votre chien avale certaines plantes comme les feuilles de laurier qui contiennent des substances très irritantes, il peut avoir la diarrhée.


Les conseils pour y remédier



Dans tous les cas, si votre chien a la diarrhée, il doit être mis à la diète pendant 24 à 48 heures afin de laisser le tube digestif au repos. En effet, la diarrhée est un mécanisme de défense de l'organisme pour se débarrasser des substances toxiques. La reprise d'une alimentation normale se fera progressivement.
Après les 24 heures de diète, la ration doit être donnée dimInuée de moitié pour ne pas surcharger un tube digestif fragilisé. La ration peut être fractionnée en plusieurs petits repas et on privilégie le riz très cuit. L'eau de cuisson du riz peut être donnée comme eau de boisson.
Dans le cas de diarrhées parasitaires, une vermifugation s'impose.


Quand consulter ?



Si la diète de 24 heures ne résout pas le problème, il est important de consulter votre vétérinaire. Le chien risque une déshydratation et les diarrhées peuvent cacher une affection plus grave. Lorsqu'il y a du sang dans les selles liquides, il convient de consulter rapidement.
Comment vider les glandes anales d'un chien

Les glandes anales du chien sont deux glandes en forme de grappe qui se trouvent juste sous l'anus. Les phéromones qu'elles sécrètent fournissent des informations canines vitales, comme la santé, l'âge et le sexe. Ceci explique pourquoi les chiens se reniflent mutuellement le derrière lorsqu'ils se rencontrent et insistent pour flairer chaque crotte qu'ils trouvent lors de leur promenade matinale. Parfois, le fluide des glandes anales peut s'accumuler, poussant votre chien à lécher ou mordiller son anus et à frotter son derrière sur le sol avant et après chaque défécation.

Cherchez des signes indiquant un problème de glande anale. Lorsqu'il y a un souci avec les glandes anales, le chien montre certains symptômes que vous devez apprendre à reconnaître. Assurez-vous de consulter un vétérinaire si vous n'avez jamais rencontré ce genre de problème. Ces symptômes sont peut-être le signe d'un autre problème sous-jacent, comme des parasites, une diarrhée ou une allergie alimentaire, c'est pourquoi c'est une bonne idée de laisser un vétérinaire examiner votre chien. De cette façon, vous pourrez écarter ces hypothèses ou lui donner le traitement adéquat. Les signes typiques d'un problème de glande anale incluent :

  les frottements
  un léchage excessif de la zone anale
  la libération occasionnelle du contenu de la glande anale à un moment inapproprié (en dehors de la défécation) : vous remarquerez peut-être une odeur de poisson provenant de l'anus de votre chien ou sur votre mobilier
  des rougeurs autour de la zone anale
  des saignements ou un écoulement de pus autour de l'anus (si vous détectez ce signe, appelez immédiatement votre vétérinaire et ne tentez pas de vider ses glandes anales)

 

L'oreille du chien est faite de façon très différente de celle de l'homme. Le conduit auditif est très long et en forme de "L". Cela en gêne l'aération, et favorise l'accumulation du cérumen et secondairement, les otites, surtout chez les chiens à oreilles tombantes et/ou à conduits auditifs étroits (par exemple les cockers), ou avec beaucoup de poils dans les conduits auditifs. Il convient donc de vérifier régulièrement l'état des oreilles de votre chien.
 
Dans la plupart des cas, l'oreille du chien est naturellement propre. Si votre chien ne se gratte pas l'oreille, ne secoue pas la tête, et que vous ne voyez pas de cérumen ou autres saletés entre les plis du pavillon et surtout à l'entrée du conduit auditif, qui sont alors propres et roses, tout va bien : des nettoyages réguliers ne sont pas nécessaires.
 
En revanche, si l'intérieur des oreilles est sale, il faut d'abord se demander s'il y a otite ou pas, et présenter votre chien en consultation chez votre vétérinaire. Celui-ci examinera l'intérieur du conduit, jusqu'au tympan, à l'aide d'un otoscope, et pourra vous dire s'il existe une maladie de l'oreille (présence d'un épillet, infection par une bactérie ou une levure, réaction allergique, …) qui demande un véritable traitement, ou s'il ne s'agit que d'une production importante de cérumen, pour laquelle une simple hygiène de l'oreille sera suffisante.
 
Le nettoyage des oreilles s'effectue sans coton tige (qui enfonce et tasse le cérumen au fond de l'oreille au lieu de le faire sortir) et à l'aide de produits spécifiques permettant de dissoudre le cérumen sans être irritants. L'entretien des oreilles se fera d'autant plus facilement que le chien est habitué à être manipulé dès son plus jeune âge.


