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Nos pages "conseils".

Divers textes glânés sur le net ou observations au seins de notre élevage de Shiba Inu, n'oubliez jamais que seul un vétérinaire ou un spécialiste peuvent vous conseiller et ceci uniquement après avoir ausculté votre chien !! sur le net tout est vrai, et tout est faux ou mal adapté car chaque chien est différent selon la race, son éducation et son environnement.



Les stades de développement du chiot

 

 

  Les chaleurs de maman

La saillie

1ère phase de gestation : 30 jours

2ème phase de gestation : 33 jours

Période néo-natale : De 0 à 14 jours

Période de transition : de 15 à 21 jours

Période d’imprégnation de 3 à 12 semaines

Période de Socialisation : De 21 jours à 12 semaines

Période Juvénile : de 3 à 4/6 mois

Puberté : de 4/6 à 18 mois

Changement de la dentition : de 4/7 mois

Age Adulte : de 18 à 24 mois

Age senior : de 9 ans à “le plus tard possible”

 

 

Quand apparaissent et disparaissent les chaleurs ?

Les chaleurs chez les chiennes correspondent à la période d’ovulation pendant laquelle la saillie est possible.

Chez la chienne, les chaleurs ont lieu tous les 6 mois en moyenne mais leur fréquence peut varier à la hausse ou à la baisse selon la chienne.

Au sein d’une même race, la fréquence des chaleurs peut être différente sans que cela ne soit préoccupant. Il est en revanche nécessaire que les chaleurs soient régulières traduisant une régularité dans le cycle sexuel.

La puberté et donc les premières chaleurs apparaissent en général vers l’âge de 7 mois. La puberté est en général plus précoce chez les chiennes de petite race et retardée (jusqu’à l’âge de 18 à 20 mois) chez les chiennes de grande race.

Les chiennes ne connaissent pas comme les êtres humains la période de la ménopause, durant laquelle les menstruations et l’ovulation stoppent.

Les chiennes ovulent donc toute leur vie même si leur fertilité diminue considérablement à partir de l’âge de 7 ou 8 ans.

Comment savoir si ma chienne a ses chaleurs ?

Pendant la période des chaleurs, vous pourrez noter un changement de comportement chez votre chien femelle. Cette dernière peut devenir très câline voire un brin collante ou, au contraire, devenir plus agressive. Les autres chiens femelles sont en général mal acceptés alors que la compagnie des mâles est plutôt recherchée, quitte à fuguer de votre domicile pour aller en retrouver un !

En dehors des changements comportementaux, ce sont les signes physiques et physiologiques qui vous indiqueront si votre chienne a ses chaleurs.

Pendant la première phase des chaleurs appelée pro œstrus, la vulve de la chienne gonfle et des pertes sanguines apparaissent.

Pendant la deuxième période des chaleurs durant laquelle a lieu l’ovulation – appelée œstrus – la vulve devient encore plus gonflée et les saignements diminuent jusqu’à s’arrêter complétement. C’est à cette période que la femelle accepte la saillie et qu’elle est susceptible d’être fécondée par un mâle.

La période des chaleurs dure en moyenne 3 semaines : une semaine pour la période de pro-œstrus et environ deux semaines pour la période d’œstrus. Cela dit, la deuxième semaine des chaleurs serait la période la plus propice à l’accouplement si vous souhaitez faire reproduire votre chienne.

La reproduction du chien possède un fonctionnement qui lui est propre. En effet, une fois que les périodes de chaleurs sont repérées, la saillie de la chienne peut avoir lieu. Si l'accouplement est réussi, la gestation débute et, deux mois plus tard, c'est la mise-bas.

Saillie de la chienne : comment déterminer le bon moment

La durée exacte de l'ovulation est mal connue, mais il semble qu'elle ne dure que 24 h. Elle survient généralement 2 à 3 jours après le début de l'œstrus, période pendant laquelle la femelle accepte le mâle.


L'appareil reproducteur de la chienne présente les particularités suivantes :

      Les cellules libérées lors de l'ovulation ne sont pas encore des ovules, mais des ovocytes qui ne sont pas encore fécondables à ce stade.

      Ces ovocytes doivent mûrir pendant 2 à 7 jours (3 jours en moyenne) avant d'être réceptifs et de pouvoir s'unir à un spermatozoïde.

      Une chienne n'est donc fécondable que 2 jours après l'ovulation au minimum, soit au moins 4 jours après le début de l'œstrus

 

 La saillie a généralement lieu chez le propriétaire du mâle, afin que celui-ci ne soit pas perturbé par un changement d'environnement qui pourrait l'inhiber.