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En pratique, on soulève le pavillon, et l'on envoie une bonne giclée de produit nettoyant dans le conduit (que l'on remplit à ras bord). Il n'est pas nécessaire d'introduire l'embout du flacon à l'intérieur du conduit auditif, mais celui-ci étant coudé, il n'y a de toute façon aucun risque de léser le tympan. On prend alors le conduit (que l'on sent bien sous la peau) entre deux doigts et on le masse assez énergiquement pendant une bonne dizaine de secondes, ce qui a pour effet de faire remonter les saletés. À ce stade, en général, le chien se secoue et vous asperge de produit nettoyant et de cérumen… mais c'était après tout l'effet recherché ! A l'aide d'un morceau de coton ou d'une compresse, on nettoie tous les débris qui restent accrochés au pavillon et à l'entrée du conduit, et on recommence l'opération trois ou quatre fois, jusqu'à ce que le produit de lavage ressorte propre du fond de l'oreille.
 
Certains chiens possèdent un système pileux très développé au niveau du conduit auditif. Ceci gène l'évacuation des saletés et favorise la macération et les otites. Il est alors conseillé d'épiler les oreilles régulièrement (tout simplement entre deux doigts, ce qui n'est pas douloureux). Raser les poils autour de l'entrée du conduit dimInuera aussi le risque d'attraper des épillets pendant l'été. Là aussi, n'hésitez pas à nous demander de vous montrer comment procéder.
 
Si votre chien a la tête penchée, qu'il se gratte les oreilles, qu'il se plaint, ou qu'une rougeur, une production normale de liquide, ou une mauvaise odeur apparaissent au niveau de l'oreille, consultez-nous rapidement.


L’otite des chiens
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Les causes :
Les brusques refroidissements, les bains trop fréquents qui mouillent l’intérieur de l’oreille, les corps étrangers dont les épillets que l’on voit apparaître dès le mois de juin, les parasites, les allergies, sont autant de facteurs capables de déclencher les otites. Les chiens dont les oreilles sont tombantes et très poilues ont un conduit auditif très fermé et peu aéré et sont plus exposés aux otites.

La maladie et son évolution :
Le phénomène dominant d’une otite débutante est la douleur. L’animal penche la tête du côté où il a mal, la démangeaison est violente, le massage de la base de l’oreille semble apporter un certain soulagement, sauf s’il s’y trouve un épillet qu’il faudra faire extraire par le vétérinaire si l’on a peur de la blesser. Si la cause initiale n’est pas traitée rapidement (gale, épillet, infection, allergie etc…), l’otite devient chronique, on note alors une suppuration abondante, la douleur s’amplifie et l’animal souffre un véritable martyr.

Comment guérir :
Il faut avant tout déterminer la cause de l’otite et s’y attaquer de suite. Il ne sert à rien de mettre des gouttes dans l’oreille si un épillet s’y est logé. Il faut surtout soigner de suite, car il est très difficile d’obtenir une guérison rapide si l’otite est devenue chronique. La douleur est alors telle qu’il est souvent impossible d’apporter les soins locaux indispensables. Il faut alors traiter très énergiquement avec des antibiotiques et des corticoïdes par voie générale. Le soulagement ainsi apporté permettra rapidement d’effectuer les soins locaux. Enfin, dans certaines otites particulièrement rebelles, il faut une intervention chirurgicale qui consiste à ouvrir le conduit auditif dans sa partie basse, permettant ainsi l’écoulement puis l’asséchement des sécrétions.

Comment prévenir :
Une bonne hygiène, une surveillance attentive aideront à éviter les otites interminables dues à la négligence.

L’otite peut aussi être la résultante d’une gale des oreilles : la cause est un parasite. L’animal secoue souvent la tête, il essaie de se gratter. Un examen plus attentif fait découvrir une formation de cérumen dans le conduit auditif, de couleur foncée (couleur marc de café). L’oreille est douloureuse et si l’évolution se poursuit, la gale auriculaire peut se compliquer avec une infection microbienne et évoluer ensuite en otite purulente.

Comment guérir :
Le mieux, quel que soit l’origine du mal, est de consulter le vétérinaire qui commencera par nettoyer les oreilles du chien, diagnostiquera la nature du mal et le soignera, et vous instruira sur la suite des soins à lui prodiguer.

Bon à savoir :
La gale est transmissible de chat à chien. Si plusieurs animaux cohabitent ensemble, il faut surveiller régulièrement toutes les oreilles de tous les animaux. Si un cas se déclare, ne pas hésiter à traiter tout le monde.


 

 



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Particularités, formation et rôles de la structure osseuse du chien !

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Comme tous les mammifères, le chien est un vertébré. On s’en rend assez bien compte en le voyant se déplacer et mâchouiller ses jouets ! Comment s’articule le squelette du chien ? Comment le protège-t-il ? A-t-il un rôle dans la puissance manifeste du chien lorsqu’il court et saute ? Si vous vous posez ces questions, alors il est temps de lire cet article ! Description du squelette chez le chien Du foetus à la vieillesse, le squelette évolue et permet au chien de vivre sa vie en toute tranquillité, inconscient des miracles scientifiques qui le rendent si puissant et agile !

Formation du squelette chez le chiot Dans le ventre de la chienne, le squelette du foetus se forme très tard. Dans un premier temps, c’est un simple cartilage. Il faut attendre les dernières semaines de la gestation pour qu’il s’ossifie enfin et devienne suffisamment résistant pour porter le poids du chiot à sa naissance ! Les os sont recouverts d’une membrane fibreuse appelée le périoste.

Croissance osseuse Au fur et à mesure que le chien grandit et que ses os se solidifient, le périoste est assimilé au squelette pour le fortifier et les couches inférieures de l’os sont absorbées et recomposées pour éviter que les os ne deviennent trop lourds et épais. Des trabécules tapissent et consolident l’intérieur du tube osseux, permettant à la moëlle osseuse de jouer son rôle crucial pour l’organisme.


Pour grandir, les os ont besoin d’être nourris par les éléments contenus dans le sang. Pour permettre ces échanges, un canal nourricier dit “médullaire” se trouve dans les os longs qui sont irrigués par des artères. Cet échange permet également la métaphyse, c’est-à-dire l’ossification des cartilages au niveau des articulations.

Structure du squelette chez l’adulte

La structure osseuse générale du chien est architecturée comme celle de ses ancêtres primitifs. Cependant, les évolutions des différentes races ont apporté de grandes variations ! Le nombre d’os est compris entre 280 et 300 os dont la taille peut varier selon les races.

Les chiens sont techniquement des plantigrades, c’est à dire qu’ils marchent sur leurs doigts et non sur la plante des pieds. En effet, leur corps est supporté par les 4 doigts externes de la 3ème phalange.

Certains os sont flottants, comme la dernière paire de côtes.

Enfin, petite particularité : les mâles disposent d’un os supplémentaire : l’os pénien !

Les différents rôles du squelette du chien

Plusieurs types de rôles sont remplis par le système osseux du chien :

Rôles mécaniques

Vous vous en doutez, le squelette a tout d’abord un rôle mécanique. Il sert à porter les tissus mous et à soutenir le corps. Il permet aussi de faire levier pour permettre au chien de se déplacer.

Enfin, il permet de protéger les organes mous, comme le coeur, les poumons et le cerveau.

Rôle biologique

Les os ne sont pas qu’une structure imperméable. Ils contiennent le calcium, le phosphore, et d’autres minéraux nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Il y a en permanence des échanges entre les tissus osseux et le sang.

Par ailleurs, c’est à l’intérieur des os, dans la moelle osseuse que se forment la plupart des cellules sanguines : les globules rouges et blancs, indispensables au système immunitaire.  

Utilité des cartilages

Les cartilages se trouvent au niveau des articulations. Ils augmentent la souplesse des membres et de la colonne vertébrale tout en absorbant les chocs pour éviter qu’ils n’endommagent les tissus et les os.

Les pathologies liées au squelette du chien

Les problèmes de santé dus aux os ne sont pas les plus nombreux, cependant il en existe quelques uns à ne pas négliger :

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Soins et maladies du Shiba Inu 2

Santé et entretien du Shiba Inu

S’il y a bien un chien qui ne pose aucun problème de santé, c'est bien le Shiba. Bien sûr, on n’est pas à l’abri des maladies courantes, et c'est pourquoi un suivi annuel vétérinaire est obligatoire, mais a l'opposé de la majorité des petites races non primitives, le Shiba n'a aucune fragilité particulière, c'est un chien résistant, avec une super charpente osseuse et un mental d'acier. Il faut d'ailleurs beaucoup pour qu'un Shiba se plaigne.
 
Pour parler des maladies connues chez les chiens, comme les problèmes aux yeux, les problèmes de peau, la dysplasie, chez le Shiba, on n'en rencontre pratiquement pas.
Il est toutefois quand même important de veiller à bien respecter les consignes de l'éleveur, lui donner une alimentation hyper équilibrée, et surtout éviter les trop grandes balades durant les 5 premiers mois.
Nous vous rappelons aussi que tous les sols glissants, en carrelage ou autres parquets lustrés, sont dangereux pour les chiots et peuvent provoquer des problèmes d'articulation, voir des soucis de dysplasie, tout comme monter et descendre des dizaines de marches d'escalier plusieurs fois par jour. Heureusement, un Shiba n'est pas bien lourd du haut de ses 9 à 12 kg, ce qui permet, chiot, de le prendre aisément dans ses bras.
 

Les yeux du Shiba

Il arrive parfois qu'en tant que chiot, la peau évolue plus vite que l'ossature, et alors les plis de la face créent une légère irritation de l'œil. Dans ce cas, un soin collyre est indispensable et nous vous recommandons de nous consulter avant de consulter, nous vous donnerons tous les conseils utiles. Pour le reste, un entretien régulier avec une lingette humide pour bébé à l'amande douce fera amplement l'affaire. Toutefois, si vous allez à la mer, il est important de lui rincer les yeux avec un produit physiologique, afin d'éviter une attaque des yeux par le sel.

Le sens de la vue chez le chien

La vision du chien se différencie de celle de l’homme par quatre caractéristiques principales que voici.