        Les deux chiens se saluent en se reniflant le museau puis l'arrière-train, puis jouent ensemble.

      La femelle présente à plusieurs reprises sa croupe au mâle, en tenant sa queue de côté, mais il est possible qu'elle n'accepte pas le mâle tout de suite.

      Après ces préliminaires, le mâle se tient à côté de la femelle, attendant qu'elle lui présente à nouveau sa croupe.

      Il la monte alors et le coït, très bref, a lieu.

      Le pénis de l'étalon, gonflé, reste accroché au vagin de sa partenaire. Le mâle peut alors rester sur la femelle ou descendre et se retourner. Ce « verrouillage » dure entre 5 et 30 min. Pendant celui-ci, le mâle éjacule un nouveau fluide destiné à pousser le sperme dans l'utérus de la femelle.

 Il est important de ne pas s'alarmer quand deux chiens sont collés. C'est un phénomène tout à fait naturel.  Au contraire, séparer deux chiens collés pourrait les blesser, et il est donc recommandé de les laisser faire.

 

Si vous voyez deux chiens qui semblent collés par le derrière, il ne faut pas s'inquiéter. Il s'agit en effet d'un phénomène très courant, et qui n'a rien d'anormal.

Inutile de tourner autour du pot : deux chiens collés par l'arrière sont tout simplement en plein accouplement :

  Si la première phase du coït consiste à voir le chien monter sur la femelle, la copulation du chien se fait souvent dos à dos.

  Une fois que le chien a monté la femelle et a réussi à introduire son pénis, il se retourne pour la seconde phase du coït. On parle alors de « nouage » chez le chien.

  Cette position curieuse est totalement normale chez le chien.

 

Nouage du chien

 

Le nouage du chien est justement la période durant laquelle les deux reproducteurs semblent collés par le derrière :

  En réalité, c'est l'érection complète du chien qui entraîne ce phénomène. Ce n'est qu'une fois introduit dans la femelle que le chien peut avoir une érection complète.

  Les muscles constricteurs du vagin de la femelle « enferment » alors le pénis, et les chiens restent collés.

Que la reproduction soit voulue ou non, il ne faut jamais tenter de séparer deux chiens en pleine reproduction.

 

 

Période Prénatale : La Gestation

 

 

La gestation doit évoluer sans stress car cette période souvent ignorée est importante dans le développement des capacités d’attachement et de socialisation du chiot.
Une chienne stressée peut donner naissance à des chiots peureux, anxieux, etc.

 

Gestation de la chienne

 

Pendant les chaleurs, la chienne a été saillie. La gestation, qui dure en moyenne 63 jours, précède la mise-bas.

Mais si vous ne souhaitez pas avoir de portée, la meilleure solution est la stérilisation ou une interruption de grossesse médicamenteuse.

 

Gestation de la chienne : comment la diagnostiquer ?

 

Sans une véritable expérience, il est très difficile de diagnostiquer à l'œil nu la gestation chez une chienne avant 35 jours. Il est impossible de distinguer la gestation d'une grossesse nerveuse.

 

En général, un seul signe extérieur est vraiment fiable : un écoulement d'une substance blanchâtre vers le 30e jour qui dure quelques jours. Ceci est tout à fait normal et n'apparaît que si la chienne est gestante.

 

Pour être tout à fait sûr, il faudra consulter votre vétérinaire qui pourra, par divers examens, vous confirmer que votre chienne attend des petits :

  Il est possible, à partir de la troisième semaine et avec de l'expérience, de sentir les embryons à la palpation. Cela ne peut se faire que jusqu'à 35 jours, car ensuite, il devient impossible de distinguer les fœtus les uns des autres.

  Il est aussi possible de pratiquer une échographie vers le 25e jour de gestation, ce qui permet de savoir à peu près à combien de chiots il faut s'attendre et de se préparer en conséquence.

 

Comment se déroule la gestation de la chienne ?

 

La gestation chez la chienne se déroule en plusieurs étapes :

  2 semaines après la fécondation, les embryons migrent le long des trompes vers l'utérus. Lorsqu'ils sont tous dans l'utérus, ils se répartissent de chaque côté et s'implantent sur la paroi utérine.

  20 jours après la fécondation, la croissance du futur chiot se met en place : la tête et la colonne vertébrale commencent à apparaître.

  Le développement du fœtus, qui mesure alors environ 3 cm, est surtout important à partir du 30e jour :

  Les paupières apparaissent à 32 jours.

  Le palais se soude à 33 jours.