Les couleurs
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Contrairement à l'idée reçue, le chien ne voit pas en noir et blanc. Son spectre de vision est juste beaucoup plus étroit que le nôtre. Il se limite au jaune et au bleu pour un résultat qui est plus proche d’une vision monochromatique que d’une vision colorée.


L'acuité visuelle

Chez le chien elle est globalement plus faible que chez l’homme. Par contre sa vision nocturne est largement supérieure à la nôtre (5 fois moins de lumière suffit pour qu’il se dirige sans effort dans un milieu accidenté).
Fier descendant du loup, chasseur nocturne par excellence, le chien est capable de distinguer une proie mouvante au moyen de la seule lumière émise par les étoiles. On retrouve cette même capacité chez le chat. Cette particularité anatomique est due à une pellicule fluorescente (tapetum lucidum) qui recouvre le fond de la rétine et qui joue le rôle d’amplificateur de lumière. Cette pellicule provoque l’aspect « yeux fluorescents » des chiens, la nuit venue. Précisons que tous les chiens sont presbytes et voient donc très mal les détails à moins de 25 cm.


Le champ de vision
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Il est plus important que le nôtre. Cette caractéristique est variable en fonction de la race, de la forme du crâne, de la gueule et surtout de la position des yeux du chien. Mais la zone de coïncidence (zone de vision naturelle du relief) est ainsi plus faible.

La fréquence de vision

Elle est beaucoup plus élevée que la nôtre. Nous voyons un maximum de 16 images par seconde (fréquence début du cinéma amateur quand les mouvements paraissaient saccadés). A 24 images par seconde (25 pour la télévision), nous percevons les images comme un mouvement contInu, sans les séparer les unes des autres. En augmentant la fréquence de vision, au cinéma par exemple, on tourne à 50 images par seconde pour obtenir, à la projection, un ralenti. On décompose nettement mieux les mouvements sur ces fameux « ralentis » cinématographiques qui correspondent à une vision canine. Conséquence : un chien est sensible à un mouvement humain à 1,5 km alors qu’il ne distinguera rien d’un objet immobile à 20 m. Il verra de la télévision une série d’images saccadées sans lien entre elles. Pas téléphage, le chien. Cette fréquence élevée donne au chien un temps de réaction plus rapide que le nôtre.


En conclusion : le chien voit moins bien avec son œil que l'homme (en acuité et en couleur, pas en vitesse ni en champ). Mais imaginons que l’on parle, à propos du chien, de perception au lieu de vision. Le chien entend beaucoup mieux que nous (avec une bande passante supérieure), sent incomparablement mieux (avec une palette d’odeurs cent fois plus étendue) et on peut même imaginer un autre sens que nous aurions entièrement perdu (on comprend mal comment ces animaux, déportés à plus de cent kilomètres, retrouvent leur niche). Avec ces trois sens au moins, le chien crée une sorte de carte instantanée de son environnement qui lui permet de se diriger en toutes circonstances, de chasser efficacement pour se nourrir, de prévoir les dangers, bref, d’évoluer aisément dans le monde qui l’entoure. La vision humaine n’est plus combinée avec d’autres sens parce que nous l’avons isolée, pensant ainsi que l’œil fonctionnait comme un instrument optique. Nos perceptions de l’environnement sont aujourd’hui presque exclusivement visuelles. Il n’en va pas de même dans le monde animal, combinant différents sens pour créer une représentation de son biotope qui, si l’on en croit ses facultés à survivre, vaut bien la nôtre.


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Soins des yeux
 
Comme pour les oreilles, il n'est pas nécessaire de nettoyer régulièrement les yeux d'un chien lorsque ceux-ci ne coulent pas. En revanche, si votre chien a les yeux qui coulent, un changement de la couleur du poil ou une accumulation de croûtes à l'angle interne des yeux, à plus forte raison s'il cligne des yeux ou si le blanc de l'œil devient rouge, il est alors important de le montrer à votre vétérinaire.
Dans certains cas, ce jetage oculaire aura pour origine une maladie ou une malformation, pour laquelle un traitement sera nécessaire : conjonctivite, canaux lacrymaux bouchés, cils mal placés ou paupières mal formées qui irritent la cornée, etc. Dans les autres cas, il s'agira seulement de petites irritations ponctuelles ou d'une production excessive de larmes, qui relèvent uniquement d'une hygiène régulière.

L'entretien des yeux sera plus aisé si votre chien a été habitué à être manipulé dès son plus jeune âge. Il convient d'employer une solution nettoyante oculaire spécifique et de procéder au nettoyage en faisant couler directement un jet doux, de l'angle extérieur vers l'angle intérieur de l'oeil. Essuyez ensuite le surplus qui a coulé sur les poils et les salissures, à l'aide d'un coton ou d'une compresse.
Chez certains chiens, les poils peuvent rentrer dans les yeux ou gêner la vision, dans ce cas il faut les couper.
Demandez-nous conseil sur le rythme des nettoyages à effectuer chez votre chien et sur les autres soins pouvant être nécessaires pour ses yeux. Si une rougeur apparaît ou si votre chien garde l'œil fermé, consultez-nous rapidement.

L’entropion et l’ectropion

Il arrive chez le chien que les paupières soient malformées suite à une blessure, au vieillissement ou de façon congénitale. Certaines races de chien sont d’ailleurs prédisposées à ces malformations.

On appelle entropion l’anomalie provoquant un enroulement de la paupière vers l’intérieur de l’œil. La conséquence de cette malformation est une irritation des conjonctives (tissus clairs situés entre les paupières et la cornée) et de la cornée (partie avant et transparente du globe oculaire) du fait du frottement des cils et des poils bordant l’œil sur ces structures. Si l’entropion n’est pas traité, il peut occasionner un ulcère de la cornée.

L’ectropion est, au contraire, le fait que la paupière s’enroule vers l’extérieur de l’œil. Cette malformation a l’inconvénient d’exposer la conjonctive et la cornée à l’air et à ses poussières, empêchant la bonne lubrification et le bon nettoyage de l’œil par les larmes. Il peut en résulter des conjonctivites à répétition.

Fort heureusement, l’entropion et l’ectropion se traitent très facilement à l’aide d’une petite intervention chirurgicale.


Les masses sur les paupières

Il existe différentes masses, de natures différentes, susceptibles de se développer sur les paupières des chiens :
  L’orgelet est un gonflement douloureux des glandes situées à la base des cils. Elle est assez rare mais peut néanmoins se rencontrer chez les jeunes chiens. Il se traite médicalement.
  Le chalazion est une inflammation des glandes qui produisent les larmes. On le traite chirurgicalement.
  Le papillome est une tumeur non cancéreuse des glandes lacrymales pouvant irriter la cornée qui apparaît généralement chez le chien âgé. On peut la retirer par une petite chirurgie.


Les blépharites

Il arrive que la peau qui constitue les paupières soit infectée par des microbes provoquant une inflammation appelée blépharite. Cette maladie modifie l’aspect des paupières qui enflent et rougissent.
Les causes des blépharites ne sont pas seulement microbiennes. Elles peuvent être dues aussi à des allergies ou liées à des maladies auto-immunes (système immunitaire de l’animal qui se « retourne » contre lui). Le traitement dépendra alors de la cause identifiée par le vétérinaire.
Les blépharites provoquent des douleurs intenses chez le chien qui va forcément chercher à se gratter ou frotter sa tête sur des objets, au risque de se blesser aux yeux.


La luxation de la glande nictitante

La glande nictitante, également appelée glande de Harner, est une des glandes sécrétant les larmes, située sous la troisième paupière du chien. Il arrive que cette glande sorte de son emplacement physiologique au coin interne de l’œil, entraînant avec elle la troisième paupière. On appelle cette maladie ophtalmologique du chien la luxation ou bien encore prolapsus de la glande nictitante. Le propriétaire du chien peut s’en rendre compte par une modification de l’aspect de l’œil qui présente à son coin interne une petite masse de chair rosée. La luxation de cette glande n’est pas grave en soi mais elle peut se compliquer si elle n’est pas prise en charge à temps. Elle se traite très bien par une intervention chirurgicale.
Cette affection est plus courante chez les chiots et chez certaines races de chien.


Les cils ectopiques

Par le terme « ectopique », on désigne des cils dont l’implantation est anormale. Au lieu d’être implantés sur le bord de la paupière, il arrive que les cils poussent sur la conjonctive vers l’intérieur de l’œil. Avec le frottement, ils peuvent provoquer une irritation de la cornée. La solution à ce problème mineur réside dans l’épilation des cils mal implantés. Le propriétaire du chien peut s’y essayer lui-même si son chien est très docile. Sinon, il faudra confier cette tâche délicate à un vétérinaire.


Procidence de la troisième paupière

Il arrive que la troisième paupière du chien remonte sur son œil signalant un trouble ophtalmologique tel qu’une infection microbienne, un abcès ou une tumeur de cette paupière. Il convient donc en cas de procidence de la troisième paupière de consulter son vétérinaire rapidement.


Les maladies de la conjonctive

Lorsque la conjonctive est enflammée, on parle de conjonctivite. Les causes de conjonctivites sont variées chez le chien. La maladie peut ne toucher que la conjonctive ou être révélatrice d’une maladie de l’œil.
Une conjonctivite banale se manifeste par une rougeur et une douleur de l’œil et de la face interne des paupières. Elle est accompagnée d’écoulements plus ou moins clairs pouvant traduire une infection. Touchant un œil ou les deux yeux, cette affection, le plus souvent bénigne est assez fréquente chez nos amis canins et peut avoir plusieurs origines.


Conjonctivite infectieuse

Certains microbes peuvent être à l’origine de conjonctivites chez les chiens. Mais bien souvent la conjonctive est le premier symptôme d’une toute autre infection virale, souvent plus grave pour les jeunes chiens, qui touche l’organisme tout entier du petit animal. Ainsi, les problèmes oculaires du chien peuvent être révélateurs de la maladie de Carré ou d’herpès canin. Les bactéries, comme certains staphylocoques et streptocoques, peuvent aussi engendrer des conjonctivites ou venir compliquer l’inflammation de la conjonctive en créant une surinfection.