  Les doigts se forment à 35 jours.

  L'abdomen se ferme et les griffes apparaissent à 40 jours.

  Ce n'est qu'après le 45e jour que les poils commencent à pousser sur le corps.

  Au 45e jour, le squelette du chiot s'ossifie. Il est donc totalement inutile de pratiquer une radio pour connaître le nombre de futurs chiots avant cette période, voire même avant le 50e jours



 

Gestation de la chienne : rétro-planning avant la naissance

Pour suivre les étapes phares de la gestation qui mèneront jusqu'à la mise-bas,

  J-63 : la saillie vient d'avoir lieu. Dans un peu plus de 2 mois, les chiots vont naître.

  J-30 : vous devez passer à un régime alimentaire pour chienne en gestation. Pendant son 2e mois de gestation, ses besoins nutritionnels augmentent de 25 à 50 % selon le nombre de chiots attendus.

  J-18 : le squelette des chiots s'est formé. Vous pouvez donc faire une radiographie pour connaître le nombre de petits, car leurs fines colonnes vertébrales seront visibles sur le cliché. Il faut noter que :

Une échographie peut se pratiquer plus tôt, mais n'est pas très utile : elle n'est généralement pas assez précise pour savoir à combien de naissances il faut s'attendre.

Il est très important de savoir combien de chiots doivent naître pour intervenir si jamais le compte n’est pas bon à la fin du travail.

  J-10 : C'est le moment de préparer le lieu de la mise bas :

Dans une pièce à l'écart, bien chauffée (22 à 25° C), installez une caisse de mise bas. Placez au fond des chiffons propres.

Placez à proximité quelques gants et compresses, car vous pourriez devoir intervenir, ainsi que le numéro de téléphone de votre vétérinaire.

  J-1 : 12 à 36 heures avant la mise bas, la chienne émet des signes avant-coureurs

La future mère halète, est agitée et inquiète.

Elle refuse toute nourriture.

Elle peut soit s'isoler, soit devenir « collante » avec ses maîtres.

  Il arrive qu'elle tente de constituer un nid avec des bouts de papier et de journaux.

Amenez-la à la caisse de mise bas et laissez-la tranquille pendant le travail, tout en maintenant une vigilance en cas de complication.

  Sa température va chuter d'un degré dans les 12 à 24 heures précédant la mise bas. Il est donc conseillé de prendre sa température matin et soir dans les jours qui précèdent sa délivrance, afin de pouvoir déterminer le moment exact de l'accouchement.

  Quelques heures avant la mise-bas, les chiots qui étaient roulés en boule dans l'utérus adoptent une position plus propice à l'expulsion : ils se déplient et allongent les pattes.

  La durée totale de mise-bas est de 2 à 12 heures en moyenne et le délai moyen entre chaque chiot est de 20 à 30 minutes. Les fortes contractions de l'utérus dirigent les chiots vers le col, puis dans le bassin. La chienne se met alors à pousser, ce qui lui permet d'expulser les chiots.

  Les chiots naissent enveloppés dans la poche des eaux :

La mère doit la déchirer avec ses dents au bout de 30 secondes à 2 minutes.

Passé ce délai, vous devrez le faire vous-même car le chiot risquerait de mourir.

  Le placenta est :

expulsé 5 à 10 minutes après la naissance du dernier chiot ;

mangé par la mère qui coupe à cette occasion le cordon ombilical.

  Dans la plupart des cas, l'accouchement se fera sans problème, mais il est toujours possible qu'un chiot se présente mal. Vous devrez alors assister la mère :

Placez votre index et votre majeur de part et d'autre de la tête du petit en vous servant de vos doigts comme d'une fourche et tirez doucement vers vous en donnant un mouvement rotatif léger.

Au-delà d'1 heure de contractions sans expulsion, il faut appeler le vétérinaire.

 

 

 

 

Période Néo-natale : De 0 à 14 jours

 

 

La maturation du système nerveux n’est de loin pas terminée à la naissance des petits. Les fibres nerveuses vont progressivement s’entourer d’une gaine lipidique appelée la myéline, qui facilite le passage d’influx nerveux.

 La myélinisation des cellules nerveuses et des neurones permet la circulation de l’information jusqu’au cerveau et du cerveau aux membres.

Le chiot est sourd et aveugle, il passe le plus clair de son temps à dormir.


Le réflexe de frisson thermique n’existe pas dans les premiers jours, ce qui explique que les chiots dorment en amas la première semaine, puis en parallèle lorsqu’ils commencent à bouger les pattes antérieures (grâce à la progression de la myélinisation de la colonne vertébrale).
Les chiots sont totalement dépendants de leur mère qui les nourrit, les protège et les nettoie par léchage en stimulant l’élimination et ingérant leurs excrétions.


On notera l’apparition du réflexe de fouissement (ils cherchent à enfouir leur tête dans des endroits bien chauds), du réflexe labial (ils essayent de téter tout ce qui s'approche de leurs lèvres), et du réflexe périnéal (ils font leurs besoins quand leur mère leur lèche le ventre et le périnée).

 

 

Période de Transition : de 15 à 21 jours

 

 

 

 

A 15 jours environ, le chiot est capable de réguler sa température.

Vers le 21ème jour, il voit, entend, se tient debout ; les vocalises et grognements apparaissent. Il dort 65 % du temps.

C'est la phase de développement des sens, le chiot ouvre les yeux (entre le 10ème et le 14ème jour), entend (entre le 14ème et le 21ème jour), et sursaute au bruit (réflexe de sursaut).

 

 

 

Période d’imprégnation : De 3 à 12 semaines

 

Le chiot apprend qu’il est un chien, il apprend pendant cette période qui seront ses partenaires sociaux et sexuels. En effet, quand il naît, un chiot ne sait pas qu’il est un chien, il lui faudra apprendre dès l’ouverture des yeux et de l’ouïe quelle est son espèce en regardant sa mère et sa fratrie.

C’est durant cette période que le chiot va continuer l’apprentissage de la communication intra spécifique, d’où l’importance de laisser la mère au contact de ses chiots après le sevrage alimentaire.

Les chiots se dirigent vers les sons et la lumière. L’apprentissage de groupe commence, c’est la socialisation primaire.

C’est aussi le début de l’apprentissage du comportement de communication avec les premiers aboiements, grognements, jappements.

Le comportement exploratoire (d’investigation) débute lui aussi, avec un pic vers le 23ème jour.

 

 

L’imprégnation

L’imprégnation, est un processus d’apprentissage qui se passe pendant une période sensible et aboutit à des acquis durables.

Elle dure en moyenne depuis la 3ème semaine de vie du chiot jusqu’à 12 semaines.
Les acquis durant cette phase par imprégnation sont conservés parfois pour la vie entière, d’où la notion d’empreinte.

L’apprentissage par imprégnation permet au chiot d’acquérir les concepts sur son monde, son environnement, ses empreintes sexuelles, sociales, filiales et parentales, son biotope, son attachement et les espèces amies (l’homme, chat, moutons, chèvres, cheval, etc.).

Le chiot n’a qu’une seule et unique chance d’acquérir les connaissances essentielles de façon aisée lui permettant d’avoir des comportements normaux face à toutes situations de sa vie sociale (contrôle de sa mâchoire, communication, attachement et détachement etc.)

 La nature ne lui donnera pas une seconde chance. Les apprentissages à un âge plus avancé seront 10 à 100 fois plus difficiles à intégrer.


L’empreinte intra spécifique (approximativement les 5 premières semaines) : le chien s’imprègne de ses congénères, il apprend les codes comportementaux spécifiques à sa propre espèce. En effet, à la naissance, le chiot n'a pas une compréhension innée des codes sociaux de son espèce. Il doit apprendre à se comporter en tant que chien, avec des usages précis en matière de communication et de comportement propres aux canidés.

L’empreinte inter spécifique appelée phase d’empreinte à l’homme : le chien apprend qu’il existe d’autres espèces que la sienne (humaine et autres animaux), découvre des sons, des objets, tout un environnement. Cette phase débute vers l’âge de trois semaines.




4ème semaine : identification de l’environnement.

C’est le moment des apprentissages essentiels : acquisition des autocontrôles comme l’inhibition de la morsure, les pauses, la frustration, la hiérarchie, les jeux.
Attention : si les chiots sont séparés de leur fratrie à ce moment-là, on risque un mauvais contrôle de l’inhibition de la morsure, un apprentissage incomplet des règles sociales, un hyper attachement.

5ème semaine :

C’est la période de l’apprentissage de la hiérarchie par appréciation de la gestion de l’espace et de la disponibilité de la nourriture : le chiot constate qu’il ne peut manger que lorsque tel individu a terminé, ou qu’il n’a pas le droit de prendre la friandise d’un individu qui lui est supérieur, etc.


La phase d’aversion débute elle aussi dès cinq semaines, le chiot fuit les personnes inconnues et il a tendance à craindre les nouveautés et les nouvelles espèces.