Les maladies du système lacrymal

Le système lacrymal se compose des glandes qui sécrètent les larmes et de canaux d’évacuation des larmes produites. Les larmes, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ne sont pas constituées uniquement d’eau. Elles contiennent également des lipides (graisses) ainsi que du mucus (substance gélatineuse à base de protéines). Ces constituants sont fabriqués par des glandes différentes.

Imperforation du point lacrymal inférieur
Le point lacrymal inférieur permet l’évacuation des larmes du coin interne de l’œil vers les narines. Ce défaut peut être congénital ou consécutif à une maladie inflammatoire de l’œil.
L’anomalie se manifeste par un écoulement oculaire clair en excès. Bien souvent, elle n’entraîne pas d’inconfort chez le chien et il suffira de nettoyer régulièrement l’œil par une solution ophtalmique antiseptique adaptée.
Dans d’autres cas, lorsque ce défaut entraîne une dermatite ou d’autres sources d’inconfort, une solution chirurgicale pourra être envisagée par le vétérinaire.

La kératoconjonctivite sèche
Cette maladie est une insuffisance de la sécrétion de larmes d’origine congénitale ou auto-immune. Les symptômes sont une rougeur et un aspect sale de l’œil qui prend petit à petit une coloration marron avant de s’ulcérer.
La kératoconjonctivite sèche peut constituer un des symptômes d’une autre maladie telle que l’hypercorticisme, le diabète sucré ou bien encore l’hypothyroïdie.

 

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Les ongles du Shiba

Les ongles du Shiba ne se coupent pas, ce n'est pas nécessaire, une bonne course sur le bitume de 500 mètres une fois par semaine suffit à lui user les griffes, donc faites-vous du bien et vous n'aurez aucun entretien pour votre Shiba sur ce point non plus.

Les dents du Shiba
 
Les dents du Shiba ne réclament aucune attention particulière, toutefois, il est recommandé de surveiller l'entartrage de la mâchoire qui peut arriver chez le Shiba comme pour chaque être vivant, mais sans prédisposition particulière.

 
L'entretien du poil du Shiba et le brossage

Vous allez certainement être surpris, mais le Shiba n'a absolument pas besoin d'être baigné, ce n'est pas un cochon dans l'âme et il aura plutôt tendance à éviter une flaque d'eau que de plonger dedans. Mais il est cependant recommandé de le baigner une fois en tant que chiot afin de l'habituer, mais ce n'est pas une obligation, à aucun moment de sa vie.
 
Au niveau du brossage, le Shiba, hors période de mue, n'a pas besoin d'être brossé, mais nous vous encourageons à le faire quand même au moins une fois par semaine, c'est un moment relationnel privilégié avec votre Shiba.

 
La mue du Shiba

Comme pour tous les chiens dits primitifs ou rustiques, apparentés au Husky de Sibérie, le Shiba va muer entre 1 et 3 fois par année en fonction du rythme des saisons, s'il vit en appartement ou en maison, si vous êtes dans le sud ou dans le nord. Le poil s'adapte aux besoins liés aux saisons.
La mue, qui va durer entre 1 semaine et 15 jours suivant les changements importants ou non de temps, ne vous posera pas de problème dès le moment où vous ne retrouverez pas des poils partout, mais des touffes que vous pourrez sans problème ramasser avec la main. Par contre, durant cette période, il est important de bien le brosser, c'est tout ce que vous n'aurez pas besoin de ramasser par terre, le brossage devient alors journalier.


Les soins standards du Shiba se résument donc en une alimentation équilibrée, un peu de brossage de temps en temps et une bonne hygiène de vie avec un peu d'exercice, pas trop de TV, une visite annuelle chez le copain à la blouse blanche, beaucoup de jeu et surtout énormément de tendresse...

La queue est dans le prolongement de la colonne, donc prévenez les enfants et les adultes pas très connaisseurs que l'on ne joue pas avec.
Les oreilles restent fragiles environ 2 mois après s'être dressées. C'est du cartilage, alors pas de bêtises, on ne tire pas les oreilles de votre chiot.

Les chiots ne savent pas trop s'entretenir au niveau de la vulve et du pénis... Jusqu'à leur maturité sexuelle. Il est donc important de les nettoyer au moins une fois par semaine... avec une lingette humide. Pour les mâles, c'est un plus que leur couper un peu de poils qu'ils ont au bout du pénis... pour éviter les infections urinaires. Attention de ne pas les blesser...

 

 

 

LA MUE

 

Tout au long de l’année, de nombreux chiens perdent des poils de manière plus ou moins intense.

Ce changement de pelage s’intensifie fortement lorsque la température extérieure ou la durée d’ensoleillement (longueur du jour) se modifient de manière significative. On parle alors de mue. Ces périodes, pour les chiens, correspondent à l’automne lorsque les jours se raccourcissent et que les températures chutent et au printemps, lorsque le thermomètre remonte.