 

 

LES PERIODES D’IMPACT DE PEUR

 

 

 

A partir de 5 semaines, la période d’attraction diminue même si elle ne s’éteint jamais.

Le chiot est moins curieux des nouveautés, mais il les reçoit encore tout de même avec intérêt. Il va enregistrer dans sa mémoire des références de milieu de vie, d'environnement.
Il gardera les relations sociales acquises mais n’essaiera pas d’en développer d’autres. L’éleveur doit absolument multiplier les contacts et les expériences durant cette période.

Dans le même temps, à partir de la 5ème semaine, le chiot découvre qu’il peut avoir une influence sur son environnement, par exemple en poussant un objet du museau ou l’un de ses frères et sœurs pour accéder à la meilleure mamelle.


Période de socialisation : De 21 jours à 12 semaines

 



C’est une période extrêmement importante pendant laquelle interviendront l’acquisition des autocontrôles comme l’inhibition de la morsure, l’apprentissage de la hiérarchie, les jeux avec la fratrie. Il va enregistrer dans son « répertoire » (sa mémoire) des références de milieu de vie, d’environnement.

A partir de la 3ème semaine, le chien apprend qu’il existe d’autres espèces que la sienne. Il est donc essentiel que le chiot soit mis en contact avec des hommes et des femmes, des enfants de tous âges, des personnes de corpulences différentes, des personnes de couleur, des chats et autres espèces animales afin qu’il puisse les reconnaître comme espèces amies. Mais aussi, des vélos, les bruits ménagers, etc., tout ce à quoi le chiot va être confronté d’ici quelques semaines dans son nouveau foyer.



6ème semaine :

Cette semaine est elle aussi très importante, c’est celle du commencement des relations avec les autres espèces, l’attachement social aux êtres humains. Si l’éleveur est un homme, célibataire, sans enfant, les chiots n’auront donc probablement jamais connu de femmes ou de jeunes humains. Ils peuvent donc les craindre dans le futur, parce qu’ils n’auront pas été habitués à eux.

7ème semaine :

C’est le meilleur âge pour la séparation si c’est un chien d’élevage, donc soumis à certaines stimulations et pas à d’autres. Il est capable, à cet âge, de s’adapter à de nouvelles conditions de vie, avec cependant d’autant plus de difficultés si les semaines précédentes n’ont pas été riches en enseignements.


8ème semaine :

C’est l’âge légal de vente des chiots. C’est une période extrêmement sensible qui débute, celle de la peur, de l’identification et de l’aversion, et qui va s’étendre jusque vers la 12ème semaine.

 


La période d’aversion commence dès cette semaine cruciale. Le chiot, tout comme les enfants, va s’inventer des peurs, un peu comme des dinosaures dans le jardin ou des fantômes dans l’armoire : ne pas y prêter attention et continuer une socialisation renforcée en proposant des alternatives aux signes de crainte du chiot.

 

Même s’il découvre le comportement de peur, c’est dans la 8ème et la 9ème semaine que le chiot est le plus curieux. C’est donc la meilleure période pour lui faire faire des expériences diverses (découvrir la ville, le bruit, les espèces inconnues, etc.) afin qu’elles lui soient familières et ne génèrent pas de peur lorsqu’elles se reproduiront.


On comprend au vu de ces informations que l’absence de socialisation entraîne un comportement social inadapté de l’adulte.

J.L. Fuller (1967) déclare même que si un chiot est isolé pendant la période de l’imprégnation, il ne pourra plus s'attacher, ni aux autres chiens, ni aux humains.
S'il vit jusqu'à la 14ème semaine avec des congénères sans voir d'humains, il aura un comportement normal avec les chiens mais jamais avec l'homme, quoiqu'on fasse pour tenter une socialisation tardive. Cet animal pourra être apprivoisé et tolérera peut être la nourriture et des contacts affectifs occasionnels avec l’humain (parties de jeux, caresses…), mais ne sera probablement jamais un animal domestique.

Scott en 1980, constate que si entre la 3ème et la 12ème semaine, un chiot vit avec des humains sans voir d'autres chiens, il sera très à l'aise au milieu des humains, auxquels il s'identifiera, mais ne supportera pas le contact avec des congénères.


Les expériences de Scott et Fuller démontrent que des chiots de 5 semaines, mis pour la première fois en contact avec des humains, les approchent avec confiance.

Si le premier contact est à 7 semaines, ils hésitent à s'approcher.

Si le premier contact est à 9 semaines, ils n'approchent pas les humains.

Enfin, si la première rencontre a lieu à 14 semaines, le contact est devenu impossible, le comportement étant celui d'un animal sauvage.

 

Il est évident qu’un chiot mal socialisé à l’espèce canine ne va pas savoir réagir aux sollicitations des autres chiens rencontrés de manière inappropriée car il ne va pas savoir reconnaître les signaux de communication. Il réagira selon son caractère soit par de la timidité, soit en prenant la fuite par peur pour les plus pacifiques, soit par agression (agression par peur ou par irritation), notamment s’il n’y a pas possibilité de s’enfuir. On observera donc : des agressions par irritation ou par peur et des agressions hiérarchiques (lorsque les propriétaires tentent de contrôler leurs activités), avec une phase d’intimidation simultanée à la morsure ; un défaut d’acquisition de la morsure inhibée (les morsures sont donc violentes, sans contrôle de leur intensité) ; un défaut d’acquisition de la capacité à se soumettre (absence de posture de soumission) ; une absence de hiérarchisation alimentaire.

 

Ainsi, mis en contact avec des congénères, ces chiens sont souvent les premiers agresseurs et parviennent à provoquer des combats sévères, toujours sanglants, car leur absence de contrôle de l’agression lorsque l’adversaire se soumet déclenche à nouveau immédiatement l’affrontement. A l’inverse, confronté à un adversaire plus puissant, le chien dyssocialisé est souvent victime de blessures profondes en raison de son incapacité à inhiber l’agressivité de son adversaire par une posture de soumission.

 

Avec l’âge, on verra apparaître d’autres modifications du comportement social et, en particulier, une forte tendance à présenter des comportements sexuels en présence des maîtres, des comportements d’agression lorsque l’animal rencontre des congénères du même sexe, en particulier lorsque le chien ou la chienne se trouve en compagnie de son propriétaire de sexe opposé.

Ces chiens sont aussi souvent en situation d’hyper attachement avec l’un des membres de la famille et pourront également développer secondairement de l’anxiété (anxiété de séparation), voire même une vraie phobie sociale s’exacerbant avec le temps. Ainsi, un chien mal socialisé peut devenir rapidement un poids pour son propriétaire, voire un vrai danger. Le développement de ce trouble peut d’ailleurs devenir un motif d’euthanasie.

 

Il ne faut pas acquérir un chiot trop jeune (pas avant 8 semaines). Par ailleurs, le chiot doit grandir avec d’autres chiots de son âge et avec des chiens adultes (la mère) afin qu’il puisse acquérir les autocontrôles et les rituels sociaux nécessaires à la vie sociale. Après son acquisition, le propriétaire doit poursuivre ce contact avec d’autres chiens, l’acquisition des autocontrôles se poursuivant souvent jusqu’au 4ème mois.

 

   





 
 

 

 

 

 

Période Juvénile : de 3 à 4/6 mois

 

 

 

Le chiot mémorise et structure ses acquis

 

Le détachement

 

Le détachement est un phénomène actif de la mère : les petits ne se détachent pas spontanément de la mère, c'est cette dernière qui les repousse. Le détachement commence lors du sevrage alimentaire (à 4 semaines) et se termine à la puberté chez le chien mâle et aux deuxièmes chaleurs chez la chienne. La mère est progressivement de moins en moins tolérante quand ses petits prennent contact avec elle, notamment quand ils la mordillent. Elle peut sembler agressive, mais il y a beaucoup de grognements (chienne), voire de prise en gueule, mais pas de blessures.

Quand un chiot quitte sa fratrie et sa mère à deux mois et qu'il arrive dans un foyer, il est normal qu'il cherche à s'apaiser auprès de son maître, puisqu'il n'a pas l'âge encore pour être complétement détaché. Le maître doit apaiser son chiot en le laissant venir à proximité mais progressivement il doit repousser le chiot pour lui apprendre à être autonome. Si ce détachement n'est pas effectué, une anxiété de séparation risque de se développer.

Le remplacement des dents de lait ?

 

Les chiens ont, tout comme nous, des dents de lait avant d’avoir leurs dents définitives. Ces dents sont aussi appelées dents déciduales. Les chiots en ont 28.

Elles apparaissent vers l’âge de 3 semaines et sont toutes présentes vers 6 semaines.

 

Les dents de lait sont progressivement remplacées par les dents d'adulte :

  les incisives vers 4 mois

  les crocs vers 5 mois

  les molaires un peu plus tard

Le chiot a toutes ses dents (42 au total) vers l'âge de 7 mois.

Les premières prémolaires sont des dents de laits qui apparaissent tardivement (vers 5 mois) et ne tombent pas ; elles restent chez l'adulte.