 

 

Notez que différents facteurs peuvent influencer la période et l’intensité de la mue de vos chiens.

Lorsqu’ils vivent exclusivement en intérieur, ils subissent beaucoup moins d’écarts de température. Les deux périodes principales de mue seront donc beaucoup moins marquées. Certains animaux perdent alors parfois beaucoup de poils pendant toute l’année.

 

Par ailleurs, certaines races sont connues pour produire et perdre plus de poils que d’autres.

Il s’agit notamment des chiens nordiques (type husky) qui possèdent un sous poils abondant et un pelage bien fourni. Un phénomène qui s'accentue encore lorsqu'ils vivent dans un climat qui n’est pas adapté à leur race. Les terriers à poils courts renouvellent également énormément leur pelage pendant la mue.

 

Mue ou maladie de peau ?


La mue physiologique se présente sous la forme d’une perte de poils uniforme.

Elle n’induit pas de démangeaisons ni d’apparition de zones complétement dépourvues de poils. Il convient de ne pas la confondre avec des pertes de poils liées à des maladies métaboliques (hypothyroïdie, diabète, maladie de cushing…), parasitaires (gales, teigne…) ou allergiques.

Un stress aigu, par exemple lors d’une visite chez un vétérinaire, peut aussi induire une perte de poils importante de manière ponctuelle, en dehors des périodes de mue.

Un stress chronique peut quant à lui entraîner un léchage intempestif du pelage et une perte de poil associée.


 

Comment venir à bout des poils ?


Le nettoyage des poils de votre chien ou chat en période de mue fait partie des contraintes vécues par tout possesseur d’animaux poilus. Il est cependant possible de diminuer l’ampleur du dépôt de poils domestiques en brossant votre ami régulièrement et en le débarrassant de ses poils morts avant qu’ils ne tombent. Ceci permet également de diminuer l’ingestion de poils par les chats et ainsi protéger leur transit digestif.

Une alimentation de bonne qualité permet aussi d’augmenter la qualité du poil et d’en réduire sa chute. Dans certains cas, des compléments alimentaires à base d’acides gras et de vitamines peuvent être utiles pendant la mue. Votre vétérinaire vous conseillera à ce sujet.

 

La mue est un phénomène qui touche pratiquement tous les chiens; il s'agit d'un processus naturel d'élimination (chute) des poils morts dont la finalité est double - d'une part, pour permettre à un nouveau pelage de pousser, d'autre part, pour faire face aux changements de température saisonniers. Un chien qui ne mue pas, ça n'existe pas, à moins que votre chien soit totalement dépourvu de poils, comme c'est le cas de l'American Hairless Terrier. Toutefois, la mue varie considérablement d'une race à l'autre. Comment s'explique cette différence entre races ? La réponse réside dans le rythme de croissance du poil (3 cycles : anagène, catagène et télogène), lequel est fonction de facteurs génétiques, nutritionnels et environnementaux.

La mue du chien est un facteur que les propriétaires de chiens prennent en compte pour deux raisons essentiellement : les allergies et le temps qu'il faut consacrer à l'élimination des poils qui se détachent.

 

La mue du chien varie selon les trois caractéristiques de pelage suivantes :

 

Pelage de différents types : absence de poils, présence d'un sous-poil.

Pelage frisé ou ondulé à différents degrés : poil ondulé, poil dur, poil raide.

Différentes longueurs de pelage : court, semi-long et long.

 

Les races à mue très légère sont généralement les races qui ont besoin d'un clipping, d'un stripping et/ou d'une coupe aux ciseaux. L'une des raisons qui font qu'un chien perd de grandes quantités de poils lors de la mue peut tenir à son appartenance à une race dotée d'un pelage non homogène, comme c'est par exemple le cas du Siberian Husky, de l'Alaskan Malamute, du Spitz Allemand ou du Chien de Montagne des Pyrénées. Cela signifie que ces races sont dotées d'un sous-poil et que, chez elles, la chute de la couche de poils supérieure est plus fréquente et plus abondante que chez les chiens dotés d'un pelage d'épaisseur normale. On croit souvent à tort que les chiens à poil long muent davantage que les chiens à poil court. A cela s'ajoute le phénomène de mue saisonnière que l'on rencontre chez certaines races. Certaines variétés de chiens perdent leur pelage d'hiver au printemps; si vous êtes propriétaire d'une de ces races, vous devez vous préparer à une mue importante à cette période de l'année.

 

Outre ces caractéristiques propres au pelage, d'autres facteurs importants influencent la mue du chien.

 

Lumière du soleil et température : les jours plus longs déclenchent la croissance d'un nouveau poil et la chute de l'ancien. Les chiens d'extérieur perdent généralement leur épais sous-poil au printemps, en préparation aux températures plus chaudes. De nombreux chiens vivant à l'intérieur muent de manière continue toute l'année, mais présentent en revanche une mue saisonnière moins marquée.

 

Santé : vermifugez votre chien régulièrement et traitez les infections cutanées de manière adéquate afin de préserver la santé de la peau et du pelage de votre chien et de limiter la mue.

 

Allergies : les chiens allergiques (infestation par les puces et les tiques) muent davantage.

 

Alimentation : pensez à ajouter tous les nutriments bénéfiques à la santé de la peau et du pelage : vitamines essentielles, minéraux, acides aminés et acides gras (oméga 6/3).

 

Propreté : brossez régulièrement votre chien et utilisez un shampoing adapté (pas de shampoing destiné aux êtres humains !).

 

Hormones influençant la santé de la peau et du pelage : hormones thyroïdiennes, cortisol, testostérone, œstrogènes, progestérone et hormones de croissance.

Gestation et lactation épuisent les réserves de calcium, de minéraux et d'énergie, ce qui entraîne une mue massive après la naissance des chiots et pendant l'allaitement.

 

Si votre chien présente une mue excessive, envisagez les causes suivantes : dermopathies (infection staphylococcique, teigne, allergies, puces, tiques et poux, pyodermie), maladie de Cushing et maladies auto-immunes telles que le complexe pemphigus, le pemphigus végétant, le pemphigus foliacé, le pemphigus érythémateux et le syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada.

 

La stérilisation du chien, à faire ou pas ?

Que le chien soit mâle ou femelle, beaucoup de maîtres se demandent si oui ou non, ils doivent avoir recours à cette intervention. Cette opération apporte des avantages, mais aussi quelques inconvénients. Réfléchissez bien avant de prendre votre décision, car il vous sera bien évidemment impossible de revenir en arrière une fois l'acte effectué.
Le déroulement de la stérilisation différera selon le sexe de votre compagnon, mais sera plus lourde pour les femelles que pour les mâles.


Les coups de chaleur

Notre compagnon est-il fait pour vivre sous des climats à forte chaleur ? Rien n’est moins sûr car les chiens sont pourvus de fourrures comme leurs ancêtres venus du froid. D’autre part, ils n’ont pas de système de refroidissement du corps équivalent à celui de l’homme ; ils ne peuvent pas transpirer. Il faut donc se méfier, en été, des atmosphères confinées comme l’automobile où l’air ne peut circuler. Un coup de chaleur est si vite arrivé…
Ne jamais laisser son chien dans une voiture en été. Faut-il le répéter ? Conseil superflu ? Il ne faut pas prendre les propriétaires de chiens pour des imbéciles ! Et pourtant ! Chaque année des chiens finissent aux urgences vétérinaires quand ils ne sont pas déjà morts au retour du maître. Plusieurs personnes nous ont signalé des cas.

Evitez ça... ne laissez pas votre animal en situation de danger !


BONS ET MAUVAIS GESTES

A ne pas faire
Laisser jouer son chien en plein soleil lors de la canicule
Laisser boire de l'eau de mer
Lorsque son chien est en proie à un coup de chaleur, croire que cela va aller, une fois les symptômes passés
Manquer de sang-froid et perdre du temps

A faire
S’arrêter de rouler dès que son chien commence à respirer de façon inquiétante.
Envelopper son chien de linges humides ou même le plonger dans l’eau fraîche jusqu’à ce que sa température revienne à 38.5

Le conduire chez le vétérinaire le plus rapidement possible ; un coup de chaleur est une urgence.

La peau et le pelage
 
La santé et la beauté du pelage de votre chien passent par un entretien régulier.
Les races à poils longs nécessitent plus d'entretien que les races à poils courts. Cependant, quelle que soit la race, un brossage régulier est conseillé. Il permet d'éliminer le sous-poil mort, responsable de l'aspect terne du pelage, et permet de faire respirer la peau.
 
Le bain constitue un autre élément de l'entretien du pelage de votre chien, mais également un facteur d'hygiène pour vous et votre entourage. Le pH de la peau du chien est toutefois très différent de celui de l'homme, et contrairement à ce que l'on pourrait penser, la peau du chien est plus fragile que la nôtre. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas utiliser de shampoing pour humain, ni même pour nourrisson. De plus, il faut éviter les bains trop fréquents. En effet, le shampoing enlève le sébum protecteur des poils et de la peau et peut favoriser les irritations. En dehors de tout problème dermatologique, il est conseillé de ne pas faire plus d'un ou deux shampoings par mois. S'il est nécessaire de laver votre chien plus souvent (en cas de maladie de peau, ou de contact prolongé avec un jeune enfant, par exemple), il sera préférable d'utiliser un shampoing adapté.

Il en existe plusieurs types, en fonction du type de pelage et de l'état de la peau. N'hésitez pas à nous demander conseil lors de votre prochaine visite.
 
En cas de perte importante de poils (au cours de la mue par exemple), ou si le pelage est terne, il peut être nécessaire d'utiliser un complément nutritionnel adapté. Par ailleurs, pour les animaux ayant une peau fragile avec des besoins nutritionnels particuliers, il existe des croquettes complémentées en acides gras essentiels, sels minéraux et vitamines.


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