 

Il arrive fréquemment que les propriétaires de chiot ne s’aperçoivent pas de ce changement de dents car, généralement, le chiot avale sa dent de lait et celle-ci est très rapidement remplacée. Le chiot peut tout de même avoir mal et avoir besoin de mordiller. Pour le soulager, il est nécessaire de lui offrir des jouets à ronger, à mâcher, sinon… gare à vos chaussures !

 

Et si les dents de lait ne tombent pas ?

Il est alors inutile de s’inquiéter avant 7 mois. Ensuite, il est vrai qu’il n’est pas sain que les dents de lait d’un chiot persistent pendant toute sa vie.

En effet, cela crée des espaces restreints entre dents adultes et dents de lait qui favorisent l’accumulation de débris et ainsi la formation de tartre.

Si votre chiot a plus de 7 mois et présente toujours des dents de lait malgré l’apparition de ses dents adultes, prenez rendez-vous chez votre vétérinaire. Il pourra vous proposer d’effectuer une extraction des dents de lait restantes. Cette intervention courante et bénigne se déroule sous anesthésie générale et peut être réalisée à l’occasion d’une autre opération telle que la stérilisation.

 

Cette période est propice au début de l’école des chiots adolescents, on sortira doucement des classes chiots et on proposera les premiers exercices d’obéissances au chiot c’est le début du “assis-couché-pas bougé”. Fini les jeux de chiots avec les congénères, maintenant c’est du sérieux on travaille.

 

 

Puberté ou période de désocialisation: de 4/6 à 18 mois

 


Le chiot continue d’apprendre les codes sociaux de son espèce, et atteint sa maturité sexuelle. Les autres chiens vont commencer à le prendre au sérieux, les contacts vont changer car le chiot n’en est plus vraiment un, et le regard des autres congénères a changé. Notre chiot est maintenant un vrai chien concurrent sexuellement et ils vont commencer à prendre des allures différentes lors des jeux et des contacts.

 

Les chiots sont souvent désemparés au début, puis vient une phase de recul face aux autres, il va commencer à vouloir s’imposer en tant que dominant et tester les limites de chacun, vous y compris. Un chien adulte et éducateur pourra bien entendu aider lors de cette période, car il comprendra cet état d’esprit du chiot mais ne se montrera pas plus complaisant pour autant. Les jeux seront plus bruyants et plus brutaux. Dès que votre chien aura repris une place qui lui convient dans le groupe, tous les effets de la puberté vont disparaître et vous aurez un chien prêt pour l’avenir, joueur et patient avec les congénères.

 

Pour vous, il est très important de bien comprendre cette période, car garder la confiance en sachant que ce n’est qu’un passage est bien plus facile quand on sait que les effets ne dureront pas si vous savez les contrôler.

 

Phases d’attraction et d’aversion chez le chiot, comprendre les peurs du chiot

 


  Vert Attraction Rouge Aversion

 

Comme on peut le lire sur le schéma ci-dessus, les chiots traversent tous, avec plus ou moins de réflexion et plus ou moins d’impact, ces périodes de peurs ou de curiosités, il y a autant de schémas qu’il existe de chiots mais dans l’ensemble ce graphique représente assez bien le développement de base de tous les chiots.

En plaçant votre chiot dans ce contexte, vous trouverez certainement le bon dialogue et pourrez plus facilement comprendre certaines de ses réactions, pourquoi, sans raisons apparentes, tout à coup votre chien a peur de son reflet dans le miroir, ou simplement est moins sympa avec les autres chiens lors de son cours hebdomadaire ou encore commence à aboyer la porte sans que personne ne vienne frapper. Il a besoin de ces peurs, pour apprendre à gérer en cas d’angoisse mais aussi parce que la chimie de son petit cerveau demande sa dose d’adrénaline, mais soyez certain que ceci aura disparu dans quelques temps sans incidence sur son intelligence. C’est souvent à ce moment-là, quand on a l’impression que notre Shiba Inu perd la boule que la confiance est remise en question, ce qui donnera au chien une très mauvaise image de son maître préféré.

 

On retrouve cette réaction des maîtres chez beaucoup de propriétaires de Shiba Inu, grâce à “l’action, la raison et le résultat”. Exemples :

 

Ne plus lâcher le chien à peur de la fuite à vous perdrez le retour de votre chien qui aura peur de se retrouver définitivement attaché.

Ne plus approcher les autres chiens à peur de la morsure à perte de la socialisation.
Abandon de l’école canine à il n’apprend rien et perturbe les cours à fin d’apprentissages.

Grosse colère à il n’obéit jamais à perte de confiance réciproque et fin de la communication.

 

Bien entendu, on peut allonger cette liste grâce à notre imagination mais l’important dans ce contexte est de garder son sang-froid et de continuer tranquillement notre vie, tout reviendra à une vie normalisée dès que les hormones de nos Shiba seront à nouveau bien équilibrées et malgré quelques rechutes de temps à autres, notre ami canin restera bien posé « sur ses pattes » prêt à courir vers sa vie de chien adulte.

 

Age Adulte : de 18 à 24 mois + beaucoup d’années de plaisirs pour vous et votre chien.

 


C'est un petit chien de petite taille, mais dans son physique et son caractère, il n'a rien à envier aux grands! Il n'a rien d'un de ces petits chiens à mamie qui vous tournent autour en aboyant ou en essayant de vous pincer, ni soumis, ni servile, il vous considérera comme son maître si vous le respectez et l'aimez. Il est très sensible à la relation affective que vous pourrez avoir avec lui. Le Shiba ne fonctionne qu'à l'instinct et à l'affectif. Pour vous faire plaisir, il est capable de tout, c'est le complice de la famille.

Il est japonais et a horreur de "perdre la face": ne vous moquez pas de lui et ne le taquinez pas trop, il s'éloignera de vous et vous ignorera pendant un bon moment ! Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est simplement qu'il attend de vous le respect qu'il a pour vous. Donc aimez-le et il saura vous aimer comme aucun autre de ses congénères.

S'il vit dans une villa ou en propriété, un terrain bien clos est souhaitable: sans être un fugueur acharné, l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, et un portail mal refermé, une voiture qui passe peuvent causer l'irréparable. Une clôture de 1.4 m. peut suffire s'il ne peut l'escalader, et s'il ne peut passer en dessous : s'il y a le moindre trou, le Shiba le trouvera, c'est certain. Mais rassurez-vous, il n'ira pas loin, il se postera à proximité et observera son chez lui, comme pour veiller sur vous et l'environnement qu'il partage avec vous.

Certains Shiba peuvent être lâchés sans problème, il faut commencer très jeune et lui apprendre soigneusement le rappel avec une grande longe. Mais cela ne pose pas de difficultés particulières.

 

Avec les autres chiens de la maison, il s'entend en général bien malgré quelques remises en place : le Shiba grogne, crie, empoigne parfois, mais n'est pas un bagarreur. Nos Shiba Inu vivent avec un grand nombre de chiens de races différentes et la cohabitation est plutôt bonne, voire excellente. Il faut veiller toutefois aux périodes de chaleurs, tant pour les mâles que pour les femelles, afin d'éviter des tensions dans le groupe.

Ce qu'on lit parfois sur le fait que le Shiba est asocial avec ses congénères est totalement faux. Venez  et vous verrez des Shiba et d'autres races vivant en parfaite harmonie. Il est clair toutefois que pour vivre en groupe, le shiba doit y être habitué dès le départ, c'est pourquoi nous vous recommandons de bien veiller à ce que votre chiot à son arrivée chez vous rencontre un maximum de congénères et surtout tous les chiens de la famille.

 Avec les chats de la maison, c'est souvent le grand amour, ils partagent le même panier, et jouent bien ensemble. Avec les chats du voisin, les choses changent: ce sont des proies et doivent être chassés à tout prix ! Alors, méfiance ou faites comme nous, habituez-le tout petit à rencontrer plein d'autres animaux et cela ne posera plus de problème.

 Quand il est dans un endroit nouveau, il ne faut pas le laisser seul, sinon il fait la grève de la faim, il préfère de loin nous suivre partout. Et puis ne dit-on pas « suivre comme un petit chien »? Il préfère être dehors que dedans, si on le laissait faire il passerait son temps à l'extérieur mais il adore être avec vous, alors, si vous rentrez, il vous suivra, pour ne pas vous lâcher.
Il mange des escargots et chasse les mulots, mais les oiseaux ce n'est pas encore ça ! Vu sa taille, il a de la peine à les suivre.

 
C'est le chien de petite taille idéal pour la famille, pour les personnes seules ou les couples de retraités, son caractère, sa beauté, en font un compagnon fantastique qui ne vous fera pas passer inaperçu et qui sera apprécié par le fait qu'il n'a pas des attitudes de petit chien...

 
La voiture ne pose pas de problème particulier, votre chiot y est habitué, mais attention à l'hydratation et à la chaleur. Et selon la sécurité routière : on s'arrête toutes les 2 heures. Même pour nous, c'est important.


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